Communiqué de presse AFC : Quelle place pour les familles dans la société ?

 La Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) donnera une conférence à Paris le samedi 29 mars 2019 à 20h30, la veille de son Assemblée Générale annuelle. Jérôme Fourquet dévoilera à cette occasion les résultats d’un sondage commandé par la CNAFC sur la politique familiale en France. La réflexion se poursuivra autour de la place que tiennent les familles dans notre société à la lumière de ces résultats.

Le débat sera assuré par deux intervenants : •Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’institut de sondages IFOP (Institut Français d’Opinion Publique). •Jean-Marie Andrès, président de la CNAFC. 

Catherine Escrive, journaliste indépendante, animera la soirée. Informations pratiques : Vendredi 29 mars 2019 à 20h30 Fondation des Apprentis d’Auteuil Salle des Mécènes 40 rue Jean de la Fontaine 75016 Paris

Des nouvelles de Juristes Pour l’Enfance : Victoire contre la GPA !

Chers amis de Juristes pour l’enfance,

Victoire contre la GPA sur internet !

Commençons par les bonnes nouvelles : le Tribunal de grande instance de Versailles a condamné le 29 février dernier un hébergeur internet (la société OVH) à rendre inaccessible le site de la société espagnole SUBROGALIA qui proposait des services de GPA aux Français. Vous trouverez le communiqué de l’association ICI

et les commentaires de notre avocate, maître Adeline Le Gouvello LA.

Sausage party.

Malheureusement le Conseil d’Etat, par un arrêt du 4 mars 2019, a fini par rejeter notre recours contre le visa d’exploitation moins de 12 ans du film d’animation Sausage party. En résumé, la Cour d’appel a pu estimer que le film était adapté à un jeune public de douze ans car « la forme incomplètement humanisée des personnages » du dessin animé permet de caractériser l’absence de réalisme et de caractère incitatif du film. Quant aux scènes pendantlesquelles des aliments représentés de manière anthropomorphique consomment de l’alcool et de la drogue et se livrent à des pratiques sexuelles, elles « sont représentées sans recherche de réalisme et d’une façon qui se veut humoristique »… GPA internationale. Du 8 au 9 mars, s’est tenu le Conseil de la Conférence de la Haye de droit international privé, dans le cadre de laquelle un groupe d’experts travaille sur un instrument international relatifà la reconnaissance des décisions de justice rendues en matière de GPA. Nous suivons ces travaux de près car ils pourraient servir de prétexte à un début d’encadrement international de la GPA dite « éthique ». Notre communiqué ICI

et le décryptage de nos experts LA.

Parents 1 et 2.

En février, nous vous avons suggéré de vous manifester auprès de vos sénateurs pour faire retirer un amendement voté par l’Assemblée nationale introduisant dans le code de l’éducation l’obligation légale que les formulaires scolaires visent les parents 1 et 2. Nous suivons ce dossier et vous tiendrons informés de son passage au Sénat. Notre analyse ICI.

Rugby et porno.

En février encore, nous avons écrit à la Fédération nationale de rugby pour lui demander de réagir au projet annoncé par le club de Carcassonne de faire subventionner un match par un site pornographique.La réponse de Bernard Laporte, président de la Ligue de rugby, est édifiante et encourageante. Vous pouvez la relire ICI.

https://juristespourlenfance.files.wordpress.com/2019/02/courrier-bernard-laporte-c3a0-jpe.pdf

Nous attirons encore votre attention sur deux questions d’actualité concernant les enfants et qui méritent d’être approfondies par tous en raison de la grande confusion sur ces sujets. Il s’agit tout d’abord des enfants souffrant de troubles du développement sexuel (dits intersexes), dont on ne peut pas dire s’ils sont garçon ou fille à la naissance en raison d’une ambiguïté de leurs caractères sexuels. Quelques personnes concernées, aujourd’hui adultes, qui ont énormément souffert d’une prise en charge médicale catastrophique dans certains cas, militent pour qu’on n’opère plus les enfants présentant ces troubles et, plus largement, pour que l’ambiguïté sexuelle ne soit plus considérée comme une pathologie mais comme un mode d’être aussi valable que homme ou femme, à savoir intersexe. Ce militantisme risque d’avoir pour résultat que les enfants concernés seront privés de soins sous prétexte d’attendre qu’ils puissent donner leur avis. Notre analyse ICI.

