LETTRE OUVERTE AUX CANDIDATS AUX ELECTIONS LEGISLATIVES (CNAFC) : LES AFC DETAILLENT 15 PROPOSITIONS POUR LES FAMILLES.

La fédérations des AFC du Rhône a soumis sous forme de questionnaire ces 15 propositions aux différentes fédérations des mouvements politiques du Rhône.

La dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par le Président de la République le 9 juin dernier, provoque de nouvelles élections législatives, qui se tiendront les 30 juin et 7 juillet 2024.

Les AFC, en tant que représentants des familles, prennent leur part au débat et ont adressé ce mercredi 12 juin une lettre ouverte à tous les candidats aux élections législatives.

Ce courrier comprend notamment 15 propositions au sujet de la démographie, de la santé, de l’enfance, du pouvoir d’achat et de la société, qu’elles souhaitent voir prises en compte dans les programmes électoraux et mises en œuvre par la suite.

Lettre ouverte aux candidats aux élections législatives

Madame, Monsieur,

Vous qui candidatez aux élections législatives, vous aurez peut-être à rejoindre l’un des 577 sièges de l’Assemblée nationale. Il vous appartiendra alors de participer de manière active à la destinée de notre pays.

La qualité du travail démocratique est plus que jamais, une nécessité impérieuse ; les Françaises et les Français ont très clairement exprimé leur attente en la matière ce dimanche 9 juin 2024.

La place de la famille dans la société est une question trop souvent, sinon oubliée, à tout le moins cantonnée à des questions financières dans le débat public.

Les Associations Familiales Catholiques qui portent la voix de toutes les familles depuis 1905 vous exhortent à prendre en considération les 15 points suivants dans vos programmes et à les mettre en œuvre le moment venu.

Concernant la démographie, la crise que connaît la France depuis 1974 est due à une natalité inférieure au taux de renouvellement naturel de la population. Les contraintes de garde et les charges financières des ménages n’ont rien facilité. Le modèle social Français étant basé sur la solidarité intergénérationnelle, la chute de la natalité crée un problème réel sur les modalités de financement. Pour y faire face, la natalité doit être accompagnée pour permettre aux couples ayant un projet parental de le mener à bien. Cela passe par :

         1. La mise en place d’un congé court d’un an indemnisé à hauteur de 75% du salaire ;

         2. La revalorisation de la Prestation Parentale d’Education (PreParE) pour passer de 482 à 1100 euros par mois pour le parent qui fait le choix d’un congé parental long du 1er au 3ème anniversaire de l’enfant ;

 3. Le choix rendu aux familles de leur organisation en permettant un partage égal du congé entre les deux parents.

Concernant la santé, le système Français est exsangue et peine à rendre les services promis et attendus. Les déserts médicaux, y compris citadins, se sont fortement développés, continuant à créer des déséquilibres forts dans la population. L’accès aux soins depuis l’anténatal jusqu’à la mort naturelle se doit d’être facile, général et reflet de notre fraternelle générosité. Nous souhaitons ainsi :

             4. La mise en place dans chaque hôpital d’un service de soins palliatifs, accompagné d’un droit opposable à leur accès, et le respect de l’équilibre de la loi Claeys-Léonetti ;

             5. La possibilité d’accéder à un médecin généraliste référent pour tous les Français ;

             6. La garantie de l’indisponibilité du corps humain, et la contribution à l’interdiction mondiale de la Gestation Pour Autrui (GPA).

    Concernant l’enfance, la protection et l’éducation doivent revenir au centre des préoccupations des adultes. La jeunesse d’aujourd’hui forme le monde de demain, et toute l’attention doit être portée sur cet état de vie en croissance. Nous demandons :

             7. Un recentrage des enseignements scolaires sur les matières fondamentales et la remise en place de méthodes pédagogiques éprouvées ;

             8. Le respect de la liberté d’enseignement et du choix des familles ;

             9. Une réforme structurelle de l’Aide Sociale à l’Enfance pour une meilleure prise en charge des mineurs qui lui sont confiés.

             10. L’empêchement réel de l’accès aux sites pornographiques par les mineurs, la lutte effective contre l’usage des écrans à l’école et au collège, et un meilleur encadrement des réseaux sociaux accessibles aux jeunes à défaut de leur suppression.

