VIVA ! UN FORUM AU SERVICE DES FRAGILITES, DE LA VIE ET DES FAMILLES. 22 et 23 MARS 2025 (EN PARTENARIAT AVEC LA CNAFC).

Le rendez-vous est donné les 22 et 23 mars prochain à VIVA !, le forum des initiatives positives au service des fragilités, de la vie et des familles.

Deux jours pour remettre du souffle dans sa vie quotidienne avec des témoignages inspirants, des conférences formatrices, des ateliers éclairants. 50 associations  à disposition dans le village des initiatives, une librairie (presque !) idéale, une soirée feel good inoubliable et des temps de rencontre autour d’un verre !

Comment éduquer par la confiance, communiquer en couple, accueillir la vulnérabilité, concilier sa vie familiale et sa vie pro, traverser l’infertilité, parler  d’éducation sexuelle avec ses enfants, vivre mieux plus simplement, accueillir un diagnostic difficile, réconcilier la société et la maternité, s’engager dans son rôle de grand-parent, mieux gérer les écrans…

Ce forum ose des réponses, explore des solutions concrètes, partage  des témoignages émouvants et une réflexion renouvelée. Plus de 50 associations attachées au respect de la personne, à la famille et à la solidarité se réunissent pour la première fois afin de créer un réseau d’entraide unique.

Dans une société difficile, l’avenir est désormais à l’entraide bienveillante et créative.

Rejoignez-nous !

La billetterie est ouverte !

COMMUNIQUE DE PRESSE CNAFC: PROGRAMME EVARS: LES AFC DENONCENT UN PROGRAMME SOURCE DE CONFLITS POTENTIELS ENTRE LES PARENTS ET LES ECOLES.

Les AFC ont appris l’évolution du programme d’EVARS suite à sa discussion et son vote jeudi 30 janvier au sein du Conseil Supérieur de l’Education.


L’information préalable des parents sur les contenus et les dates d’intervention, qui avait pourtant été réintroduite par rapport à la version de décembre, est à nouveau supprimée. L’Ecole s’arroge donc le droit, sur un sujet particulièrement intime, de passer outre toute information des familles. Le projet de programme apporte pourtant des éléments nouveaux et intéressants :

L’éducation à l’intimité et au respect,
La prévention de la pornographie et la prostitution des mineurs,
La prévention du harcèlement en ligne,
L’utilisation de la littérature pour aider à la réflexion.


Néanmoins, les AFC prennent acte du fait que le bon sens, la connaissance élémentaire de la croissance psycho-affective des enfants, le respect de la liberté de conscience et de la primauté éducative des parents n’ont pas été pris en compte par les concepteurs de ce texte. Il nie et indifférencie toujours la place particulière des parents, qui sont considérés comme des adultes de confiance comme les autres, Il considère les émotions comme un absolu. Il y manque toujours une éducation au discernement fondée sur la raison et l’apprentissage de l’exercice de la liberté et non sur les ressentis. Cette éducation permet
seule de créer les conditions d’un vrai consentement. Enfin, il maintient des enseignements portant sur le genre, qui qui ne peuvent que semer le trouble sans aider à la construction de la personne ni permettre une parole de sens à propos de l’altérité homme femme.
Les familles attendent que l’Ecole remplisse ses missions élémentaires avant de dispenser une éducation comportementaliste aux élèves.

Les AFC demandent à la Ministre de l’Education nationale de ne pas publier un
tel programme susceptible d’être source de conflits entre les parents et les
écoles.

ARTICLE CNAFC. PRELEVEMENTS BANCAIRES ABUSIFS: BIEN CONNAITRE SES DROITS.

Les fraudes liées aux prélèvements bancaires abusifs sont fréquentes. Les conseils des AFC pour les éviter.


La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) déplore, dans un communiqué diffusé le 24 janvier dernier, que certaines fraudes liées à des prélèvements bancaires abusifs soient encore fréquentes.

Contrairement aux paiements par carte, les banques ne sont pas obligées de mettre en place un mécanisme de vérification, comme l’« authentification forte » pour les prélèvements automatiques. Par exemple, elles ne sont pas toutes tenues d’envoyer un SMS pour alerter le titulaire avant un prélèvement. 

