DECLARATION DE MGR OLIVIER DE GERMAY à l’occasion du début de l’examen des propositions de lois sur la fin de vie à l’Assemblée Nationale.

Chaque 8 mai nous faisons mémoire de la folie meurtrière des hommes. Mais nous nous souvenons aussi que le 8 mai 1945 a marqué le début d’un formidable effort collectif de reconstruction et de réunification. Grâce en particulier à des responsables politiques audacieux, l’Europe est remontée de l’abime.

80 ans après, les parlementaires vont débattre sur la fin de vie. Le contexte a changé, nous assistons en effet au lent déclin d’une société dans laquelle les réels efforts de solidarité ont du mal à résister à l’individualisme consumériste destructeur des écosystèmes et de la cohésion sociale ; une société où de nombreuses personnes, pourtant en quête de sens, sont séduites par les mirages d’une vie hédoniste et se laissent entrainer dans l’engrenage de la surconsommation, des addictions, de la violence, des antidépresseurs ou de la dénatalité.

Dans ce contexte, nous avons besoin de responsables politiques qui aient le courage d’aller à contre-courant ! Comme l’histoire nous l’a maintes fois montré, ouvrir des brèches dans l’interdit de tuer ou banaliser la mort provoquée favorise l’expansion de la violence et encourage une culture de l’indifférence. Ne nous y trompons pas, ce n’est pas simplement une question de libertés individuelles qui est en jeu, c’est un choix de société.

Nous comptons sur vous, Mesdames et Messieurs les parlementaires, pour donner le signe d’une société qui veut désormais faire le choix de la vie et de la cohésion !

Ayez le courage de dire non à une pseudo-solidarité qui reviendrait à dire aux personnes âgées qu’on peut les aider à disparaitre. Dites oui à une société qui se reconstruit et se réunifie autour d’un idéal commun qui ne soit pas à géométrie variable : protéger toute vie humaine. Donnez-nous les moyens de soulager et d’entourer de notre affection les personnes en fin de vie. Permettez-nous de les assurer qu’elles ne seront jamais de trop.

+ Olivier de Germay

Archevêque de Lyon

Déclaration de Mgr Olivier de Germay à l’occasion du début de l’examen des propositions de lois sur la fin de vie à l’Assemblée Nationale – Diocèse de Lyon

SAUVEGARDONS L’INTERDIT DE TUER. VISIO DE LA CONFERENCE DU 5 MAI AVEC LES AFC, LA FONDATION LEJEUNE ET LE COMITE PROTESTANT EVANGELIQUE POUR LA DIGNITE HUMAINE (CPDH).

En présence de :

  • Dr Pascale Morinière, présidente de la Confédération nationale des AFC
  • Grégoire François-Dainville, directeur général de la Fondation Jérôme Lejeune
  • Franck Meyer, président du Comité Protestant Évangélique pour la Dignité Humaine (CPDH)

Cette conférence vous donnera les clés pour comprendre les enjeux politiques actuels et agir concrètement. En tant que citoyens, nous avons la responsabilité de faire entendre une voix ferme pour le respect de la vie.

A l’heure où de nombreux politiques français saluent les positions du Pape François, rappelons leur qu’il voyait dans l’euthanasie «un échec de l’amour, reflet d’une “culture du rejet”»

ARTICLE CNAFC : CONGE PATERNITE: UN JEUNE PERE TEMOIGNE.

Parce qu’il garantit à son épouse une traversée sereine des premiers instants avec un nouveau né et lui permet d’établir un premier lien avec lui, ce jeune père témoigne des bienfaits de ce temps que lui permets la loi française.

Quand un nourrisson arrive dans le foyer, il est la source d’une douce tempête. Celle du changement des habitudes du couple, de son organisation et de la fatigue des parents. Alors oui, pendant longtemps, le père repartait illico au travail et la mère prenait son nouveau rôle à bras le cœur, dans l’inconnu total, vivant seule cette douce tempête qui reste malgré tout une tempête. C’est une période où le risque de dépression est accru chez la mère (dépression du post-partum). Cette tempête, si elle est traversée seule, peut devenir un cauchemar.

La seule solution qui permette de rester dans une tempête douce et de ne pas sombrer dans le cauchemar, c’est d’être aidée. Et aidé par son mari c’est le mieux !

J’ai pris mon congé paternité dans son entièreté pour mon premier enfant, et je le ferai pour le second. Je veux vous raconter ici pourquoi.

