La crise sanitaire à peine terminée, la révision de la loi bioéthique revient dans l’actualité sous la pression de ses promoteurs. Comme si rien ne s’était passé. Comme si en quelques semaines, nous n’avions pas pris conscience que nous ne maîtrisions pas tout et que les choix pouvaient rester inchangés.
Nos priorités, rappelées dimanche soir par le Président de la République, sont d’abord économiques afin de faire face de manière solidaire à la crise qui commence. Elles sont ensuite sociétales afin que notre pays reste uni pour traverser cette épreuve et se relever.
Comment ne pas voir que relancer ce projet de loi est hors sujet dans le contexte actuel, incohérent par rapport à nos insuffisances dans la gestion de la pandémie, indécent au regard du délaissement des personnes âgées dans certains EHPAD ?
Notre système de santé a montré sa fragilité et sa lourdeur, en partie compensées par l’engagement exceptionnel de nos soignants. L’heure est à la priorisation et à la reconstruction de tout le système de soins, non aux aventures et aux dérives transhumanistes et onéreuses.
Des centaines de milliers de Français sont toujours opposés à ce texte qui bafoue la dignité de la personne. Il est encore temps pour l’exécutif de retirer ce projet de loi qui divise les Français, au moment où l’urgence est à la cohésion nationale et à l’effort de tous.
Avec les associations regroupées sous le label » Marchons Enfants ! « , les Associations Familiales Catholiques ne cessent d’alerter depuis 3 ans sur les conséquences nocives d’une telle évolution législative qui cherche à importer en France un business de la procréation au mépris de tous nos principes éthiques.
Elles s’adressent aujourd’hui au Président de la République et au Premier Ministre pour demander solennellement le retrait de cette loi.
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J’ai été privé, pendant 3 mois, de la visite en Ephad à ma sœur de 82 ans qui est décédée sans visite. Il y a priorité financière et éthique à donner les moyens à nos soignants pour améliorer la santé des plus fragiles et des futures victimes des pandémies.
J’ai 12 petits enfants qui ont la chance d’avoir un père masculin et une mère féminine. Pourquoi imposer à d’autres enfants la privation d’un père masculin?
La France est donc très riche pour mobiliser des moyens à cet effet.
La toute-puissance des désirs des adultes est folie lorsqu’elle fait abstraction du respect des plus petits et des plus fragiles…