Il s’agit ensuite des enfants présentant des troubles de l’identité sexuelles (dits « trans ») : une circulaire de l’éducation nationale du 29 janvier dernier a lancé une campagne contre les violences homophobes et transphobes en milieu scolaire. Parmi les comportements transphobes identifiés, figure le refus par un enseignant ou un autre élève d’utiliser le prénom choisi par l’enfant. Nous allons demander au ministre M. Blanquer de nous recevoir car ces mesures nous semblent manquer de prudence en raison des conséquences pratiques importantes pour les autres enfants : quel vestiaire l’élève dit « trans » va-t-il utiliser, quels toilettes ? Dans quel partie de l’internat dort-il ? Dans quelle catégorie court-il lors des évènements sportifs ? En outre, d’un point de vue médical, nous sommes inquiets des traitements bloqueurs de puberté puis des traitements masculinisant ou féminisant proposés aux enfants concernés. Notre analyse ICI.

Je ne peux tout évoquer ici mais vous pouvez suivre en temps réel notre activité sur notre site. Merci de nous aider à faire connaître nos actions en transférant ce message à vos amis, merci pour votre soutien financier si vous le pouvez, Avec tous nos remerciements, recevez l’assurance de notre dévouement au service de l’enfance

Aude MIRKOVIC Maître de conférences en droit privé Porte-parole de l’association

L’autorité bienveillante

L’autorité peut-elle associer fermeté et bienveillance ?

Deux remarques préalables : quelle est la véritable volonté des parents ? Se sentir compétent. Quelle est la véritable peur des parents ? Se sentir incompétent.

Autrefois, le père imposait le silence : on ne discutait pas un père ni avec un père. Son autorité s’exerçait par la domination physique et morale. Nous sommes aujourd’hui dans l’exact inverse : tout se discute à l’infini, ce qui exige de la part des couples des négociations permanentes, pour l’exercice de l’autorité, comme pour les tâches domestiques : qui décide quoi ? Nous pourrions aller plus loin en nous posant la question : Comment se prennent les décisions au sein de notre couple et au sein de nos familles ?

Etymologiquement, le mot autorité signifie « faire croître, accroître, augmenter ». Il souligne une croissance et une finalité. L’autorité ne consiste donc pas simplement à interdire car dans le mot autorité, il y a d’abord le concept de l’autorisation : c’est parce que nous autorisons un enfant à aller découvrir le monde, que nous pouvons aussi lui fixer des interdits.

Quand nous comprenons que de l’autorité dépend la croissance et l’harmonie de la personne humaine, c’est donc d’elle que dépend aussi la stabilité de la famille. De ce fait, l’autorité parentale devient alors l’expression de l’amour qui peut protéger, guider, nourrir et corriger.

De là, découle naturellement la qualité première de celui qui exerce l’autorité qui est celle d’aimer ceux qui lui sont confiés, non pour leur imposer une vision des choses, mais pour être au service de leur croissance et de leur maturité. Inversement, une absence de limites imposées à l’enfant est assimilable à de mauvais traitements.

Dans ce domaine, les éducateurs ont donc toujours à marcher sur une ligne de crête très étroite entre le laisser faire et l’interventionnisme. Mais n’est-ce pas là un bel enjeu d’auto-éducation ?

source site CNAFC mars 2019

Victoire contre le porno, agissons maintenant contre parent 1 et parent 2 !

Voici le courriel envoyé par Mme Aude Mirkovic, porte-parole de l’association Juristes pour l’enfance.

Chers amis, J’ai le plaisir de vous adresser la réponse de monsieur Bernard Laporte à notre association, qui s’adresse à chacun d’entre vous. Elle est exemplaire et fait honneur au rugby et au sport ! Merci et bravo à tous ceux qui ont pu écrire ou se manifester d’une manière ou d’une autre. Il y a eu de nombreuses réactions qui montrent combien le bon sens et le souci du bien commun sont présents dans notre pays.

https://juristespourlenfance.files.wordpress.com/2019/02/courrier-bernard-laporte-c3a0-jpe.pdf

Vous trouverez ci-dessous une petite interview de votre servante sur cette affaire, car il importe de ne pas confondre une certaine grivoiserie qui n’exige pas de s’offusquer à tout bout de champ et la publicité pour un site pornographique qui relève dudroit pénal et de la corruption de mineurs.

