PRIER POUR LA VIE : NOTRE COMMUNAUTE DE PRIERE SUR HOZANA.ORG.

Depuis plusieurs années déjà, le Réseau Vie anime une communauté de prière sur le site Hozana.org

Chaque semaine, les membres sont invités à méditer sur un extrait de texte du magistère de l’Église catholique, puis à prier pour la vie selon une prière créée par Jean-Paul II.

S’engager pour la vie, c’est indissociablement prier, se former et agir. Notre communauté Hozana vous propose de vous former et de prier pour que votre action soit pertinente et féconde.

Rejoignez dès maintenant cette communauté. Vous pourrez vous désinscrire très facilement si vous changez d’avis.

Prions pour la vie humaine avec les papes – Hozana

POUR VOUS AIDER DANS VOTRE RECHERCHE D’EMPLOI: PLANIT ACTIONS PLUS.

Soutenue par le diocèse de Lyon, une équipe de 12 accompagnateurs bénévoles expérimentés, se met à votre disposition pour vous accompagner dans votre recherche d’emploi.

Pendant 4 mois, tous les mardis, nous vous proposons de suivre un programme complet. Il débute par un Bilan de Compétences en groupe et se poursuit par des ateliers pratiques. Vous pourrez ainsi valider votre projet professionnel, préciser un projet alternatif et vous entraîner sur les techniques de recherche, rencontrer un spécialiste du management de transition, de la chasse de tête, de l’intérim cadres, du développement réseau, de LinkedIn, prospecter sur un salon professionnel…

La 22° session se déroulera du mardi 4 mars 25 au 17 juin 2025au Domaine St Joseph, à Ste-Foy-lès-Lyon.

Pour en savoir plus : http://planitactions.fr. Pour vous inscrire, envoyez votre CV à : planitactions@gmail.com.

Petite participation aux frais.

Pour toute information complémentaire tel: 07-81-90-51-38

DENOMINATION « VIANDE VEGETALE », RIEN NE VOUS CHOQUE ?

La demande des consommateurs pour des substituts végétaux à la viande s’est accrue ces dernières années. « Saucisses », « jambons » ou encore « steaks », composés de soja (tofu, tempeh), de seitan (protéines de blé) et de légumes secs (pois, lentilles, haricots secs) sont proposés pour satisfaire cette tendance. Ces produits cherchent à imiter les caractéristiques organoleptiques de la viande (aspect, goût, texture).

Les considérant comme du plagiat, l’interprofession de la viande et du bétail estime que ces offres, utilisant des dénominations relatives aux offres carnées, sont susceptibles de créer de la confusion. Elle demande aux pouvoirs publics de légiférer pour empêcher l’utilisation du lexique boucher et charcutier pour des produits ne comportant pas de viande.

Etat du droit

En France, plusieurs décrets successifs ont cherché à établir une liste de dénominations réservées aux produits animaliers, interdisant leur utilisation aux produits à base de protéines végétales. Mais ces décrets se sont heurtés aux dispositions de l’étiquetage des denrées alimentaires, qui est régi par le droit de l’Union européenne (UE) depuis le début des années 1990. En effet, au sein de l’UE, la dénomination des produits végétaux par des termes traditionnellement réservés à la viande animale est autorisée, sauf pour les équivalents végétaux de produits à base de lait animal (yaourt, fromage, etc.).

Saisie d’une question préjudicielle, la Cour de justice de l’Union européenne a d’ailleurs confirmé, le 4 octobre 2024, que la France n’avait pas le droit d’interdire aux fabricants d’alternatives végétales à la viande d’utiliser ces termes. Elle estime en effet qu’« Un État membre ne saurait empêcher, par une interdiction générale et abstraite, les producteurs de denrées alimentaires à base de protéines végétales » d’utiliser des « noms usuels ou (des) noms descriptifs ».

