Lettre de Pascale Morinière # 8 confinement

Chers amis,

L’horizon de la sortie du confinement se rapproche pour nous tous. Nous avons hâte de reprendre une vie « normale », tout en sachant que cela nous demandera encore beaucoup de précautions dans l’organisation de nos activités.

Nous vous proposons dès à présent une opération utile pour envisager la suite ou « le monde d’après ». Avec les Juristes pour l’Enfance, nous vous encourageons cette semaine à écrire à votre député pour promouvoir 10 mesures de politique familiale. Ce temps de confinement a fait la démonstration éloquente que quand tout vacille, la famille reste le refuge contre les risques sanitaires, économiques, de la déscolarisation ou de la solitude. Il est temps de promouvoir des politiques publiques pensées à partir de la cellule de base de la société qu’est la famille.

Les adhérents recevront directement le modèle de lettre à personnaliser dans la Newsletter familles de jeudi. 

Ce « monde d’après » ne sera meilleur que si chacun y apporte sa pierre, c’est notre responsabilité vis-à-vis du bien commun. Nous avons la chance d’être un réseau de familles organisées et fondées sur un même corpus : c’est une force, utilisons-la auprès de nos élus ! Nous avons besoin de faire le plein des voix pour renforcer notre parole : c’est aussi une bonne occasion de vous rappeler la nécessité d’adhérer ou de réadhérer.

La Confédération reste très attentive aux mesures qui pourraient être prises autour de l’avortement et de la fin de vie à l’occasion de la crise du Covid. L’avortement médicamenteux est devenu possible à domicile jusqu’à 9 semaines (ce qui n’était possible qu’en milieu hospitalier) et la prolongation du délai légal, au-delà de 12 semaines de grossesse, est réclamé avec insistance par le lobby pro-IVG.

Comme vous le savez, la Collecte pour la Mère et l’Enfant ne pourra avoir lieu à la date prévue : grâce à nos administrateurs à l’UNAF qui ont travaillé à son report dans les meilleurs délais, elle devrait cependant bien avoir lieu le premier week-end de septembre (cf le point ci-dessous consacré à la collecte).

Merci à chacun de vous de poursuivre son engagement avec foi, charité et espérance, en ces heures plus difficiles.

« On oublie trop, mon enfant, que l’espérance est une vertu, qu’elle est une vertu théologale, et que de toutes les vertus, et des trois vertus théologales, elle est peut-être la plus agréable à Dieu. Qu’elle est assurément la plus difficile, qu’elle est peut-être la seule difficile, et que sans doute elle est la plus agréable à Dieu. » (Péguy, Le porche de la deuxième vertu).

Bonne semaine, bon travail !

Pascale Morinière

Présidente des AFC

Communiqué de presse AFC – Exercice du culte : les familles ont aussi besoin de reprendre une vie spirituelle normale

Le Premier Ministre vient d’annoncer les grands axes du déconfinement de la population du pays après le 11 mai. Parmi tous les aspects de la vie quotidienne des familles qui vont évoluer : école, travail, circulation, ouverture des commerces, etc., la pratique normale des cultes n’est, elle, pas prévue avant le 2 juin.

Depuis de longues semaines, bien conscientes des impératifs d’intérêt général de prévention de l’épidémie, les familles ont montré leur résistance, leur sens des responsabilités et les ressources dont elles disposent pour vivre aussi sereinement que possible cette période contrainte de confinement. Elles ont prouvé qu’elles étaient bien la cellule de base de la société, l’ultime recours quand tous les organes sociaux sont débordés ou empêchés.

Mais le besoin de célébrer la Vie est urgent pour les familles fatiguées, endeuillées ou pleine d’espérance. Pourquoi le gouvernement permettrait-il l’ouverture des commerces et l’évidente proximité physique de la population dans les transports en commun sans permettre à nouveau les rassemblements liés à la pratique d’un culte ?

Les prises de parole de tous bords politiques se multiplient depuis mi-mars pour interroger notre modèle de société, consumériste et immédiat. Or, au moment crucial de l’organisation de la reprise, les autorités marquent ainsi non seulement leur indifférence pour le droit constitutionnel de la pratique du culte, mais plus profondément ne portent aucune attention au besoin des familles d’être nourries spirituellement. La laïcité est bien la liberté de croire ou non et d’exercer sa pratique religieuse. Il en va de la santé morale du peuple français, de son espérance dans un avenir communqui s’ancre pour beaucoup dans la foi célébrée.  

Les Associations Familiales Catholiques demandent solennellement au Gouvernement de permettre à nouveau la pratique du culte, même sous des formes adaptées, à compter du 16 mai, comme l’ont proposé les évêques de France dans un plan crédible et responsable.

Agir auprès de mon député : 10 résolutions pour le monde d’après !

De nombreuses voix s’élèvent déjà pour parler de ce que sera le « monde d’après » et espérer des changements profonds. Le temps de confinement, en famille pour le plus grand nombre, illustre combien la famille est essentielle et s’affirme comme le seul socle lorsque tout chancelle. En lien avec les Juristes pour l’Enfance, nous proposons à tous les adhérents aux AFC d’écrire à leur député pour promouvoir 10 résolutions de politique familiale.

Cette opération ne vous demandera que quelques minutes.

1. Télécharger, copier et surtout personnaliser la lettre autant que possible mais en ne modifiant pas les « 10 propositions »

2. Chercher le nom de son député ici 

• Adresse mel : prenom.nom@assemblee-nationale.fr

• Adresse courrier : Nom du député –  Assemblée nationale – 126, rue de l’Université – 75355 PARIS 07 SP

3. Envoyer (de préférence) par courrier papier ou par courriel.

4. Relayer cette opération auprès de vos amis et familles. Ce sera aussi l’occasion de les encourager à adhérer ou à renouveler leur adhésion.

