COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CNAFC: NATALITE 2023 EN FRANCE: LA DEBÂCLE DEMOGRAPHIQUE.

L’INSEE vient de publier les chiffres du nombre total des naissances en France
pour l’année 2023. Il est né 48 000 enfants de moins qu’en 2022. En 2022 déjà,
il était né 100 000 enfants de moins qu’en 2012.


Notre natalité passe ainsi derrière celle de la Roumanie et de la République
Tchèque. Nous nous enfonçons bel et bien dans un “hiver démographique”.


L’enquête commandée par les AFC à l’IFOPi en juillet 2023 permet de mieux
connaître les causes du renoncement au désir d’enfant et de se défaire des
supputations.

Par exemple, si la crise climatique est invoquée, elle n’arrive
qu’en cinquième position dans le classement des raisons pour lesquelles les
parents renoncent à avoir le nombre d’enfants qu’ils désirent, alors que les
deux premières tiennent aux modes de garde, trop chers ou inexistants, et aux
problèmes d’emploi et de ressources financières.


L’UNAF vient de publier les nouveaux chiffres du désir d’enfant par foyer : 2,27
est le nombre d’enfant moyen souhaité dans l’ensemble de la population. Bien
au-dessus des 1,68 enfants par femme en 2023.


Les AFC soutiennent donc la proposition de l’UNAF d’un congé court de 6 mois
à 1 an, rémunéré à hauteur de 75% du salaire,
comme en Suède, ce qui
répondrait aux aspirations des parents et aux besoins des tout-petits et
désengorgerait les modes de gardes. Elles encouragent aussi la liberté pour
les pères ou les mères qui le souhaitent de prendre un congé jusqu’aux 2 ou
3 ans de l’enfant
, congé indemnisé à hauteur de 1100 € par mois.


Le décrochage du nombre des naissances annuelles atteste d’une tendance
inquiétante pour le modèle social français qui repose sur la solidarité
intergénérationnelle et doit interroger notre société sur les perspectives qu’elle
propose aux jeunes familles.
Les AFC attendent du nouveau gouvernement des mesures très fortes en
matière de politique familiale. Celle-ci n’est pas une dépense supplémentaire
mais un investissement déterminant pour l’avenir de notre pays.

Communique_de_presse_Chiffres_Natalite_annee-2023.pdf (afc-france.org)

ARTICLE DE LA CNAFC: « EXERCER SON AUTORITE »

L’autorité est le cadre nécessaire et sécurisant de toute éducation. Mais comment en faire bon usage ?

« Le cadre sécurisant dont a besoin l’enfant pour s’épanouir, explorer et grandir passe par l’existence d’une autorité », affirme le dr Anne Raynaud, psychiatre. L’autorité serait donc la clé pour éduquer son enfant. Mais qu’est-ce que l’autorité ?

Faire croître

L’autorité vient du latin auctoritas, du verbe augere, qui veut dire : faire croître. oui, nous les parents avons ce souci de faire grandir notre enfant. l’autorité parentale est partagée par le père et la mère. L’exercice du dialogue et l’accord du père et de la mère contribuent à l’équilibre de l’enfant. L’autorité implique des règles claires et précises, en un mot un cadre bien défini. Elle allie la bienveillance et la fermeté. Cette fermeté bienveillante sécurise notre enfant. L’autorité implique une écoute attentive de notre part. L’autorité doit s’exercer avec sagesse et pondération et non sous l’emprise de la colère ou d’émotions de toutes sortes. Ne craignons pas de dire et redire « non » à notre enfant ou à notre adolescent, mais de façon plus nuancée.

Ceci l’empêche de goûter à une liberté illusoire qui ne le construit aucunement et l’empêche de se confronter à la réalité. Ainsi, l’enfant grandissant prend de plus en plus confiance en lui et trouve la joie de vivre ! Il est plus fort pour ne pas succomber au relativisme ambiant et encore moins aux « idées noires », voire aux addictions, et peut ainsi commencer à exercer sa liberté.

Cohérence entre éducateurs

Nous, parents, sommes les premiers éducateurs de nos enfants : l’autorité que nous exerçons s’applique à tous les champs de la vie de l’enfant : à ses relations, à ses activités, et aussi aux éléments spirituels et religieux de la transmission pour son bien et pour son avenir social. Elle est naturelle et légitime. Cette autorité est cependant limitée, et s’articule peu à peu avec d’autres lorsque l’enfant grandit : école, mouvements, associations. L’idéal est de rechercher la cohérence de toutes ces instances : celle-ci devient alors une véritable colonne vertébrale pour le jeune qui apprend à se maîtriser, à exercer sa volonté, son altruisme et à développer ses talents.