La cour souligne cependant que, si l’interdiction de « noms usuels » est prohibée, il appartient aux États d’adopter, le cas échéant, une définition légale spécifique à une denrée. Ainsi, les « viandes hachées » font l’objet de règles très précises (a minima 99 % de viande et moins de 1 % de sel), de même que les produits laitiers.

Il ne pourrait donc y avoir de réponse à la revendication de l’interprofession de la viande qu’au niveau européen, ou par le biais de la définition légale de produits carnés par le législateur français.

La position des AFC : un choix libre et éclairé des consommateurs

En tant qu’association nationale de consommateurs agréée, la CNAFC estime ne pas avoir à effectuer la promotion de l’alimentation carnée ou végétale, ni à prendre position en faveur de l’une d’elles au détriment de l’autre. Les familles doivent demeurer libres de leur choix alimentaire, s’effectuant dans un environnement transparent, de manière à réaliser des arbitrages libres et éclairés quant à leur consommation.

Concernant la notion de transparence primordiale, la CNAFC rappelle la nécessité d’établir une distinction claire entre les offres carnées et végétales. Elle considère que l’utilisation du lexique des bouchers et charcutiers, accolé au terme « végétal » pour nommer les substituts végétaux à la viande, est susceptible de créer de la confusion avec les produits alimentaires carnés.

La CNAFC déplore ainsi que les consommateurs doivent faire preuve d’une vigilance accrue devant une pratique commerciale susceptible de les induire en erreur sur la nature du produit, les substituts végétaux de viande étant de surcroît vendus à un prix souvent plus élevé que les produits carnés.

Elle souligne, par ailleurs, qu’en gommant un antagonisme évident entre deux termes, l’utilisation de l’appellation « viande végétale » ait vocation à valoriser l’adjectif « végétal », laissant penser aux consommateurs que les substituts végétaux à la viande seraient égaux, voire supérieurs, aux carnés à tous égards (écologique, nutritionnel et gustatif).

Enfin, il est important de préserver le sens des mots afin d’éviter les dérives linguistiques. La CNAFC encourage ainsi le législateur à adopter des dénominations légales spécifiques aux denrées carnées, applicables aux produits commercialisés en France.

Annexe – Réflexion de la CNAFC

Dénomination : « viande végétale », rien ne vous choque ?

ARTICLE CNAFC : CONSOMMER UNE RESPONSABILITE MORALE.

Acte quotidien pour les familles, la consommation implique une responsabilité morale. L’éclairage de la Doctrine Sociale de l’Eglise.

Ce qu’en dit la Doctrine sociale de l’Eglise

Certes, le diagnostic est sombre : « Étant donné que le marché tend à créer un mécanisme consumériste compulsif pour placer ses produits, les personnes finissent par être submergées, dans une spirale d’achats et de dépenses inutiles », écrit François dans Laudato Si’ (§203-206). Pour le pape, l’être humain, pris dans l’engrenage du « paradigme techno-économique » moderne, court le risque de perdre son discernement et son libre arbitre. Le pape fustige encore « l’égoïsme collectif » et la perte de sens de notre société : « plus le cœur de la personne est vide, plus elle a besoin d’objets à acheter, à posséder et à consommer. » Heureusement, l’encyclique se veut aussi pleine d’espérance : « Les êtres humains, capables de se dégrader à l’extrême, peuvent aussi se surmonter, opter de nouveau pour le bien et se régénérer, au-delà de tous les conditionnements mentaux et sociaux qu’on leur impose. Ils sont capables de se regarder eux-mêmes avec honnêteté, de révéler au grand jour leur propre dégoût et d’initier de nouveaux chemins vers la vraie liberté. »

