CHRONIQUE DES AFC SUR RCF – PASCALE MORINIERE « COMMENT PARLER DE LA GUERRE AUX ENFANTS ? »

LA CHRONIQUE DES AFC – L’actualité des derniers jours est évidemment marquée par la guerre au Moyen-Orient entre l’Iran et Israël. Difficile de passer à côté, même pour des enfants. Mais comment leur en parler ? Comment leur en faire comprendre les enjeux ? C’est la question que se pose Pascale Morinière.

Nos enfants sont des éponges et qu’ils captent facilement tout ce qui passe à leur portée : propos des adultes, bribes d’émission de radio ou images vues sur les écrans. Ces images peuvent être particulièrement violentes pour eux à des âges où les notions de réel et d’imaginaire sont encore confondues et où la distance semble abolie par l’intrusion des vidéos dans la sphère privée d’où elles sont regardées.
Si à partir de l’âge de 7-8 ans, on peut commencer à donner des informations et des explications filtrées aux enfants, ce n’est pas du tout indispensable à un âge plus jeune. Savoir, pendant ces jeunes années, que les figures tutélaires que sont les parents et les grands-parents veillent sur l’univers et que rien ne peut arriver est un socle fondamental pour toute la vie. Ils auront bien le temps d’apprendre que les choses ne sont pas si simples !

Des enfants qui doivent être éloignés des écrans…

Je crois que l’Etat est en droit et même en devoir de rappeler des recommandations de santé publique comme le fait la ministre. Mais l’Etat n’est pas en droit de réglementer ce qui se passe dans chaque foyer ! De fait, l’exposition aux écrans est néfaste pour les tout-petits. Il faut le redire. Et même au-delà de 3 ans, il est bien plus utile pour l’éveil des petits de faire des jeux de manipulation, d’imitation, des exercices physiques, d’interagir avec d’autres enfants, d’écouter des histoires… que d’être fascinés par un écran.

…mais qui doivent être informés

A partir du cours élémentaire, des informations courtes pourront être données à l’oral sans insister sur les aspects catastrophiques mais en en profitant pour regarder une carte, par exemple. Il vaut mieux que l’enfant découvre une réalité violente (guerre ou catastrophe naturelle) par des propos adaptés à son âge que par le visionnage du 20h !
A partir de l’âge de 10 ans environ, il pourra être abonné à une revue adaptée à son âge. Je pense par exemple à l’excellent bimensuel Actuailes (www.actuailes.fr) fait par des parents. Gratuit et téléchargeable sur le web il apporte une information de qualité sur des sujets très variés qui seront l’occasion d’échanges en famille. 

https://www.rcf.fr/articles/points-de-vue/pascale-moriniere-comment-parler-de-la-guerre-aux-enfants?fbclid=IwY2xjawLJNAtleHRuA2FlbQIxMQABHhuTJZrbdo-V4I1so5ITKajTz0M3NxVOjj76nlxKxUrhS9bK4zNT5JkrbW-r_aem_RROXnCbYYLfTD2RZGtwqsw&sfnsn=scwspwa

ARTICLE CNAFC « NOUS PRENONS RENDEZ-VOUS DANS NOTRE AGENDA »

Ces deux-là sont mariés depuis 25 ans, et déclarent s’aimer « toujours autant » : « C’est tous les jours les noces de Cana ! » s’exclame Jean-Marc, devant sa femme Stéphanie. S’ils témoignent aujourd’hui quand on le leur demande (ils l’ont fait devant la caméra de Steven et Sabrina Gunnel, dans leur documentaire Une seule chair), c’est pour exprimer combien leur conversion au Christ, il y a bientôt dix ans, a renouvelé leur amour.