Entre temps, vous avez appris sans doute que le 12 février 2019, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture un amendement visant à compléter l’article L. 111-4 du code de l’éducation relatif aux parents d’élèves par la phrase suivante : « Chaque formulaire administratif qui leur est destiné fait mention d’un parent 1 et d’un parent 2. » Vous trouverez quelques éléments de décryptage ici par Olivia du Jonchay, consultante :

https://juristespourlenfance.com/2019/02/15/parent-1-et-parent-2-un-droit-singulier-culpabilisant-et-victimaire/

et moi-même :

https://juristespourlenfance.com/2019/02/13/parent-1-et-parent-2-sur-les-formulaires-scolaires-decryptage/

Nous vous proposons par conséquent une nouvelle action :

écrire dès aujourd’hui à votre sénateur pour demander que le Sénat supprime de la loi cette exigence que les formulaires scolaires mentionnent des cases parent 1 et parent 2.

En effet, si la loi impose dans les formulaires les mentions parent 1 et parent 2 sous couvert de lutter contre les discriminations, est-ce que nos enfants vont être aussi sommés de ne plus parler de leur père ou de leur mère dans les cours de récréation pour ne pas stigmatiser leurs camarades ? Seront-ils bientôt eux aussi sanctionnés pour discrimination et contraints d’adopter ce vocabulaire déshumanisant de parents numérotés ?

Il faut dire STOP immédiatement avant que ces mesures idéologiques et impraticables (qui est le parent 1, qui est le parent 2 dans une famille ?) ne deviennent une véritable tyrannie.

Vous trouverez le mail de votre sénateur sur le site du sénat : http://www.senat.fr/elus.html

Merci de bien vouloir transférer ce message à vos amis pour décupler la portée de notre action, Avec par avance tous nos remerciements pour votre concours, soyez assurés de notre dévouement au service de l’enfance

Aude MIRKOVIC Maître de conférences en droit privé Porte-parole de l’association Juristes pour l’enfance

Ecrivez pour faire supprimer des affiches choquantes (actuellement pour des jeans) !

Ecrivez au maire de votre commune où des publicités choquantes sont affichées ainsi qu’à Decaux (si c’est sur ce support qu’elles figurent) pour demander la suppression de ces affiches.

Vous pouvez aussi aller sur ARRP :  Site internet du jdp (jury de déontologie publicitaire)

https://www.jdp-pub.org/deposer-une-plainte-relative-au-contenu-dune-publicite/

Voilà la lettre qu’une de nos adhérentes AFC (conseillère municipale à Ecully) a adressé à son maire :  « Je t’écris car d’autres affiches de ce type fleurissent ici et là à Dardilly et Ecully, notamment à l’arrêt de bus vers le cinéma depuis une semaine. Le maire des Lilas par exemple a demandé à Decaux de la retirer. Peux-tu en faire de même ? Personnellement j’y vois une incitation à la dépravation en plus de l’utilisation choquante de la devise de la République. Un de mes fils a particulièrement fortement réagi… je peux te dire que j’étais contente d’être avec lui pour en parler. Je ne suis pas la seule à réagir… peut-être as-tu aussi vu la publicité pour la série Netflix en octobre : « la sexualité de la théorie à la pratique ». Je ne peux me résoudre à l’agression provoquée par ces publicités. Bonne soirée, Blandine »

Et voici la réponse du Maire :

Bonjour Blandine,

Pour faire suite à notre échange de mails d’hier soir je t’informe que j’ai envoyé ce matin au directeur régional de DECAUX un courrier dans lequel je l’ai informé que des élus et habitants d’Écully avaient été particulièrement choqués par leur dernière campagne de publicité concernant « Le temps des cerises » et indiquant avec une photo suggestive le message « liberté, égalité, beau fessier ». Je lui ai également dit que cette affiche sexiste et dévalorisante n’avait pas sa place au sein de notre commune. En conséquence, je lui ai demandé d’avoir l’obligeance de retirer toutes ces affiches dans les meilleurs délais.

Pour plus d’efficacité cette lettre a été envoyée également par mail ce matin à la société DECAUX auprès de l’assistante du directeur régional.

Enfin, j’ai cru bon d’envoyer copie de ce courrier à David KIMELFELD, président de la Métropole, en lui demandant de soutenir ma démarche.

En effet, c’est la Métropole qui a passé un contrat de publicité sur tout le territoire métropolitain à la société DECAUX.

Je te remercie de donner ces informations à la présidente des AFC.

Cordialement. Yves-Marie UHLRICH Maire d’Écully Conseiller régional Auvergne – Rhône-Alpes