L’1VISIBLE: DOSSIER SPECIAL DE HUIT PAGES SUR LA FAMILLE.

Ce journal comporte un dossier spécial de huit pages sur la famille (soigner son couple, la communication en famille, les enfants qui partent…).

N°150
Date : Avril -Mai 2024

Nous vous invitons à distribuer autour de vous un numéro à la fois accessible et confessant pour l’arrivée du printemps. Un dossier de 8 pages sur la famille se trouve au coeur de ce numéro.

L’1visible offre la possibilité de découvrir l’amour du Christ par des contenus positifs et accessibles : ne gardons pas ce trésor pour nous, partageons-le !

Il est toujours possible de commander le numéro de Pâques (par mail : contact@l1visible.com) avec un dossier exclusif sur les esprits.

Trois pistes pour donner du sens au stage de 3ème de son enfant. (Caroline Moulinet pour ALETEIA)

« Croire que le stage de troisième n’apporte rien est une erreur : c’est une opportunité pour le jeune de mettre un pied dans l’univers professionnel et de l’observer avec ses yeux à lui », affirme Alix de Quillacq.

En classe de quatrième ou de troisième, l’adolescent doit réaliser un stage d’une semaine. Cette étape fait partie de son orientation, un passage obligé qui pousse les parents à investir la question. En effet, le jeune se sent en général bien loin de la vie professionnelle. Une courte semaine à la fin du trimestre, le stage de troisième sert-il vraiment à quelque chose ? Comment ces cinq petits jours peuvent-ils apporter quelque chose dans la vie d’un adolescent ?

1TROP COURT POUR PORTER DU FRUIT ? PAS SI SÛR !

Professionnelle de l’orientation depuis plus de dix ans et auteur du livre “Face aux choix d’orientation, parents et éducateurs, libérez votre pouvoir d’agir !” (Quasar), Alix de Quillacq explique : « Vers quinze ans, les adolescents ont une vision de la vie professionnelle essentiellement par les yeux de leurs parents. Croire que le stage de troisième n’apporte rien est une erreur : c’est une opportunité pour le jeune de mettre un pied dans l’univers professionnel et de l’observer avec ses yeux à lui. »

Pourtant, trouver quoi faire pendant une courte semaine, alors que tous les élèves cherchent en même temps le fameux stage, peut relever du parcours du combattant. Les parents sont alors tentés de réaliser les démarches à la place de leur enfant, rédiger la lettre de motivation ou activer tout leur réseau. Le jeune gagne pourtant à y mettre du sien. Alix de Quillacq explique : « Ce stage correspond à la première fois que le jeune passe du monde scolaire au monde professionnel. Il est bon qu’il se décarcasse pour trouver son stage, et qu’il ose sortir des sentiers battus, quitte à aller vers quelque chose qui l’intéresse moins. Par exemple, si son père est médecin, le jeune a déjà entendu parler des journées d’un médecin. Aller faire son stage chez un collègue du père sera moins riche que d’aller chez un ébéniste, un ingénieur, dans le monde du spectacle ou tester un logiciel 3D chez un graphiste. »

2NE PAS CHERCHER L’ACTION, MAIS L’HUMAIN

Ce premier stage n’est pas une occasion de trouver ce qui aura le plus d’attrait sur un futur CV. « L’objectif du stage de troisième est une mise en mouvement, une ouverture qui permet au jeune d’apprendre une posture », explique la professionnelle de l’orientation. « On ne parle pas de la même façon à un adulte dans le monde professionnel qu’à un copain. Beaucoup de jeunes ont besoin d’apprendre le savoir-être professionnel : connaître les codes vestimentaires du secteur, regarder dans les yeux, dire Bonjour Monsieur, Bonjour Madame, savoir s’intéresser et poser des questions. »

Il ne faut pas chercher l’action, mais l’humain. L’orientation est le fruit des expériences, ce n’est pas une démarche intellectuelle.

Même si les questions posées ne sont pas les plus pertinentes, l’intérêt que montre le jeune permet aux adultes de lui faire découvrir un monde qui lui est encore inconnu. D’autant que le stage de troisième n’est plus une garderie, bon nombre d’entreprises proposent des parcours qui permettent aux adolescents de discuter avec plusieurs interlocuteurs. « Il ne faut pas chercher l’action, mais l’humain. L’orientation est le fruit des expériences, ce n’est pas une démarche intellectuelle », explique Alix de Quillacq.

3DONNER LE MEILLEUR DE SOI-MÊME DANS LE TRAVAIL

Les adolescents vont découvrir des personnes qui aiment leur travail et en parlent positivement. « Ils vont découvrir une diversité, d’autres jeunes sympas qui aiment ce qu’ils font : ce stage va élargir leur regard. A leur âge, ils ont besoin de voir qu’on peut être content d’aller travailler », encourage Alix de Quillacq. 

