(ARTICLE CNAFC) QUELLE PLACE POUR L’EGLISE PENDANT LES JEUX OLYMPIQUES ?

L’Eglise sera présente aux Jeux olympiques de Paris. Pour les AFC, le père Pascal Girard revient sur la mission de l’Eglise pendant les JO.

Le père Pascal Girard est responsable de l’Équipe pastorale du sport de Clermont et membre du groupe de travail « Église et sport » de la Conférence des évêques de France. A travers Holy Games, des animations seront proposées par l’Eglise dans la capitale et les autres villes olympiques.

Comment l’Église catholique sera-t-elle présente aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris ?

Elle le sera de plusieurs manières : d’abord au sein du village olympique, puisqu’un lieu est dédié aux services d’aumônerie des différentes religions. Dans Paris, certaines paroisses qui se trouvent près des lieux où se déroulent les épreuves ont aussi été déclarées « paroisses olympiques » : elles proposeront des temps de prière, des messes, des spectacles…

Comme il s’agit d’un événement très particulier, une structure spéciale, Holy Games, a été mise en place. Elle a été lancée dans le diocèse de Paris, mais comprendra aussi des animations dans les différentes villes olympiques : Lyon, Marseille, Saint-Étienne, Lille… Des propositions sont aussi mises en œuvre en
amont de l’événement, comme des routes pour les jeunes ou un album de chansons sur le thème du sport, intitulé Peuple de Champions.

L’Église a-t-elle une parole particulière à porter lors de cet événement ?

Oui et non ! Non, car elle n’est pas là pour se servir des JO, et qu’elle entend d’abord être au service des athlètes, des spectateurs et des touristes qui seront présents. Cependant, là où on parle toujours des
valeurs du sport, quelque chose d’un peu extérieur à la personne, l’Église peut rappeler que le sport appelle chacun à développer les vertus dans toute sa personne.

Dans le sport de haut niveau, on oublie parfois de considérer la personne en entier. On l’accompagne vers la victoire, mais est-ce qu’on pense à l’accompagner pendant la défaite, ou quand elle est blessée ? Dans ce milieu, pousser les limites toujours plus loin amène à se poser la question du sens.

Michael Phelps, champion de natation, l’un des plus grands sportifs du monde, a témoigné qu’il avait pensé au suicide après des périodes olympiques, parce qu’il n’arrivait pas à trouver de sens à sa vie. L’Église veut rappeler que les personnes ne se résument pas à leurs performances sportives.

Au-delà des JO, comment l’Église accompagne-t-elle le monde du sport ?

Elle le fait depuis plus d’un siècle avec les patronages (FSCF). Certains d’entre eux sont à l’origine de grands clubs sportifs comme l’AJ Auxerre. Elle le fait aussi au long cours dans l’enseignement catholique, qui a sa propre fédération sportive éducative, l’UGSEL.

Les Pélé VTT, qui existent aujourd’hui dans presque tous les diocèses, ou le championnat de France de cyclisme du clergé, sont aussi une manière pour l’Église d’être présente dans le monde du sport. Au niveau mondial, l’Église a aussi accru son accompagnement au fil du temps, puisque Jean-Paul II a créé en 2004 une section Église et Sport au Vatican.

Tous les pays ont aujourd’hui une telle structure. C’est une manière pour l’Église de reconnaître que le sport est une activité essentielle dans la vie de notre monde.

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CNAFC: ARRET DU PROJET DE LOI FIN DE VIE.

L’annonce des résultats des élections européennes, puis de la dissolution de
l’Assemblée nationale, dimanche soir, témoigne de l’absence de concorde
politique dans notre pays. De cela, nul ne peut se réjouir.


Les Associations Familiales Catholiques accueillent avec soulagement, mais
non sans gravité, l’interruption parlementaire dans les débats sur le projet de
loi sur la fin de vie, et prennent acte de son retrait du calendrier parlementaire.
Les questions sociétales majeures, comme celles qui touchent à la fin de vie, ont
besoin d’un travail exigeant et sincère. Depuis le début du processus, ces
conditions n’étaient pas garanties en raison du refus d’écouter ceux qui sont
aux côtés des malades.