Une telle attitude vertueuse peut avoir des conséquences sur toute la société, car les consommateurs et leurs associations sont dotés d’« un nouveau pouvoir politique » du fait de « l’interconnexion mondiale », affirme Benoît XVI dans Caritas in Veritate (§66). Il appelle à ce qu’ils soient « éduqués en permanence sur le rôle qu’ils jouent chaque jour ». Le pape François abonde en ce sens dans Laudato Si’ : « Un changement dans les styles de vie pourrait réussir à exercer une pression saine sur ceux qui détiennent le pouvoir politique, économique et social. C’est ce qui arrive quand les mouvements de consommateurs obtiennent qu’on n’achète plus certains produits, et deviennent ainsi efficaces pour modifier le comportement des entreprises, en les forçant à considérer l’impact environnemental et les modèles de production. »

Concrètement, Benoît XVI invite les consommateurs à « ouvrir d’autres voies, comme des formes de coopération à l’achat, telles que les coopératives de consommation, créées à partir du XIXème siècle grâce notamment à l’initiative des catholiques. » Ou encore à « favoriser de nouvelles formes de  commercialisation des produits en provenance des régions pauvres de la planète afin d’assurer aux producteurs une rétribution décente » en veillant à ce « que les producteurs ne reçoivent pas seulement des marges bénéficiaires supérieures mais aussi une meilleure formation, une compétence professionnelle et technologique et qu’enfin des idéologies partisanes ne soient pas associées à de telles expériences d’économie pour le développement ».

Par ailleurs, « les graves problèmes écologiques » de notre époque « requièrent un changement effectif de mentalité » lit-on dans le Compendium de la Doctrine sociale de l’Église (§486), qui invite à faire de « la recherche du vrai, du beau et du bon » les critères de consommation, d’épargne et d’investissement. Cependant, « la question écologique ne doit pas être affrontée seulement en raison des perspectives effrayantes que laisse entrevoir la dégradation environnementale ; elle doit surtout constituer une forte motivation pour une solidarité authentique de dimension mondiale. »

Le billet spirituel du Père Machenaud

Les occasions de fête autour d’un repas sont nombreuses dans la Bible. Elles disent de différentes manières la relation de Dieu à son peuple. À la manière orientale, le repas y est d’abord signe d’hospitalité et de réjouissance : Abraham le prépare pour son seigneur au chêne de mambré (Gen. 18, 7-8) ; Ragouël accueille Tobias et son compagnon de route pour le dîner (Tobie, 7) – nous verrons par la suite que ce dîner annonce un projet de mariage avec la fille de Ragouël et que ce dernier accepte de donner sa fille à Tobias. Ou encore le père du fils prodigue, tuant le veau gras (Luc, 15, 11-32). Le repas est souvent le lieu privilégié pour sceller un contrat, jusqu’à l’Alliance de dieu avec son peuple, comme la viande rôtie au feu et les pains sans levain que le peuple hébreu est invité à manger en prévision de la sortie d’Égypte et de l’esclavage pour aller en Terre promise. Enfin, les repas auxquels prend part Jésus le Christ, chez Marthe et Marie ou chez le pharisien Simon, nous montrent la proximité de Jésus-Christ avec ses contemporains et témoignent des bienfaits de dieu pour ceux qui l’accueillent. Ce lieu, ce repas, cette proximité, Jésus désire les vivre tout particulièrement. Jusqu’au dernier, la Cène, avant-goût du grand festin que nous serons amenés à partager à la fin des temps.

Le père Pierre Machenaud, prêtre et conseiller ecclésiastique de la CNAFC.

BIBLIOTHEQUE DES AFC A ECULLY (MODIFICATION DES HORAIRES).

Venez nous découvrir ou nous retrouver à la bibliothèque des AFC (Associations Familiales Catholiques) au 8 rue Luizet à Ecully.

Vous y trouverez des livres pour tous les âges et des nouveautés ! Vous pouvez d’ores et déjà consulter le catalogue et faire votre choix avant de vous déplacer !

La bibliothèque est ouverte (sauf vacances scolaires) :

  • Mercredi après-midi de 14h30 à 16h30,
  • Samedi matin de 10h à 12h

Hélène Roizard 06 16 93 94 49

biblioafc69@gmail.com