Pour compenser cette absence de contre-vérification, une protection spécifique des consommateurs leur permet de se faire rembourser ces prélèvements abusifs par leur banque. La DGCCRF constate cependant que les consommateurs connaissent peu leurs droits en matière et publie, pour y remédier, une fiche pratique complète sur son site, intitulée « Prélèvements bancaires : comment vous opposer à des prélèvements indus ? », consultable ici.  

S’opposer à des prélèvements abusifs

 Les prélèvements abusifs peuvent relever de deux cas :  

  • Un montant a été prélevé abusivement sur votre compte sans autorisation de prélèvement. C’est le cas du constat d’un prélèvement sur votre compte pour un service ou un abonnement auquel vous n’avez pas souscrit. Par exemple, vous retrouvez abonné à votre insu à un service de visionnage de films et séries en ligne ou à une assurance. 
  • Un montant a été prélevé abusivement sur votre compte après autorisation de prélèvement, mais la somme prélevée ne correspondant pas à celle attendue. C’est le cas où vous avez autorisé un prélèvement, mais contestez son montant. Par exemple, si votre facture d’abonnement à un journal augmente de façon injustifiée d’un mois à l’autre sans que votre offre ait été modifiée.  

En cas de prélèvement abusif, que vous ayez donné une autorisation de prélèvement ou non, voici les démarches à suivre :

1. Contactez l’organisme concerné : prenez rapidement contact avec l’entreprise à l’origine du prélèvement pour demander des explications et, si nécessaire, l’annulation du mandat de prélèvement.

2. Informez votre banque : Signalez immédiatement à votre banque le prélèvement litigieux.

Vous disposez de deux délais pour agir : 

  • Vous avez 8 semaines à compter de la date du prélèvement pour demander à votre banque le remboursement du prélèvement.
  • Si le délai de 8 semaines est écoulé, vous devez signaler à votre établissement bancaire l’opération non autorisée dans les 13 mois à compter du débit. Attention, si vous dépassez le délai de 13 mois, vous ne pourrez plus obtenir un remboursement.
  1. 3. Opposition aux prélèvements futurs : Demandez à votre banque de bloquer les futurs prélèvements de l’organisme concerné. Vous pouvez également révoquer le mandat de prélèvement en informant à la fois l’entreprise et votre banque. Cela empêchera tout nouveau prélèvement de cette société. Vous restez en revanche redevable des sommes dues au titre du contrat qui vous lie éventuellement avec le professionnel à l’origine de la demande de prélèvement. 

Conseils pour éviter les prélèvements indus

  • Vérifiez régulièrement vos relevés bancaires : Surveillez vos comptes pour détecter rapidement toute opération suspecte.
  • Soyez vigilant lors de la souscription à des services : Lisez attentivement les conditions générales et méfiez-vous des cases pré-cochées engageant des abonnements.
  • Utilisez les services d’alerte de votre banque : De nombreuses banques proposent des alertes par SMS ou e-mail pour vous informer des mouvements sur votre compte.

En cas de difficultés ou si vous n’obtenez pas satisfaction, vous pouvez saisir le médiateur de votre banque ou contacter une association de consommateurs pour obtenir de l’aide. 

La position de la CNAFC

La Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) constate que, dans toutes ses interactions avec les institutions du secteur bancaire, la question de la fraude est non seulement centrale, mais évoquée de manière systématique. 

Cette situation souligne l’importance pour les consommateurs de rester vigilants face aux tentatives d’escroquerie et de signaler toute communication suspecte aux autorités compétentes. 

Par ailleurs, pour améliorer la sécurité, la CNAFC se prononce en faveur de l’instauration, comme la DGCCRF, d’un système de vérification renforcée pour les prélèvements, similaire à celui des paiements par carte bancaire. Elle encourage à ce titre l’Union européenne à légiférer sur le sujet. 

Prélèvements bancaires abusifs : bien connaître ses droits ! 

DENOMINATION « VIANDE VEGETALE », RIEN NE VOUS CHOQUE ?

La demande des consommateurs pour des substituts végétaux à la viande s’est accrue ces dernières années. « Saucisses », « jambons » ou encore « steaks », composés de soja (tofu, tempeh), de seitan (protéines de blé) et de légumes secs (pois, lentilles, haricots secs) sont proposés pour satisfaire cette tendance. Ces produits cherchent à imiter les caractéristiques organoleptiques de la viande (aspect, goût, texture).