    Concernant le pouvoir d’achat, les familles ont particulièrement contribué à l’effort collectif des dernières années, en particulier du fait de la diminution des prestations sociales. Les politiques familiales méritent définitivement d’être considérées comme un investissement, et non une simple charge. Il conviendrait dans un avenir proche de procéder :

               11. Au relèvement du plafond du quotient familial à 2500 EUR par demi-part ;

               12. A la suppression de la mise sous conditions de ressources des allocations familiales et indexer leur évolution en se basant sur celle des salaires ;

               13. Au strict respect du budget de la branche famille (CNAF) de la sécurité sociale, en lui garantissant le bénéfice de ses propres excédents budgétaires.

      Concernant la société, et en particulier la famille durable, le noyau constitué par le couple est un véritable ciment social, vecteur d’une grande stabilité. Pour la préserver, nous prônons des mesures visant :

                 14. Le renforcement du mariage civil par rapport aux autres modalités d’union ;

                 15. Le développement de la préparation à la conjugalité et d’accompagnement pour les couples en difficultés.

        Ces différentes mesures nécessiteront votre implication dans la préparation de propositions de Loi ou le soutien à des projets de cette nature. Ces dispositions s’inscrivent dans une compréhension de la famille qui n’est pas exclusivement un objet fiscal mais bien la structure fondamentale de la société Française.

          Les familles sont une promesse d’avenir pour la société. Les jeunes générations ont besoin de se projeter dans un modèle positif de famille, adapté aux évolutions de notre société et préparant un avenir meilleur pour nos enfants. Les AFC souhaitent vous accompagner dans ce moment particulier de la campagne et se tiennent à votre disposition.

          Investir dans la famille, c’est rebâtir la confiance et préparer l’avenir. Nous voulons compter sur vous !

          Lettre ouverte aux candidats aux élections législatives (afc-france.org)

           ÊTRE PARENT, UN DEFI PERMANENT ! Parcours en ligne pour les parents

          Vous vous sentez régulièrement dépassé dans votre rôle de parent ?

          Le débordement des émotions de vos enfants vous déstabilise et vous ne savez pas comment réagir ?

          Vous vous épuisez à répéter toujours les mêmes choses sans grand résultat ?

          Si vous vous reconnaissez dans l’une de ces affirmations, découvrez nos 2 nouveaux parcours de formation 100% en ligne !

          Ces nouveaux parcours prennent appui sur l’expérience que nous avons acquise depuis 10 ans dans nos ateliers en présentiel. 

          Expérimentez en totale autonomie une nouvelle façon de communiquer avec vos enfants / vos ados afin de vous sentir plus serein dans votre rôle de parent.

          Ce parcours comprend :

          🖥️ 6 modules e-learning

          🎥 Des vidéos, des quiz et des exercices pratiques 

          🧰 Des outils concrets et applicables au quotidien

          📖 Un livret pédagogique  

          🎓 Un certificat de réussite

          C’est une opportunité d’accéder à des outils concrets expérimentés avec succès par des milliers de parents dans le monde pour favoriser des relations de qualité au quotidien avec leurs enfants !

          Parcours en ligne pour les parents – Maison Familya de Lyon (familya-lyon.fr)

          A FAIRE EN FAMILLE CET ETE : Raconte-moi l’histoire de ta vie : un concours d’écriture intergénérationnel !

          Les grands-parents se livrent, les enfants écrivent. C’est le thème du concours organisé par les AFC en partenariat avec Famille chrétienne, Ictus Voyages et Famileo pour favoriser le développement des relations familiales entre les générations.

          Renforcer les liens entre les générations

          Les petits-enfants sont invités à recueillir, à l’occasion de plusieurs échanges avec eux, les mémoires de leur grand-père ou de leur grand-mère, et à les rédiger sous la forme d’un entretien, ou d’un récit de vie. Faire mémoire d’une histoire familiale invitera grands-parents et petits-enfants à enrichir et à consolider leurs liens, et à favoriser la transmission d’expériences de vie où les jeunes générations auront ensuite à cœur de s’enraciner.

          Le dialogue pourra s’amorcer par la relation des souvenirs d’enfance, des études et du parcours des grands-parents, leurs métiers, l’histoire de leur rencontre, les anecdotes marquantes de la vie de famille etc.  Les plus âgés trouveront ainsi l’occasion de mesurer l’importance de leur rôle auprès de leurs descendants. Les jeunes (re)découvriront à leur tour combien leur grand-père et leur grand-mère recèlent des trésors !

