Suite à l’article du Figaro faisant « fuiter » un document de travail de la HAS
puis à la « mise au point » de la HAS ce vendredi 13 décembre, les AFC
demeurent extrêmement inquiètes quant à ces prémices de mesures qui ne
vont absolument pas dans le sens de la protection des mineurs.
Les Associations Familiales Catholiques condamnent fermement les
propositions de la Haute Autorité de Santé concernant les parcours de
transition des personnes éprouvant une dysphorie de genre.
Il n’est pas acceptable que des mineurs de 16 ans puissent accéder à ces
transitions de genre alors que leurs parents s’y opposent, ni que ceux-ci
puissent voir mis en cause leurs droits et leur autorité de parents dans un tel
cas.
La mise en œuvre de parcours de transition de genre n’est pas anodine, elle a
des caractères irréversibles et met en jeu la santé des personnes concernées.
Il serait paradoxal que la France s’engage dans cette voie alors qu’un certain
nombre de pays pionniers en la matière comme la Suède, la Norvège, le
Danemark, la Finlande et le Royaume-Uni, font maintenant machine arrière en
réduisant fortement l’accès aux traitements hormonaux pour les mineurs.
Les Associations Familiales Catholiques demandent aux pouvoirs publics non
seulement de ne pas encourager la transition de genre des mineurs, mais de
ne pas permettre l’accès aux traitements hormonaux ou chirurgicaux avant la
majorité comme la proposition de loi votée le 29 mai dernier au Sénat en
première lecture y invite.
Les AFC encouragent les parents à accueillir ce type de demande sans y céder
en privilégiant une écoute attentive et un accompagnement psychologique de
leur enfant. Ce sont également les recommandations de l’Académie de
médecine dans son avis du 25 février 2022.
Les transitions médicalisées (bloqueurs de puberté et hormonothérapies
croisées) sont en partie irréversibles et ne restent pas sans conséquences
pour la santé. Il est nécessaire de consulter des spécialistes compétents et
objectifs qui ne soient pas soumis à des lobbys influents. Tel n’a pas été le cas
du groupe d’experts de la Haute Autorité de Santé qui a réuni en grande
majorité des militants transactivistes, des professionnels adeptes de ces
revendications et des personnes transexuelles, au mépris de l’affichage
d’indépendance de cette instance.
Les AFC demandent que la France rejoigne la prudence des pays nordiques et
du Royaume Uni afin de mieux protéger les jeunes mineurs de décisions qui
impacteraient définitivement leur santé, leur sexualité et leur fécondité.