La nouvelle séquence électorale aboutira à une recomposition parlementaire.
Les AFC espèrent qu’elle permettra le retour de la défense des plus faibles et la
primauté de la recherche du Bien Commun. A ce titre, les AFC rappellent la
nécessité de poursuivre le développement de l’offre de soins palliatifs et
d’améliorer fortement notre système de santé, alors que51% des Français
disent ne pas pouvoir y accéder facilement.


Afin d’accompagner la campagne électorale des élections législatives, les AFC
vont adresser dès demain des propositions concrètes à l’ensemble des
candidats pour rappeler les enjeux les plus urgents liés à la famille, cellule vitale
de la société, et les aider à prendre en compte les besoins réels des familles.

LETTRE OUVERTE AUX CANDIDATS AUX ELECTIONS LEGISLATIVES (CNAFC).

Dans une lettre ouverte à tous les candidats aux élections législatives anticipées 2024, les AFC détaillent 15 propositions pour les familles.

La dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par le Président de la République le 9 juin dernier, provoque de nouvelles élections législatives, qui se tiendront les 30 juin et 7 juillet 2024.

Les AFC, en tant que représentants des familles, prennent leur part au débat et ont adressé ce mercredi 12 juin une lettre ouverte à tous les candidats aux élections législatives.

Ce courrier comprend notamment 15 propositions au sujet de la démographie, de la santé, de l’enfance, du pouvoir d’achat et de la société, qu’elles souhaitent voir prises en compte dans les programmes électoraux et mises en œuvre par la suite.

Lettre ouverte aux candidats aux élections législatives

Madame, Monsieur,

Vous qui candidatez aux élections législatives, vous aurez peut-être à rejoindre l’un des 577 sièges de l’Assemblée nationale. Il vous appartiendra alors de participer de manière active à la destinée de notre pays.

La qualité du travail démocratique est plus que jamais, une nécessité impérieuse ; les Françaises et les Français ont très clairement exprimé leur attente en la matière ce dimanche 9 juin 2024.

La place de la famille dans la société est une question trop souvent, sinon oubliée, à tout le moins cantonnée à des questions financières dans le débat public.

Les Associations Familiales Catholiques qui portent la voix de toutes les familles depuis 1905 vous exhortent à prendre en considération les 15 points suivants dans vos programmes et à les mettre en œuvre le moment venu.

Concernant la démographie, la crise que connaît la France depuis 1974 est due à une natalité inférieure au taux de renouvellement naturel de la population. Les contraintes de garde et les charges financières des ménages n’ont rien facilité. Le modèle social Français étant basé sur la solidarité intergénérationnelle, la chute de la natalité crée un problème réel sur les modalités de financement. Pour y faire face, la natalité doit être accompagnée pour permettre aux couples ayant un projet parental de le mener à bien. Cela passe par :

Lettre ouverte aux candidats aux élections législatives (afc-france.org)

JO Paris 2024 : QUELS CHANGEMENTS POUR LES FRANCILIENS ?

Les Jeux Olympiques 2024 auront lieu en France du 26 Juillet au 11 Août et les Jeux Paralympiques du 28 Août au 15 septembre.

En région parisienne, durant cette période, que vous soyez spectateur, résident ou simple visiteur, il faut vous renseigner, anticiper et organiser vos déplacements.

Des transports saturés ?

Contrairement aux idées reçues, le nombre de personnes circulant globalement dans les transports durant cette période sera inférieur au niveau habituel compte tenu de la période de vacances scolaires. Cependant, des difficultés existeront tout de même aux abords des sites olympiques.

D’autre part, la capacité des infrastructures a été augmentée pour tenir compte des visiteurs. C’est le cas notamment du prolongement de la ligne 14 depuis la station Olympiades jusqu’à Aéroport d’Orly ainsi que son automatisation et la modernisation de ses rames.

Des tarifs augmentés ?

