Défendons la retraite des mères de famille !

Chers amis,

Aujourd’hui, la France entière va se rassembler pour manifester contre la réforme des retraites, chacun défendant un régime spécial ou une corporation.

Mais qui va défendre la retraite des mères de famille qui interrompent leur travail pour élever leurs enfants ?

Les Associations Familiales Catholiques ont alerté depuis des mois sur les insuffisances, voire les injustices, de ce projet de réforme des retraites pour les mères de famille.

Lorsque des « droits familiaux » sont accordés aux familles, c’est pour reconnaître que les femmes, du fait de leur investissement auprès de leurs enfants, n’ont pu se constituer une retraite équivalente à celle des personnes qui ont eu une carrière continue.

Les AFC ne veulent pas qu’une fois de plus, l’effort financier à consentir soit porté par les familles avec enfants.

Il serait juste qu’elles ne soient pas les principales perdantes de l’actuelle réforme.

Donnez-nous les moyens d’agir en faveur d’une politique familiale plus juste

en faisant un don aux AFC.

https://www.afc-france.org/nous-rejoindre/actions/faire-un-donhttps://www.afc-france.org/nous-rejoindre/actions/faire-un-don

Par avance, un grand merci.

Pascale Morinière Présidente des AFC

Article paru dans le Point à propos de la théorie du Genre sur le mea culpa de Christopher Dummitt

Faute avouée est à moitié pardonnée mais comment rattraper absolument toutes les plumes d’une poule plumée un jour de grand vent ??

Christopher Dummitt, historien de la culture et de la politique, enseigne à l’université Trent, au Canada. Il avoue dans un texte traduit dans Le Point :

[…] Aujourd’hui, j’aimerais faire mon mea culpa. Mais je ne me contenterai pas d’être désolé pour le rôle que j’ai pu jouer dans ce mouvement. Je veux détailler les raisons qui me faisaient faire fausse route à l’époque, et celles qui expliquent les errements des socio-constructionnistes radicaux contemporains. J’ai avancé les mêmes arguments qu’eux et que je sais qu’ils sont faux. J’ai ma carte du club socio-constructionniste.

J’ai terminé mon doctorat en histoire du genre et publié en 2007 mon premier livre sur le sujet, TheManly Modern : Masculinity in Postwar Canada[Modernité virile : la masculinité dans le Canada d’après-guerre].

Mais ne vous fiez pas au titre, il ne s’agit en réalité que de cinq études de cas datant du milieu du XXe siècle, toutes centrées sur Vancouver, où des aspects « masculins » de la société ont pu faire l’objet d’un débat public.

Pour mes exemples, j’ai pioché dans la culture automobile, le système pénal, un club d’alpinisme, un terrible accident du travail (l’effondrement d’un pont) et une commission royale sur les anciens combattants.

Je n’entrerai pas dans les détails, mais j’ai honte de ma production, surtout en ce qui concerne les deux dernières parties.

J’ai également publié un article tiré de mon mémoire de maîtrise, dont la portée a sans doute été plus large que mes travaux académiques.

C’est un article divertissant consacré aux liens entre les hommes et le barbecue dans le Canada des années 1940 et 1950. Publié pour la première fois en 1998, il a été intégré à plusieurs reprises dans des manuels de premier cycle. Bien des étudiants embarqués dans l’étude de l’histoire du Canada ont été obligés de le lire pour en apprendre davantage sur l’histoire du genre et la construction sociale du genre.

Petit problème : j’avais tort. Ou, pour être un peu plus précis : j’avais partiellement raison.

Et pour le reste, j’ai globalement tout inventé de A à Z.

Je n’étais pas le seul. C’est ce que faisait (et que fait encore) tout le monde. C’est ainsi que fonctionne le champ des études de genre.

Je ne cherche pas à me dédouaner. J’aurais dû faire preuve de plus de discernement. Mais, rétrospectivement, je crois que c’était le cas : je ne me bernais pas moi-même. Raison pour laquelle je défendais ma position avec autant de ferveur, de colère et d’assurance. Cela me permettait de camoufler qu’à un niveau très élémentaire j’étais incapable de prouver une bonne partie de mes propos. Intellectuellement, ce n’était pas jojo.

[…] Mes réponses, je ne les ai pas trouvées dans mes recherches primaires. Je les ai tirées de mes convictions idéologiques, même si, à l’époque, je ne les aurais pas qualifiées ainsi. Sauf que c’est bien ce qu’elles étaient : un ensemble de croyances préconçues et intégrées a priori dans la pénombre académique que sont les études de genre. […]