Avec leur vie d’avant, « y’a pas photo », affirment-ils : « D’ailleurs, nos proches nous le disent », reprend Jean-Marc. Parmi les changements, le temps de prière quotidien à deux qu’ils ont instauré, pendant qu’ils prennent leur petit déjeuner : « La prière nous a permis d’être plus en vérité l’un avec l’autre, réfléchit Stéphanie. Sous le regard de Dieu, nous nous disons des choses que nous n’aurions peut-être pas osé nous dire ». La vie sacramentelle les a aussi aidés à approfondir leur relation, remarque Jean-Marc : « Vivre le sacrement de l’eucharistie et de la miséricorde est précieux pour la vie de couple. Forcément, nous sommes pécheurs, nous nous blessons parce que nous sommes différents par nos origines, homme et femme. Nous avons bien besoin de la Miséricorde ! ». Des habitudes nouvelles qui infusent toute la vie de famille : chez les Roux, parents et enfants sont attentifs à se remercier ou à se demander pardon, que ce soit lors de la prière familiale ou à table : « Ça renforce beaucoup nos liens », observent-ils.

Sur les conseils d’un prêtre, ces tout juste quinquagénaires, parents de trois enfants de 10 à 25 ans ont pris l’habitude d’inscrire leurs rendez-vous à deux dans leur agenda : « C’est vital ! On se donne tellement pour notre vie de famille ou pour nos boulots qu’il nous faut absolument nous tenir à ces moments pour entretenir notre couple ». Pas besoin d’un programme extraordinaire pour s’assurer un temps de qualité : « Parfois, nous partons juste pour un pique-nique ou une balade ». S’extraire d’une vie de famille souvent agitée ou bruyante ne veut pourtant pas forcément dire « passer son temps à se parler » : « Parfois, on ne se dit rien, et ça fait aussi du bien : regarder la télé rien que tous les deux, ou se prendre dans les bras l’un de l’autre ou faire une balade en silence, main dans la main, cela aussi fait grandir notre amour ! »

Bien sûr, « chaque couple sait ce qui est bon pour lui », avertit Jean-Marc : « Il est bon de discuter en couple de ce dont nous avons besoin dans notre vie relationnelle, affective et sexuelle, en exprimant simplement ce que nous attendons l’un de l’autre, et ce qui nous rend heureux ». Mais il veut quand même inviter les couples, notamment catholiques, à être prudents quant à une tentation qui les guette parfois : le « surengagement ». Jean-Marc et Stéphanie le savent, eux qui ont fait partie d’une communauté nouvelle : « Nous finissions par être pris en étau entre notre désir missionnaire et notre vie de couple. Cela mettait de la discorde entre nous ». Il leur a fallu revoir les équilibres : « Trouver le bon équilibre demande du discernement et un bon dialogue », recommandent-ils.

« Nous prenons rendez-vous dans notre agenda »

ARTICLE CNAFC – FIN PROGRAMMEE DES TICKETS MAGNETIQUES RATP/SNCF.

D’ici fin 2025, les tickets magnétiques traditionnels disparaîtront définitivement du réseau RATP/SNCF. Voici ce qu’il faut savoir pour anticiper sereinement ce changement.

D’ici la fin de l’année 2025, la vente des tickets cartonnés à bande magnétique — utilisés depuis des décennies dans les transports en commun franciliens — sera définitivement arrêtée. Leur usage restera possible jusqu’à la mi-2026, avant leur retrait complet. Ce changement concerne l’ensemble des titres unitaires, qu’il s’agisse des tickets à 2 € pour les bus et trams, ou de ceux à 2,50 € pour les métros, RER et trains. Cette transition s’inscrit dans une volonté de modernisation du réseau et d’harmonisation des supports de transport à l’échelle régionale.

Plusieurs raisons justifient cette évolution. D’abord, la fragilité de ces tickets magnétiques, souvent sujets à la démagnétisation, pose régulièrement des problèmes aux usagers. Ensuite, le matériel nécessaire à leur fonctionnement (tourniquets, bornes de vente) devient obsolète et coûteux à entretenir. Enfin, la perspective d’ouverture de certaines lignes à la concurrence impose une modernisation des supports de validation et de contrôle. Le pass Navigo (ainsi que les cartes Navigo Easy ou Liberté+) restera le support unifié pour voyager sur l’ensemble du réseau francilien, même après l’ouverture à la concurrence. Cela fait partie des engagements d’Île-de-France Mobilités : quel que soit l’opérateur (RATP, SNCF ou futur concurrent), les voyageurs continueront d’utiliser les mêmes titres de transport.