Il a été annoncé que les tarifs des transports pendant cette période allaient doubler pour financer le renforcement de l’offre de transports, mais les franciliens ne seront pas impactés :

  • Les abonnés du Pass Navigo, de la carte Imagine R ou Améthiste de même que les bénéficiaires de tarifications sociales ne sont pas concernés ;
  • Pour les autres usagers, il sera opportun d’acheter :
  • des titres de transport au tarif habituel avant le 20 Juillet ;
  • ou un forfait journalier passe illimité « Paris 2024 ».

Des informations en temps réel

Plusieurs plateformes sont disponibles afin de permettre aux voyageurs de suivre en temps réel l’évolution du trafic.

  • Des applications :
    • Bonjour RATP pour Paris intra-muros
    • Ile-de-France Mobilités pour l’ensemble de la région parisienne
  • Des sites web dédiés sont également mis en place

Signal conso, un service public pour les consommateurs

La CNAFC, en tant qu’association de consommateurs participe à la communication dans le cadre des jeux olympiques, en lien avec le déroulement des épreuves sportives et des conditions d’accueil des touristes.

C’est ainsi que nous informons les participants à ces manifestations que le site SignalConso devient bilingue ! L’application mobile et le site destinés à accompagner les consommateurs souhaitant signaler une pratique commerciale trompeuse, ont été traduits.

Billetterie, transports, restaurants, hébergements, paiements, … En cas de problème de consommation avec un professionnel, signalez-le en quelques clics ici.

Cette version de SignalConso, en anglais, vous est dédiée. Vous pouvez également y déposer un signalement si vous avez un litige suite à un achat sur un site internet français. Plus d’informations sur le site de la répression des fraudes (DGCCRF).

ARTICLE CNAFC: UN ENFANT MINEUR PEUT-IL RECEVOIR UNE DONATION ?

Un enfant mineur peut recevoir une donation, mais selon des critères bien précis

prévus par la loi.

Un mineur non émancipé ne peut agir seul

Un enfant mineur non émancipé n’a pas de capacité juridique et ne peut donc agir seul. Pour recevoir une donation, il devra donc être représenté par ses représentants légaux, ses parents, voire ses grands-parents ou le tuteur en l’absence de ces derniers.

En revanche un mineur non émancipé ne peut pas bénéficier d’un autre dispositif appelé « don de sommes d’argent », qui permet également de toucher une donation en somme d’argent sans imposition, celui-ci étant réservé aux donataires majeurs et aux mineurs émancipés.

Pour un enfant mineur, la donation appartient à l’enfant mais ce sont les représentants légaux, généralement les parents, qui accompliront tous les actes d’administration et de gestion relatifs à ce bien jusqu’à la majorité de l’enfant.

Lorsque le mineur a ses deux parents, chacun d’entre eux exerce, en principe, l’autorité parentale. Chaque parent est donc susceptible de réaliser seul des opérations pour le compte du mineur. Certaines opérations nécessitent l’accord des deux parents.

Quelles conditions pour une donation ?

  • Donations des parents : chaque parent peut donner jusqu’à 100 000 € par enfant sans qu’il y ait de droits de donation à payer. Un couple peut donc transmettre à chacun de ses enfants 200 000 € en exonération de droits.
    Cet abattement de 100 000 € peut s’appliquer en une seule ou en plusieurs fois tous les 15 ans. Ainsi, si l’abattement n’a pas été utilisé en totalité lors d’une première donation, vous pouvez en utiliser le solde encore disponible pendant une période de 15 ans.
  • Donations des grands parents : sous les mêmes conditions, les donations consenties aux petits-enfants bénéficient d’un abattement de 31 865 €, et celles consenties aux arrière-petits-enfants de 5 310 €. Ces dispositions sont applicables que le bénéficiaire soit majeur ou mineur.

Ces abattements peuvent se cumuler entre eux : un enfant peut  recevoir 200 000 € (100 000 x 2) de ses parents et 127 460 € (31 865 x 4) de ses quatre grands-parents tous les 15 ans sans droit de donation à régler.

Attention : la donation doit être déclarée à l’administration fiscale même si elle n’est pas imposée.