C’est très simple, je l’ai fait pour mon couple, pour ma femme, pour le petit et pour moi.

Pour moi, car j’ai très vite trouvé ma place de père. Je me suis chargé de toutes les tâches quotidiennes, comme les courses, les repas et le ménage, tout en m’occupant d’une couche ou deux. Pendant ce temps, ma femme qui ne dormait que très peu la nuit s’occupait le plus souvent de notre fils, organisait la maison avec tous les vêtements reçus et se reposait. Nous avons vécu cette douce tempête à un rythme paisible et chaleureux, au cœur de l’hiver.

Raphaël est arrivé dans une maison qui était prête, toujours propre et saine. Un petit nid douillet qui l’attendait, qui n’avait de raison d’être que lui. Cet accueil était très important pour nous, car nous aimons accueillir, recevoir du monde, nous aimons que les invités se sentent bien chez nous. Alors, ce nouveau petit être devait se sentir bien, car il était bien plus qu’un invité !

Ma femme a pu se reposer sur moi pour les tâches chronophages qui auraient empiété sur son repos et son adaptation à notre nouvelle vie. Tout s’est fait dans la douceur. Moi, j’ai pu appréhender mon rôle de père en étant tout simplement au contact de mon enfant.

Aussitôt le mois fini, quand j’ai repris le travail, j’ai été déconnecté de cette douceur en moins d’une semaine. Les courriels, les collègues, les transports, ça aide. On revient dans la vie, certes changé, mais en laissant toute notre raison d’être à la maison. Les premiers jours sont difficiles, puis on s’y fait. Et petit à petit, cette précieuse place acquise pendant le congé paternité prend toute son importance.

Aujourd’hui, j’attends avec impatience de revivre ce moment pour le second qui arrive, parce que devenir père dans une douce tempête, ça n’a pas de prix !

Benoît Hautier

« RACONTE-MOI L’HISTOIRE DE TA VIE » 2ème EDITION.

Les grands-parents se livrent,les petits-enfants écrivent
3, 2, 1… Lancement de la deuxième édition du concours d’écriture intergénérationnel des AFC en partenariat avec Famille chrétienne, les éditions du Triomphe, Mame et Famileo, et qui s’achève le 31 octobre 2025 !Les inscriptions sont ouvertes !
Cette année, le concours propose deux catégories d’âge : les 12 à 17 ans et les 18 ans et plus. Le concours s’ouvre aux adultes !
Comme l’année dernière les grands-parents se livrent, les petits-enfants écrivent.

Renforcer les liens entre les générations

Les écrivains sont invités à recueillir les mémoires de leur grand-père ou de leur grand-mère, et à les rédiger sous la forme d’un entretien, ou d’un récit de vie.

Faire mémoire d’une histoire familiale invitera grands-parents et petits-enfants à enrichir et à consolider leurs liens, et à favoriser la transmission d’expériences de vie où les jeunes générations auront ensuite à cœur de s’enraciner.

Les plus âgés trouveront ainsi l’occasion de mesurer l’importance de leur rôle auprès de leurs descendants. Les jeunes (re)découvriront à leur tour combien leurs grands-parents recèlent de trésors !

Vous allez pouvoir profiter de ce temps estival pour rendre visite aux grands-parents et leur demander de raconter l’histoire de votre famille : ils vont adorer – et vous aussi !

De nombreux prix pour les lauréats

Le meilleur écrit recevra dix exemplaires de son ouvrage imprimé par les soins de la Confédération des A.F.C. pour promouvoir un témoignage de vie enrichissant pour tous.

Divers lots seront offerts aux lauréats parmi lesquels des abonnements intégraux à Famille Chrétienne (en France exclusivement), des « box Famileo » et des bons d’achats à valoir sur des livres de leurs catalogues offerts par les éditions Mame et les Éditions du Triomphe.

Les écrivains ont jusqu’au 31 octobre 2025 pour remettre leur participation à la Confédération nationale des AFC, et tenter de remporter l’un des nombreux lots.

Retrouvez toutes les informations, le Règlement du concours  et un formulaire d’inscription pour recevoir une newsletter avec des conseils d’écriture sur notre site internet.

Bonne chance à tous !

L’équipe de Raconte-moi l’histoire de ta vie

Ouverture de la deuxième édition du concours d’écriture – « Raconte-moi l’histoire de ta vie »