          De nombreux prix pour les lauréats

          Un jury composé de 7 membres sera mandaté pour sélectionner le(s) meilleur(s) récit(s), et attribuer les prix aux gagnants. Le meilleur écrit recevra dix exemplaires de son ouvrage imprimé par les soins de la Confédération des A.F.C. pour promouvoir auprès du grand public un témoignage de vie enrichissant pour tous.

          Parmi les autres récompenses figurent un voyage offert par Ictus Voyages pour un jeune âgé de 16 ans au plus, à valoir sur un séjour à Rome « grands-parents/petits-enfants » si le jeune voyage avec un grand-parent (avant le 31 décembre 2025), trois abonnements intégraux (magazine et web) d’un an à Famille chrétienne, et trois « box Famileo » avec six mois d’abonnement.

          Comment participer ?

          Le concours Raconte-moi l’histoire de ta vie est gratuit est ouvert à tous à partir de 15 ans. Les jeunes écrivains ont jusqu’au 31 octobre 2024 pour remettre deux exemplaires de leur participation (une vingtaine de pages) à l’adresse suivante : Confédération nationale des A.F.C. 28 place Saint-Georges, 75009 Paris ainsi qu’un envoi par courriel à concours@afc-france.org

          Toutes les informations relatives au concours sont disponibles et téléchargeables : REGLEMENT DU CONCOURS

          Les participants qui désirent recevoir par courrier électronique des nouvelles du concours et des conseils pour l’élaboration et la rédaction de leur écrit peuvent s’inscrire via le formulaire suivant.

          Contact : concours@afc-france.org

          (ARTICLE CNAFC) LE SPORT, UNE PUISSANTE ECOLE DE VIE.

          Pratiqué en amateur, en professionnel ou à un très haut niveau, le sport est une puissante école de vie. Interview de deux grands connaisseurs du monde du sport.

          Les vertus véhiculées par le sport sont nombreuses. Certaines vous touchent-elles en particulier ?

          Philippe Gonigam Je retiens la logique de paix. Le mouvement sportif est porteur de quelque chose de fantastique dans ce domaine : le 19 juillet prochain, une semaine avant les Jeux, démarrera la trêve olympique. Cette trêve qui existait déjà dans la Grèce Antique a été réintroduite dans les années 1990 et fait aujourd’hui l’objet d’une résolution des Nations-Unies. La guerre en Ukraine a d’ailleurs démarré une semaine après la fin des Jeux d’hiver. Ce mouvement sportif qui réunit l’ensemble des peuples est l’occasion de montrer que l’on est capable, sur un temps donné et sur une décision commune, d’être en situation de paix – même si celle-ci est évidemment relative. On peut transposer cela sur le plan individuel : la paix est toujours le fruit d’une volonté personnelle. Le sport peut ainsi nous encourager à être artisan de paix dans notre famille, dans notre voisinage…

          François Morinière Pour moi, la vertu essentielle du sport, c’est le respect des règles. La genèse des Jeux olympiques, qui ont été le creuset du sport, c’est d’avoir permis à des personnes, des équipes et des territoires de s’affronter autrement que par la guerre. Le sport permet la canalisation de cette violence qui existe depuis le début de l’Humanité : tous les coups ne sont plus permis, cette violence est placée dans un cadre, pour que le plus fort soit reconnu et déclaré ainsi. Avant même d’être une vertu éducative, ce respect des règles est d’abord un concept de vie pour l’Homme.

          Comment allier esprit de compétition et respect de l’autre, sans tomber dans le mépris pour le plus faible ou le culte du champion ?

          P.G. L’adversité existe dès lors qu’on est en compétition. Pour autant, notamment dans des disciplines très techniques ou très fines, l’adversaire devient un « frère exigeant », qui va vous imposer ce chemin qui vous oblige à vous dépasser. Dans ce travail sur soi-même, il devient un miroir. Cela m’impose un respect de cet adversaire : on le combat, mais il n’est pas un ennemi. Dans ma vie personnelle, mon premier adversaire a été mon frère jumeau. J’ai donc vécu cela sur le plan familial en même temps que sportif, mais finalement, même dans une fratrie, on est parfois en situation de concurrence, même avec quelques années d’écart. Cette notion de « frère exigeant » vaut aussi dans le cadre de la famille.

