ARTICLE CNAFC: CREER DES ENVIRONNEMENTS FAVORABLES POUR DEVELOPPER LA SOLIDARITE.

Créateur de la Fête des Voisins, de l’Heure Civique et de Voisins Solidaires, Atanase Périfan réfléchit à une nouvelle initiative qui encouragerait l’échange de services entre les familles.

On parle beaucoup de solidarité, mais comment définir cette notion ?

La solidarité est un mot qui peut par fois être galvaudé. On peut lui préférer d’autres mots, comme celui de charité. Quoi qu’il en soit, il me rappelle ce que l’on apprenait en classe de troisième, quand on étudiait les différents états de la matière : liquide, solide ou gazeuse. La solidité d’une matière est due à l’interaction entre les atomes. Je crois qu’il en va de même pour la société : c’est quand il n’y a plus d’interactions entre les éléments qui la composent que celle-ci se fragilise. Or, aujourd’hui beaucoup de
gens se sentent inutiles parce qu’ils ont de moins en moins l’occasion d’être solidaires les uns des autres. la question est donc de savoir comment créer un environnement favorable pour que la solidarité
soit encouragée.

Comment des familles peuvent-elles être solidaires les unes des autres ?

À l’intérieur même de la famille, la solidarité ne s’exerce plus comme autrefois, une fête des voisins dans un quartier parisien quand on partageait la même cour de ferme. Aujourd’hui, quand on habite à Marseille, il est difficile d’accompagner au quotidien son père malade d’Alzheimer qui vit à Lille. En revanche, les familles peuvent s’aider entre elles, avec un peu d’imagination !

Quand j’étais jeune élu à Paris en 1984, nous avons subitement perdu le local d’une crèche. c’était très compliqué pour de nombreuses familles. J’ai alors proposé qu’elles s’entraident en accueillant les enfants les uns des autres une demi-journée à tour de rôle. La solution était souple et gratuite, cela a très bien fonctionné. d’autres familles forment un pédibus pour emmener leurs enfants à l’école, ou gardent les enfants d’une autre, le temps d’un week-end. Les deux ingrédients pour que cette solidarité prenne forme sont la relation et le moteur : il faut bien une personne qui lance le groupe Whatsapp des parents de l’école, qui organise une bourse aux services, ou que sais-je !

Vous avez fondé l’Heure Civique, qui encourage les solidarités de proximité, et réfléchissez aujourd’hui à en proposer une déclinaison familiale, pourquoi ?

L’heure Civique Famille viserait à démultiplier les offres de service qui existent çà et là. À mon sens, il faudrait partir des écoles, le lieu dans lequel toutes les familles ont les mêmes besoins, au même
endroit et en même temps. On pourrait organiser une grande rencontre à la rentrée, avec des panneaux ou d’autres outils. L’essentiel est de mettre les personnes en relation, en orientant les échanges sur les menus services que chacun peut rendre.

Les fêtes de fin d’année peuvent aussi devenir un lieu où les personnes se rencontrent et s’entraident, si on les organise dans ce sens… Parmi les fruits de cet esprit de solidarité, il y a l’exemple qu’il transmet aux enfants. Cela ne peut qu’orienter leur état d’esprit. J’en
ai souvent fait l’expérience : quand vous demandez à quelqu’un ce qui l’a poussé à monter une initiative ou une association tournée vers les autres, il évoque très souvent l’exemple que lui ont donné ses parents.

ARTICLE CNAFC – NOUVELLE STRATEGIE NATIONALE DES MOYENS DE PAIEMENT 2025 – 2030.

Le Conseil national des moyens de paiement a présenté sa nouvelle stratégie nationale à l’horizon 2030. Les AFC font le point.

Membre du Conseil national des moyens de paiement, la Confédération nationale des AFC (CNAFC) assistait à la conférence de presse dans laquelle cette instance a notamment souligné que sa nouvelle stratégie intègre désormais les enjeux des espèces (voir le communiqué de presse).

Il a été précisé que pour garantir la confiance dans la monnaie, la stratégie conforte le principe de libre choix des moyens de paiement pour les utilisateurs, en défendant notamment l’universalité et la pleine acceptation des espèces.

Elle vise à répondre aux transformations de l’écosystème des paiements français et international qui se sont accélérées depuis 2019 avec une rapide évolution des usages vers des paiements dématérialisés (qu’ils soient sans contact, mobiles ou instantanés), à la présence croissante de nouveaux acteurs dans la chaîne de valeur des paiements (prestataires techniques spécialisés, grandes entreprises technologiques, start-ups du paiement, etc.) mais aussi l’émergence de nouveaux risques dans un environnement international plus incertain.

Alors que la fraude qui affecte trop souvent les consommateurs est un fléau contre lequel lutte tout le système bancaire, la CNAFC insiste sur la nécessité d’assurer la sécurité maximum des moyens de paiement.  L’ergonomie des nouveaux moyens de paiement dématérialisés se doit, en particulier d’assurer cette sécurité. Ceci d’autant plus que la part prise par les consommateurs dans la chaîne des paiements a pour conséquence de faire peser sur eux une part de responsabilité du fait de leur comportement ou de leurs initiatives.

