Les AFC s’alarment de l’annonce de la probable suppression de l’Institut national de la consommation (INC), organisme public essentiel au service des consommateurs depuis plus de 50 ans.
La CNAFC, association familiale de consommateurs, s’alarme de l’annonce de la probable suppression de l’Institut national de la consommation (INC), organisme public essentiel au service des consommateurs depuis plus de 50 ans.
Le 15 mai dernier, lors de son audition devant la commission sénatoriale sur les agences de l’État, la ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a déclaré que l’INC serait supprimé car, selon elle, « ses missions sont échues ». Une déclaration qui soulève de vives inquiétudes et qui, pour nous, ne peut rester sans réponse.
L’INC n’est pas un organisme dépassé. Il est un pilier de l’information indépendante, un soutien indispensable pour les associations de consommateurs, notamment quant à la formation, et un acteur clé de l’éducation à la consommation. Grâce à des outils comme le magazine 60 Millions de consommateurs ou l’émission Consomag, l’INC joue un rôle unique pour décrypter les offres, alerter sur les pratiques abusives et aider chacun à faire des choix éclairés.
Dans un contexte de complexification croissante des marchés (énergie, assurances, télécoms, immobilier…), d’inflation, de scandales sanitaires, de désinformation en ligne et de vulnérabilités sociales accrues, la disparition d’un acteur public indépendant comme l’INC serait une grave erreur.
Nous considérons que supprimer l’INC, c’est affaiblir la protection des consommateurs, priver les familles d’un appui précieux, et nier les enjeux d’intérêt général portés par cet institut. Ce n’est pas seulement une question de budget : c’est une question de justice, de transparence et de démocratie économique.
Nous demandons le maintien et la consolidation des missions de l’INC, au service de tous les citoyens.