Ce changement est déjà en vigueur sur certaines nouvelles lignes ou prolongements de lignes comme la ligne 14 du métro ou encore la ligne T10 du tramway, où les tickets magnétiques ne sont plus acceptés.

Pour accompagner les usagers dans cette transition, plusieurs alternatives sont déjà disponibles. Les voyageurs occasionnels peuvent opter pour la carte Navigo Easy, une carte sans nom vendue 2 €, rechargeable en borne ou au guichet. Elle permet de stocker différents types de titres selon les trajets, comme les tickets t+ (valables en bus, tram, métro ou RER dans Paris) ou les billets spécifiques aux trajets en train ou RER en grande couronne.

Les utilisateurs réguliers, domiciliés en Île-de-France, peuvent choisir la carte Navigo Liberté+, nominative, qui permet de voyager à tarif réduit : 1,60 € au lieu de 2 € pour le Bus-Tram, et 1,99 € au lieu de 2,50 € pour le Train-RER-Métro. Le montant des trajets est prélevé automatiquement en fin de mois. Cette carte bénéficie aussi de la réduction de 50 % pour les familles nombreuses.

Pour les voyageurs occasionnels, touristes ou étrangers, il est possible d’utiliser la version numérique du Navigo Liberté+ sur smartphone, ou encore de commander un ticket unitaire par SMS (valable uniquement pour les bus), en envoyant par exemple « BUS123 » au 93100 pour un trajet sur la ligne 123.

Les familles ont la possibilité de s’équiper individuellement de cartes Navigo Easy. À noter cependant qu’une même carte ne peut être utilisée qu’une seule fois par passage aux bornes : il n’est donc pas possible de valider plusieurs voyageurs en même temps avec une seule carte.

La CNAFC recommande à tous les usagers d’anticiper cette évolution dès maintenant afin d’éviter toute mauvaise surprise au moment du passage définitif au tout-numérique.

ARTICLE CNAFC – CREDIT AUTO CHEZ UN CONCESSIONNAIRE ET TAUX CACHES.

Pour financer l’achat d’un véhicule avec un crédit à la consommation, prenez garde aux taux cachés et au manque de transparence !

Lorsqu’on achète une voiture chez un concessionnaire, il est fréquent qu’on vous propose un crédit à la consommation pour financer l’achat. Ces offres peuvent sembler pratiques… mais attention : elles ne sont pas toujours transparentes.

Le problème consiste en des taux flous, parfois très élevés pour les consommateurs.

Certains concessionnaires proposent des crédits sans indiquer clairement le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), ou donnent des chiffres contradictoires selon les vendeurs. Pourtant, le TAEG est l’indicateur officiel obligatoire pour comparer le coût réel d’un crédit. Il comprend le taux d’intérêt, les frais de dossier, l’assurance, etc.

Ne pas le communiquer dès la simulation est illégal. Et cela peut cacher un taux beaucoup plus élevé que ce qu’on vous annonce oralement.

Ce qu’il faut faire :

  • Exigez le TAEG écrit, dès la première simulation.
  • Comparez systématiquement avec d’autres offres (banque, organismes de crédit, simulateurs en ligne).
  • Ne signez rien dans la précipitation. Prenez le temps de vérifier le coût total du crédit (mensualités × durée).
  • Refusez toute offre qui manque de clarté sur le taux ou les conditions.

Bon à savoir : Votre banque propose souvent des conditions plus avantageuses que celles des crédits proposés en concession. Il est donc essentiel de ne pas se limiter à l’offre du vendeur.

En définitive, un bon prix pour une voiture peut cacher un mauvais crédit. La vigilance s’impose : transparence du taux, comparaison des offres et refus de toute pression à signer doivent devenir des réflexes.