Les considérant comme du plagiat, l’interprofession de la viande et du bétail estime que ces offres, utilisant des dénominations relatives aux offres carnées, sont susceptibles de créer de la confusion. Elle demande aux pouvoirs publics de légiférer pour empêcher l’utilisation du lexique boucher et charcutier pour des produits ne comportant pas de viande.

Etat du droit

En France, plusieurs décrets successifs ont cherché à établir une liste de dénominations réservées aux produits animaliers, interdisant leur utilisation aux produits à base de protéines végétales. Mais ces décrets se sont heurtés aux dispositions de l’étiquetage des denrées alimentaires, qui est régi par le droit de l’Union européenne (UE) depuis le début des années 1990. En effet, au sein de l’UE, la dénomination des produits végétaux par des termes traditionnellement réservés à la viande animale est autorisée, sauf pour les équivalents végétaux de produits à base de lait animal (yaourt, fromage, etc.).

Saisie d’une question préjudicielle, la Cour de justice de l’Union européenne a d’ailleurs confirmé, le 4 octobre 2024, que la France n’avait pas le droit d’interdire aux fabricants d’alternatives végétales à la viande d’utiliser ces termes. Elle estime en effet qu’« Un État membre ne saurait empêcher, par une interdiction générale et abstraite, les producteurs de denrées alimentaires à base de protéines végétales » d’utiliser des « noms usuels ou (des) noms descriptifs ».

La cour souligne cependant que, si l’interdiction de « noms usuels » est prohibée, il appartient aux États d’adopter, le cas échéant, une définition légale spécifique à une denrée. Ainsi, les « viandes hachées » font l’objet de règles très précises (a minima 99 % de viande et moins de 1 % de sel), de même que les produits laitiers.

Il ne pourrait donc y avoir de réponse à la revendication de l’interprofession de la viande qu’au niveau européen, ou par le biais de la définition légale de produits carnés par le législateur français.

La position des AFC : un choix libre et éclairé des consommateurs

En tant qu’association nationale de consommateurs agréée, la CNAFC estime ne pas avoir à effectuer la promotion de l’alimentation carnée ou végétale, ni à prendre position en faveur de l’une d’elles au détriment de l’autre. Les familles doivent demeurer libres de leur choix alimentaire, s’effectuant dans un environnement transparent, de manière à réaliser des arbitrages libres et éclairés quant à leur consommation.

Concernant la notion de transparence primordiale, la CNAFC rappelle la nécessité d’établir une distinction claire entre les offres carnées et végétales. Elle considère que l’utilisation du lexique des bouchers et charcutiers, accolé au terme « végétal » pour nommer les substituts végétaux à la viande, est susceptible de créer de la confusion avec les produits alimentaires carnés.

La CNAFC déplore ainsi que les consommateurs doivent faire preuve d’une vigilance accrue devant une pratique commerciale susceptible de les induire en erreur sur la nature du produit, les substituts végétaux de viande étant de surcroît vendus à un prix souvent plus élevé que les produits carnés.

Elle souligne, par ailleurs, qu’en gommant un antagonisme évident entre deux termes, l’utilisation de l’appellation « viande végétale » ait vocation à valoriser l’adjectif « végétal », laissant penser aux consommateurs que les substituts végétaux à la viande seraient égaux, voire supérieurs, aux carnés à tous égards (écologique, nutritionnel et gustatif).

Enfin, il est important de préserver le sens des mots afin d’éviter les dérives linguistiques. La CNAFC encourage ainsi le législateur à adopter des dénominations légales spécifiques aux denrées carnées, applicables aux produits commercialisés en France.

Annexe – Réflexion de la CNAFC

Dénomination : « viande végétale », rien ne vous choque ?

ARTICLE CNAFC : CONSOMMER UNE RESPONSABILITE MORALE.

Acte quotidien pour les familles, la consommation implique une responsabilité morale. L’éclairage de la Doctrine Sociale de l’Eglise.