          F.M. Cela peut paraître surprenant pour les personnes qui regardent une compétition de voir les sportifs se donner un geste d’amitié ou de fraternité à la fin d’une compétition. En fait, le sportif de haut niveau se connaît parfaitement bien, il est un cristal de très haute précision : il sait très bien ce en quoi il a raté le coche et s’en veut d’abord à lui-même s’il a perdu. Le respect de l’adversaire vient de là. Après, l’éducation à la compétition est d’abord le rôle des parents, premiers éducateurs de leurs enfants. Vient ensuite l’encadrant qui va être le garant pour leur apprendre ces règles. En ce moment, du fait des difficultés que connaissent beaucoup de familles, ceux-ci se retrouvent malheureusement souvent en première ligne dans un rôle d’éducation tout court dans beaucoup de disciplines – je pense au football qui est le premier sport français. Ils le font avec beaucoup d’engagement mais c’est la limite du système.

          Le sport est un lieu propice à l’éducation intégrale corps-cœur-esprit. Comment inculquer aux jeunes sportifs cet équilibre, et notamment un rapport ajusté à leur corps ?

          P.G. Si on résume l’activité sportive en la limitant aux gestes ou au corps, j’aurais eu une pauvre jeunesse, celle d’un garçon dont l’ambition est de courir plus vite qu’un autre. C’est pourtant cela, le 400 mètres. C’est bien pauvre comme démarche, et encore plus quand on sait l’énergie et le temps que cela demande, et qu’en plus cela fait souffrir. A partir du moment où l’on donne du sens à son engagement dans la compétition, qu’on le positionne bien dans un projet de vie, on est en mesure de mieux sensibiliser aux valeurs, aux vertus et à cet équilibre entre le cœur, le corps et l’esprit.

          F.M. La force physique et la musculation font partie du bagage nécessaire pour le sportif, mais elles ne sont pas les seules. Il faut aussi que l’éducateur insiste sur l’adresse, l’agilité, en prenant des exemples : un 400 mètres haies, ce n’est pas qu’une vitesse de pointe, c’est aussi une très grande agilité et de la souplesse. Je crois aussi à l’importance de pratiquer le sport dans une structure collective, même un club de sport : faire de la musculation chez soi toute la journée n’a rien à voir avec le fait d’aller dans une salle avec d’autres, d’échanger, d’avoir un coach qui va nous conseiller tel ou tel exercice. L’échange permet une forme d’ajustement.

          Le sport est-il apte à répondre aux défis éducatifs propres à notre époque ?

          F.M. Malheureusement, notre modèle éducatif français a longtemps considéré le sport comme la vingtième roue du carrosse, même si des efforts sont faits. On a construit pendant des générations l’éducation des enfants sur des valeurs intellectuelles et non sportives, à l’opposé des modèles anglo-saxon et allemand pour qui l’éducation de la personne reposait sur le binôme corps et esprit. Du coup, c’est important que les parents trouvent les moyens de compléter cette éducation par du sport périscolaire ou en famille.

          P.G. Il y a un autre élément qui complexifie les choses, ce sont les écrans. Ils sont pour nous un concurrent, et je pèse mes mots. Face à des jeunes qui sont en situation d’addiction, notre offre sportive doit être formulée de façon très puissante. Quand je parle des écrans, je pense aussi au e-sport qui est une organisation qui compte un nombre de pratiquants inimaginables. Il nous faut donc prendre le taureau par les cornes, bien comprendre la situation actuelle et reformuler une offre plus séduisante de pratiques sportives dans une vocation d’éducation. A nous d’inventer des solutions, de nouveaux patronages, sachant qu’on a bien identifié la problématique, puisque les responsables politiques évoquent eux-mêmes « l’ensauvagement des jeunes ».

          Est-il possible d’évoluer sainement dans le milieu du sport de haut niveau, malgré les dérives connues (culte de l’argent, harcèlement, dopage…) ?

          P.G. Le constat est en effet terrible : dans le cadre de mon activité syndicale, on a lancé en 2003 un programme de recherche en matière d’évaluation de prévention des risques : sur 400 sportifs professionnels et de haut niveau interrogés, 47 % déclarent avoir été victimes de violences psychologiques, 8 % de violences physiques et 12 % de violences sexuelles. 68 % de ces actes se sont produits en milieu sportif. Comme le sport de haut niveau fait rêver, le sportif s’oublie : il est prêt à tout pour réussir. Tout en encourageant le jeune, il faut donc relativiser, en lui présentant les avantages, les inconvénients et le sens de la pratique. Le sport de haut niveau peut être un chemin très vertueux quand on le pratique avec les bons codes.