Le stage de troisième est donc une première occasion pour l’adolescent de mettre un pied dans le monde des adultes, de découvrir, d’expérimenter et ainsi, de développer son estime de lui-même. Plus tard, il sera appelé à apporter sa pierre à l’édifice et à trouver un lieu pour donner le meilleur de lui-même. 

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 11 mars 2024: Les AFC s’opposeront par tous les moyens à l’aide à mourir annoncée par Emmanuel Macron.

Le président de la République a donné dimanche 10 mars, dans une interview à La Croix et à Libération, les contours du projet de loi « fin de vie » qui devrait être présenté dans peu de temps en Conseil des ministres.


Ce projet ouvre à la fois le suicide assisté et l’euthanasie pour des malades en fin de vie à court ou moyen terme, conscients et atteints de souffrances physiques ou psychiques réfractaires. L’administration de la mort est appelée « aide à mourir ». La décision serait prise par une équipe médicale à la demande du patient. Les soins palliatifs seraient renforcés et présentés fin mars dans une « stratégie décennale ».


Les Associations Familiales Catholiques constatent que toutes les propositions et les mises en garde des soignants de soins palliatifs sont restées lettre morte. Les professionnels de ce secteur, qui accompagnent au quotidien des dizaines de milliers de malades avec une connaissance fine des besoins et des attentes des patients en fin de vie, n’ont pas été écoutés.
Elles sont alarmées par le détournement du sens des mots : « loi de fraternité » pour mettre fin à la vie des grands malades et « aide à mourir » au lieu d’euthanasie et de suicide assisté alors que le président affirme que cette loi ne contient ni euthanasie, ni suicide assisté. Mais aussi l’emploi de l’expression « être accompagné » en lieu et place « d’être euthanasié ». Où est la fraternité alors que le système de santé et l’hôpital sont en crise
profonde ? Ils peinent à remplir leurs missions.

Les Français affirment, pour 51% d’entre eux, « avoir un accès « compliqué, long ou partiel » aux services de soins. Un Français sur 10 dit n’avoir accès à aucun médecin. (Sondage Elabe pour Les Echos, janvier 2023). Comment ne pas imaginer qu’il sera plus, simple, plus rapide et moins onéreux de recourir à la mort plutôt qu’aux soins jusqu’au bout ?


Les AFC sont particulièrement indignées de la possibilité, décrite par Emmanuel Macron, que le médicament létal puisse être administré par un proche de la personne malade. C’est introduire au sein même de la famille des conflits irréconciliables entre ceux des proches qui auront voulu accélérer la mort et ceux qui s’y seront opposés. Combien de souffrances cette loi apportera-t-elle aux familles déjà éprouvées par le décès ? Comment peut-on avoir imaginé une telle disposition autorisant les Français à se suicider les uns les autres ?


Un « cadre strict » serait proposé pour « ouvrir un possible », alors que nul ne peut ignorer que tous les cadres stricts inscrits dans la loi sont amenés à voler en éclat au fil du temps. (Voir le film « Les souffrances cachées de l‘euthanasie » disponible sur Youtube.)


On ne bafoue pas impunément la conscience d’une partie importante de la population sans entrainer des clivages et des oppositions majeurs particulièrement délétères alors que la société française est déjà sous forte tension.


Les Associations Familiales Catholiques appellent à une prise de conscience des enjeux liés à ce projet de loi, en particulier en regardant les dérives des pays qui y ont déjà recours, et à développer un modèle français fondé sur les soins palliatifs qui sont la seule vraie réponse aux souffrances en fin de vie.


Par ce Communiqué de Presse les AFC annoncent qu’elles s’opposeront par
tous les moyens possibles aux dérives annoncées.

Communique-de-Presse-Les-AFC-sopposent-a-laide-a-mourir.pdf (afc-france.org)

PARTAGER ET DIFFUSER LE FILM: LES SOUFFRANCES CACHEES DE L’EUTHANASIE.

Documentaire – Les souffrances cachées de l’euthanasie (youtube.com)

Dans le contexte du débat sur l’aide active à mourir, les AFC présentent un
documentaire tourné en Belgique avec la participation de professionnels de
santé qui vivent directement les conséquences de la loi sur l’euthanasie
votée en 2002.


Que trouve-t-on dans le documentaire ?
Il a été conçu comme un recueil de témoignages de soignants confrontés à
l’euthanasie et à ses conséquences depuis plusieurs années. Les personnes
interrogées dans le documentaire sont :

Le professeur Timothy Devos, hématologue, référent des soins
palliatifs,

Le Dr An Haekens, psychiatre pour personnes âgées,

Éric Vermeer, infirmier en soins palliatifs, psychothérapeute et éthicien

François Truffin, infirmier en soins palliatifs,
ainsi que Jean-Paul Van de Walle, conseiller juridique.