Ce qu’en dit la Doctrine sociale de l’Eglise

Certes, le diagnostic est sombre : « Étant donné que le marché tend à créer un mécanisme consumériste compulsif pour placer ses produits, les personnes finissent par être submergées, dans une spirale d’achats et de dépenses inutiles », écrit François dans Laudato Si’ (§203-206). Pour le pape, l’être humain, pris dans l’engrenage du « paradigme techno-économique » moderne, court le risque de perdre son discernement et son libre arbitre. Le pape fustige encore « l’égoïsme collectif » et la perte de sens de notre société : « plus le cœur de la personne est vide, plus elle a besoin d’objets à acheter, à posséder et à consommer. » Heureusement, l’encyclique se veut aussi pleine d’espérance : « Les êtres humains, capables de se dégrader à l’extrême, peuvent aussi se surmonter, opter de nouveau pour le bien et se régénérer, au-delà de tous les conditionnements mentaux et sociaux qu’on leur impose. Ils sont capables de se regarder eux-mêmes avec honnêteté, de révéler au grand jour leur propre dégoût et d’initier de nouveaux chemins vers la vraie liberté. »

Une telle attitude vertueuse peut avoir des conséquences sur toute la société, car les consommateurs et leurs associations sont dotés d’« un nouveau pouvoir politique » du fait de « l’interconnexion mondiale », affirme Benoît XVI dans Caritas in Veritate (§66). Il appelle à ce qu’ils soient « éduqués en permanence sur le rôle qu’ils jouent chaque jour ». Le pape François abonde en ce sens dans Laudato Si’ : « Un changement dans les styles de vie pourrait réussir à exercer une pression saine sur ceux qui détiennent le pouvoir politique, économique et social. C’est ce qui arrive quand les mouvements de consommateurs obtiennent qu’on n’achète plus certains produits, et deviennent ainsi efficaces pour modifier le comportement des entreprises, en les forçant à considérer l’impact environnemental et les modèles de production. »

Concrètement, Benoît XVI invite les consommateurs à « ouvrir d’autres voies, comme des formes de coopération à l’achat, telles que les coopératives de consommation, créées à partir du XIXème siècle grâce notamment à l’initiative des catholiques. » Ou encore à « favoriser de nouvelles formes de  commercialisation des produits en provenance des régions pauvres de la planète afin d’assurer aux producteurs une rétribution décente » en veillant à ce « que les producteurs ne reçoivent pas seulement des marges bénéficiaires supérieures mais aussi une meilleure formation, une compétence professionnelle et technologique et qu’enfin des idéologies partisanes ne soient pas associées à de telles expériences d’économie pour le développement ».

Par ailleurs, « les graves problèmes écologiques » de notre époque « requièrent un changement effectif de mentalité » lit-on dans le Compendium de la Doctrine sociale de l’Église (§486), qui invite à faire de « la recherche du vrai, du beau et du bon » les critères de consommation, d’épargne et d’investissement. Cependant, « la question écologique ne doit pas être affrontée seulement en raison des perspectives effrayantes que laisse entrevoir la dégradation environnementale ; elle doit surtout constituer une forte motivation pour une solidarité authentique de dimension mondiale. »

Le billet spirituel du Père Machenaud

Les occasions de fête autour d’un repas sont nombreuses dans la Bible. Elles disent de différentes manières la relation de Dieu à son peuple. À la manière orientale, le repas y est d’abord signe d’hospitalité et de réjouissance : Abraham le prépare pour son seigneur au chêne de mambré (Gen. 18, 7-8) ; Ragouël accueille Tobias et son compagnon de route pour le dîner (Tobie, 7) – nous verrons par la suite que ce dîner annonce un projet de mariage avec la fille de Ragouël et que ce dernier accepte de donner sa fille à Tobias. Ou encore le père du fils prodigue, tuant le veau gras (Luc, 15, 11-32). Le repas est souvent le lieu privilégié pour sceller un contrat, jusqu’à l’Alliance de dieu avec son peuple, comme la viande rôtie au feu et les pains sans levain que le peuple hébreu est invité à manger en prévision de la sortie d’Égypte et de l’esclavage pour aller en Terre promise. Enfin, les repas auxquels prend part Jésus le Christ, chez Marthe et Marie ou chez le pharisien Simon, nous montrent la proximité de Jésus-Christ avec ses contemporains et témoignent des bienfaits de dieu pour ceux qui l’accueillent. Ce lieu, ce repas, cette proximité, Jésus désire les vivre tout particulièrement. Jusqu’au dernier, la Cène, avant-goût du grand festin que nous serons amenés à partager à la fin des temps.

Le père Pierre Machenaud, prêtre et conseiller ecclésiastique de la CNAFC.