          F.M. Les aiguillages qui mènent vers un parcours de haut niveau sont extrêmement fins, et le discernement difficile. Le premier écueil étant la désillusion, il faut de la sincérité de la part du système pour éviter les fausses joies futures. Il faut aussi essayer de jauger la force mentale au-delà de la capacité physique, ce qui n’est pas facile à voir.

          Les Jeux olympiques sont aussi paralympiques : comment la pratique sportive et le monde du sport peuvent-il transmettre le respect de la différence et l’attention aux plus fragiles ?

          F.M. C’est évidemment pour nous chrétiens un sujet très important. Les Jeux paralympiques sont extrêmement importants et porteurs d’espoir pour toutes les personnes handicapées qui verront les Jeux à la télévision, sans compter tout ce qu’ils apportent aux athlètes eux-mêmes. Comme le disait récemment Tony Estanguet [président de Paris 2024, ndlr], ils permettent aussi de reconnaître la capacité de résilience considérable des personnes handicapées, qui sont capables d’arriver à des performances dans des conditions d’entraînement et d’infrastructures beaucoup moins solides et appropriées que celles des valides. Cela demande une capacité énorme pour franchir les étapes, et cela mérite d’être souligné.

          P.G. Si on pose le sujet sur le plan de la différence, on va comparer, classer, ranger les capacités. Alors que si on prend un autre terme sportif qui est celui de la mesure des écarts entre les capacités, on se focalise sur une problématique à laquelle on peut répondre. C’est pour cela qu’il y a des catégories. Même dans le sport valide, entre un garçon ou une fille de 10 ans, on voit bien qu’il y a un écart, même dans une même discipline. La question n’est plus de savoir si on accepte ou pas, cela fait partie du jeu, on a un regard très objectif, sans jugement. Il faut qu’on arrive à ça, dans le handisport et dans la vie.

          (ARTICLE CNAFC) INSCRIRE SON ENFANT DANS UN CLUB SPORTIF : QUELQUES POINTS DE DISCERNEMENT.

          Les parents se soucient-ils assez de la bonne tenue des structures auxquelles ils confient leurs enfants au moment de les inscrire à une activité sportive ?


          « On a souvent tendance à donner sa confiance d’emblée, le sport étant par nature une activité saine » remarque Philippe Barbet, inspecteur principal de la Jeunesse et des Sports honoraire et responsable du secteur Éducation à la CNAFC. Pourtant, « même si tout se passe bien dans la plupart des clubs, il serait imprudent de donner un blanc-seing à la structure sans se renseigner un minimum… ».

          Sur quels critères s’appuyer ?

          Première question à se poser : quel est le statut de la structure ? Est-elle rattachée à une Fédération ? Les éducateurs sont-ils diplômés ? En France, tous les éducateurs sportifs salariés doivent être détenteurs d’un diplôme d’État.

          Au-delà de ces questions importantes, l’état d’esprit du club est à questionner : dans quelles conditions l’activité sportive est-elle exercée ? Pratique-t-on la compétition à outrance ? Entretient-on le respect de l’adversaire, le fair-play ? Tient-on compte des remarques des parents ?

          Pas plus que les autres institutions, les clubs sportifs n’échappent aux affaires de pression ou de harcèlement : certains clubs de danse poussent leurs élèves à perdre plus de poids, d’autres entretiennent un culte de la réussite au mépris des jeunes moins performants…

          « On a même vu des parents s’élever contre d’autres qui voulaient porter plainte contre un entraîneur, de peur que celui-ci ne puisse plus emmener leurs enfants vers la gloire » raconte Philippe Barbet. D’où
          l’importance de répéter à ses enfants qu’ils doivent s’exprimer si quelque chose les met mal à l’aise.

          Autre point de discernement pour les familles catholiques : le planning des entraînements et des compétitions permet-il la pratique dominicale ?

          Enfin, l’activité physique n’étant pas l’apanage des seuls clubs, il est important de veiller aux conditions d’encadrement et de sécurité dans lesquelles elle est pratiquée, dans les aumôneries ou le scoutisme par exemple.