(Article ALETEIA) Avortement et idéologie du genre : la charge du cardinal Parolin à l’ONU. (La rédaction d’Aleteia, 27 septembre 2024)

Lors du sommet de l’ONU qui a donné lieu à l’adoption d’un « Pacte pour l’avenir » le 23 septembre, le cardinal Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a réaffirmé la position de l’Église quant à l’avortement et à l’idéologie du genre. « Aujourd’hui, le sentiment d’appartenance à une seule famille humaine s’estompe », a-t-il martelé.

Les Nations Unies ont adopté lundi 23 septembre un « Pacte pour l’avenir » dans lequel les dirigeants des nations signataires s’engagent, entre autres, à conduire différentes réformes et actions en faveur de la transition énergétique, la sécurité internationale ou la technologie. À cette occasion, le cardinal et secrétaire d’État du Saint-Siège Pietro Parolin a tenu à réaffirmer sa ferme opposition à la promotion de l’idéologie du genre et de l’avortement.

Devant l’assemblée, le prélat a utilisé des mots fermes, exprimant l’inquiétude du Vatican face à des mesures susceptibles de porter atteinte à la dignité humaine et à la famille. Soulignant tout d’abord la perspective d’espoir apportée par le Sommet pour l’avenir, le cardinal Parolin a souhaité exprimé les « réserves » du Saint-Siège quant aux termes adoptés par le document pour promouvoir « l’égalité des genres ».

Genre et procréation

La mesure numéro 8 du Pacte, prévoit en effet d' »assurer un accès universel aux soins de santé sexuelle et procréative et [de] faire en sorte qu’il soit possible d’exercer ses droits en matière de procréation ». « Le Saint-Siège ne considère pas l’avortement ou l’accès à l’avortement ou aux produits abortifs comme une dimension de ces termes », a martelé le cardinal Parolin en redisant ici la position de l’Église catholique. D’autre part, le terme « genre » renvoie à l’identité sexuelle biologique, c’est-à-dire soit masculine soit féminine, a réitéré le cardinal.

« Aujourd’hui, le sentiment d’appartenance à une seule famille humaine s’estompe et le rêve de travailler ensemble pour la justice et la paix semble dépassé et utopique », a conclu le cardinal, mais « il n’en est pas nécessairement ainsi s’il existe une volonté de dialogue authentique. »

ARTICLE CNAFC : UN OUVRAGE PORNOGRAPHIQUE POUR LE PRIX GONCOURT DES LYCEENS. (27/09/2024)

Un Prix Goncourt des lycéens a été créé par la FNAC et le ministère de l’Education nationale pour inviter les lycéens à lire et à débattre avec leur classe de romans sélectionnés par les membres de l’Académie Goncourt. Une cinquantaine de classes de lycéens sont ainsi invitées chaque année à primer un ouvrage.

Si on ne peut qu’être favorable au principe de l’organisation d’un tel concours qui incite les jeunes à la lecture, il apparaît que l’un des ouvrages proposés cette année décrit des scènes pornographiques, incestueuses et s’achève par un suicide.

Il est inacceptable d’en proposer la lecture à des jeunes mineurs.

Il s’agit du Club des enfants perdus de Rebecca Lighieri.

Nous invitons les familles à refuser que leurs enfants lisent cet ouvrage et à veiller et accompagner les lectures proposées à leurs enfants et adolescents.

Un ouvrage pornographique pour le prix Goncourt des lycéens (afc-france.org)

COMMUNIQUE DE PRESSE CNAFC: AVORTEMENTS : LA DETRESSE PSYCHO SOCIALE DES FRANÇAISES.

Malgré un fort désir d’enfants, le nombre d’avortements en France a encore augmenté en 2023. Les AFC alertent le gouvernement sur ces chiffres qui témoignent de la détresse psycho-sociale des femmes et des couples qui y recourent, alors que la valeur de la vie à naitre tend à s’estomper.

Le bilan des interruptions volontaires de grossesse vient d’être publié par la DREES. Le nombre d’avortements enregistrés en France en 2023, 243 623, est en hausse de 8 600 IVG par rapport à 2022 et atteint même son plus haut niveau depuis 1990.

Ce nombre témoigne d’un phénomène de société important puisque les avortements représentent près de 37,6% des naissances enregistrées (376 IVG pour 1000 naissances). A titre de comparaison, l’Allemagne a un taux de 12% (120 IVG pour 1000 naissances) et l’Italie de 16% (160 IVG pour 1000 naissances).

La France est en tête des pays européens pour le taux de recours à l’avortement.

Les Associations Familiales Catholiques rappellent que l’accueil des enfants à naître doit être ardemment défendu, et qu’il existe des alternatives à l’avortement.

Elles soutiennent un changement de politique incluant en particulier :

  • la lutte contre les facteurs de risque (pauvreté, déscolarisation) de recourir à l’IVG en cas de grossesse imprévue
  • la mise en place d’aides matérielles et financières en faveur des mères en difficultés et de leurs familles
  • la valorisation de l’accouchement sous le secret
  • le développement de l’éducation affective, relationnelle et sexuelle des plus jeunes.

L’IVG est bien plus un indicateur de détresse psycho sociale qu’un totem féministe. Une autre politique est possible.