Non, l’autorité n’est point un abus de pouvoir ni une tyrannie. elle est avant tout un service pour le bien commun. Les parents chrétiens le savent, eux qui lisent dans la Parole de dieu que « toute autorité vient de dieu » (Rom, 13, 1).

PROJET STRATEGIQUE DES AFC 2024-2028

Ce projet stratégique est le résultat de la démarche « Vision des AFC » menée avec
Philippe Royer et le cabinet Caïros. Ce travail de réflexion a associé de nombreuses
parties prenantes : membres du Conseil d’administration et du Bureau de
la CNAFC, présidents et responsables d’AFC et de fédérations, adhérents,
permanents et partenaires. Son but était de rappeler la raison d’être de notre
mouvement familial et de nous fixer des axes concrets de développement pour
les cinq prochaines années avec des objectifs chiffrés réalistes et significatifs de
notre ambition commune

Articles de la CNAFC: Fausses promotions : les repérer

À la suite de la directive européenne dite Omnibus, de nouvelles règles ont été transposées en droit français concernant les réductions de prix.

À la suite de la directive européenne dite Omnibus, de nouvelles règles ont été transposées en droit français par l’ordonnance n° 2021-1734 du 22 décembre 2021[1]. L’une de ces règles vise les réductions de prix faites aux consommateurs. Il s’agit de lutter contre les fausses promotions.

Ainsi, depuis le 28 mai 2022, le prix de référence , ou prix antérieur, est le prix le plus bas pratiqué par le professionnel à l’égard de tous les consommateurs au cours des trente derniers jours précédant l’application de la première réduction de prix.[2]. Auparavant, le professionnel avait une grande liberté pour définir le prix de référence. Quelques cas particuliers sont néanmoins prévus dans cette réglementation.

Dans le cas de réductions de prix successives dans les 30 jours précédant, le prix de référence doit être ajusté à la baisse en tenant compte des réductions effectuées. Une dérogation vise le cas des produits périssables « susceptibles d’une altération rapide ». Le code de la consommation contient aussi une disposition pour les professionnels prévoyant de pratiquer des comparaisons de prix qui ne doivent pas être présentées comme des annonces de réduction de prix. [3]

Comme le précise la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) « cette règle (du prix le plus bas pratiqué dans les 30 derniers jours) ne s’applique pas lorsque le professionnel compare le prix qu’il affiche avec des prix pratiqués par d’autres professionnels. Dans ce cas, le consommateur doit alors être clairement informé qu’il s’agit d’une comparaison de prix et non d’une réduction, ainsi que de la nature de ce prix de comparaison (prix conseillé fabricant, prix habituellement constaté chez les concurrents, etc.) ». Cela ne va pas manquer de créer des problèmes d’interprétation pour bien distinguer les comparaisons de prix et les annonces de réduction de prix.

Cette réglementation sur les annonces de réductions de prix s’applique tant aux promotions en cours d’année (« Black Friday » , « Cyber Monday » ou autres dénominations) qu’aux périodes de soldes.

[1] legifrance.gouv.fr

[2] Article L. 112-1-1- I du code de la consommation

[3] Article L 122-1-1 -II id.code

Visite au sommet !

Les AFC ont été reçues mardi 17 octobre à l’Élysée par Patrick Strzoda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, et Sarah Sauneron, conseillère solidarités, égalité femmes/hommes, lutte contre les discriminations, pour se faire entendre sur les questions de natalité et de fin de vie.

Il était important de faire prendre conscience à l’Exécutif que l’ampleur de l’effondrement de la natalité est consécutif à la déconstruction de la politique familiale. Si de 2012 à 2022 la France a perdu 100 000 naissances annuelles, elle s’apprête à en perdre quelques 50 000 entre 2022 et 2023. Les coups de boutoir successifs contre la politique familiale conjugués à la crise économique et la crise des modes de garde expliquent cette chute inédite. C’est cette réalité qu’illustre parfaitement l’étude réalisée par l’IFOP en juillet dernier à la demande des AFC : 50 % des personnes qui ont renoncé à avoir un premier enfant ou un enfant de plus, en auraient eu un si elles avaient pu prendre un congé parental.

Ce rendez-vous a été l’occasion de revenir sur le projet de loi relatif à la fin de vie qui se dessine pour la fin de l’année. S’il devait y avoir une loi, les AFC ont exprimé fortement l’importance de séparer les textes, l’un devant traiter des soins palliatifs et l’autre de la fin de vie. Ceci afin de ne pas prendre en otage la liberté de conscience des parlementaires.