Quel est l’objectif de ce documentaire ?
La volonté du réalisateur est de faire parler, sans tabou, des soignants et
experts aux charismes divers dans un pays qui a légalisé l’euthanasie il y a vingt
ans. Les expériences vécues renvoient aux questions de liberté de la personne
et de la dignité, mais dévoilent aussi les conséquences moins connues de
l’euthanasie : celles des souffrances collatérales qui continuent chez les
proches comme chez les tiers soignants…


« Le recul sur la loi en Belgique permet de se rendre compte d’une chose
effroyable, c’est que l’euthanasie ne supprime pas les souffrances, mais les
déplace sur les proches et les soignants. » – Benoît Hautier.

L’ADORATION EN COUPLE – PODCAST.

Jour 10 – L’adoration en couple – Hozana

Texte de l’audio 

Aujourd’hui, le CLER nous livre ce témoignage sur la grâce de l’adoration  :

« Je voudrais témoigner de la chance de connaître et de vivre des temps d’Adoration en couple. Ainsi notre amour si limité peut s’abreuver à l’amour inconditionnel et sans limite du Christ. Par hasard ou par providence, nous avons commencé à Adorer en couple le Seigneur, grâce à la mise en place d’une Adoration perpétuelle sur le sanctuaire près de chez nous.

Et J’ai expérimenté la transformation de mon amour pour mon mari. Et je ne peux le garder pour moi.

Nous avions plein de bonnes raisons d’aller à cette proposition d’adoration ! Prier pour les familles, les couples, les vocations, l’Eglise et notre propre famille. Nous qui y allions par devoir ou pour mon mari pour me faire plaisir … Nous n’y allions pas pour nous … Nous n’attendions rien d’autre que de faire notre « bonne action » et nous avions de quoi prier. Mais jamais j’imaginais que mon amour pour mon mari allait être autant transformé ! Jamais je n’imaginais que notre amour avait besoin d’être sauvé !

En fait, le Seigneur nous attendait comme Il sait si bien le faire, de façon discrète, sans jamais nous forcer et avec beaucoup de patience et de délicatesse …

En couple, seul, au milieu de la nuit, depuis 12 ans, nous allons 1h/semaine, face à face avec le Christ. Nous avons expérimenté qu’au-delà de nos discours, de nos prières, cette longue et silencieuse présence a permis au Seigneur de nous inonder de son propre amour.

Le Seigneur a réussi à transformer totalement mon regard sur mon mari, sur notre amour. Il m’a comme donné Son regard et mon amour s’en ai trouvé apaisé. Je sens que je me détache peu à peu de ce qu’on peut appeler un amour hors sol, idéalisé, et je m’ancre peu à peu dans un amour incarné et désintéressé : au lieu de ne voir que les défauts de mon mari, je vois ses qualités. Les reproches ne sont plus si prégnants, l’important devient naturellement le bonheur de mon mari. Cela nous réjouit. Et même si bien souvent le sommeil nous guette, le Seigneur arrive à nous unir en profondeur, comme s’Il unissait nos vies « spirituelles », nos âmes, bien au-delà des mots, au-delà de nos intelligences, au-delà de nos corps.

Ainsi je peux dire que mon amour pour mon mari a été purifié, renforcé, vivifié, renouvelé par le Seigneur. Tout s’est fait en douceur, cet amour transformé n’est pas issu de mon propre travail mais m’a été vraiment donné par le Christ. Comme le dit saint Paul « Laissez-vous transformer par le Christ » , c’est vraiment une libération et joie pour l’Eternité.»

Prière

Prions pour que les couples se laissent transformer par l’amour de Jésus et puissent regarder leur conjoint avec le regard et l’amour du Christ.

Prière pour notre famille (Dominicaines d’Estavayer-Le-Lac)

Seigneur, Fais de notre famille le lieu de Ton amour. Qu’il n’y ait pas d’injure puisque Tu nous donnes la compréhension. Qu’il n’y ait pas d’amertume puisque Tu nous bénis. Qu’il n’y ait pas d’égoïsme puisque Tu nous encourages. Qu’il n’y ait pas de rancœur puisque Tu nous donnes le pardon. Qu’il n’y ait pas d’abandon puisque Tu es avec nous. Que nous sachions marcher jusqu’à Toi dans notre vie de tous les jours. Fais de nous, Seigneur, ce que Tu désires ; Aide-nous à nous orienter vers Ton chemin. Que nous donnions chacun le meilleur de nous-mêmes pour être heureux en famille. Amen Marie et Joseph, Sainte famille, priez pour nous.