Télécharger la lettre à mon député

Lettre confinement n°3 des chantiers-éducation : faites le plein d’idées !

Confinés depuis 1 mois, nous essayons de vous partager régulièrement quelques idées concrètes « faciles » à mettre en place pour ceux qui le souhaitent, quelques sujets de réflexion pour traverser au mieux cette période délicate.

N’hésitez pas à nous partager vos initiatives afin qu’on puisse les relayer à tous. Bien à vous.

Valérie Devin et Blandine Nottet

Référentes Chantiers-éducation du Rhône

Se détendre en famille :

Et si on décidait de fêter la mi-confinement autour d’un repas crêpesPour bien démarrer la deuxième partie du confinement annoncé par le président de la République le 13 avril, pourquoi ne pas lui donner un air joyeux en fêtant la mi-confinement ?  On fête bien la mi-Carême, alors pourquoi ne pas fêter la mi-confinement ? C’est ce que suggère le père Louis de Villoutreys, prêtre du diocèse de Poitiers, sur son compte Twitter, qui a eu l’heureuse surprise de profiter de crêpes préparées par ses voisins après avoir lancé l’idée. Les confinés en quête de sensations culinaires peuvent également se lancer dans les gaufres ou les beignets, tout est permis. Et même si l’on ne connaît pas encore la date réelle de fin du confinement, qui se fera progressivement à partir du 11 mai, en raison des nombreuses incertitudes qui planent encore, cela peut être une manière de donner un air festif à votre journée et d’entamer ces prochaines semaines avec enthousiasme et l’estomac bien rempli.

Et pour les familles, c’est une idée d’activité supplémentaire. Alors à vos poêles !


Prendre soin de soi, de son couple, de sa famille :

– Nous vous joignons cet article très concret de Valérie de Minvielle pour prendre soin de sa santé mentale pendant le confinement « la charte de la maitresse à la maison » (article en PJ1 ci-dessous).

– Nous vous joignons également une proposition de questionnaire, réalisé par les chantiers-éducation, à faire au sein de notre famille ; il a pour thème « comment notre famille est le premier lieu de l’amour qui se donne et se reçoit ? » (questionnaire en PJ2, avec des repères).

– Egalement une petite video de la Maison des Familles, que vous pouvez tout à fait regarder en famille (env 20 min) sur la gestion des émotions pendant ce temps de confinement: https://onedrive.live.com/?authkey=%21AoF%5FWkOWOVT%2DsdM&cid=CCA221A5AF6DB375&id=CCA221A5AF6DB375%21173978&parId=CCA221A5AF6DB375%21108&o=OneUp


– Pour aider les enfants à lâcher-prise
Conforter, élargir nos repères :

– Lors des Assises des référentes et des déléguées en janvier dernier, nous avons pu assister à une conférence de Marion Lucas : « Gratitude et responsabilité dans l’aventure éducative selon Édith Stein ». Celle-ci a été retransmise sur KTO mardi 14 avril à 20h35. Vous pouvez encore la regarder en replay / podcast  sur votre TV ou vous connecter sur votre PC. Cette conférence est magnifique et nourrit l’âme.

https://www.ktotv.com/video/00293004/diff-conference-montmartre-du-16-01-2020

– De plus, lors des Assises également, nous avions reçu (écouté) Blandine et Arthur de Lassus. Leur livre est désormais disponible https://editions-escargot.com/et-lentement-tout-bascule-blandine-et-arthur-de-lassus/

Organiser une réunion de chantier téléphonique ou via zoom pour ceux qui en éprouvent le besoin, c’est possible ; certains ont relevé le défi, on vous raconte ! Elles se sont donné rdv au tel le soir, après le dîner, pour avoir l’esprit libre (la formule « visioconférence zoom » ne faisant pas l’unanimité).

Leur questionnaire : « Comment vivre au mieux le confinement avec nos enfants ? »

1/ Je partage 1 ou 2 situations qui se passent bien ; 1 ou 2 difficultés.

2/ Que voulons nous vivre avec nos enfants pendant cette période, avec ces contraintes ? Que voulons-nous leur transmettre ?

3/ Partage d’idées concrètes ou non, mes « trucs et astuces »

Témoignage recueilli à l’issue de ce chantier « Petit bilan du chantier : très bien passé. Chacune a été très disciplinée. Chacune a respecté son tour de parole défini à l’avance. Le fait de ne pas se voir nuit aux échanges directs et spontanés car très vite on ne sait plus qui parle donc finalement chacune s’auto discipline et des silences se font assez régulièrement. On annonce notre prénom avant de prendre la parole. Les idées fortes se dégagent plus clairement je trouve quand on n’a que l’audio. On se concentre sur la parole, l’image ne joue plus. J’étais à mon bureau, je pouvais prendre des notes beaucoup plus efficacement. Je suis repartie avec des objectifs très précis. C’était bien. C’est intéressant à vivre, surtout quand on sait que ce n’est pas définitif. Car c’est tout de même beaucoup moins convivial. » Nous attirons l’attention sur le fait que le rôle du binôme est particulièrement important dans cette configuration, notamment dans la distribution de la parole.

Recettes familiales rapides et faciles :

Tarte aux épinards 2 pâtes feuilletée  1kg d’épinards en branches, surgelés 1 boîte de ricotta gruyère râpé qq dés de jambon blanc si on le souhaite Mélanger les épinards cuits et égouttés au reste de la préparation. Le glisser entre les 2 pâtes. Cuire au four 180° jusqu’à ce que les pâtes soient cuites (env 20min).

Tarte au chocolat sans farine (cuisine des enfants ☺) 1 pâte sablée 400g de chocolat coupé en petites morceaux 3 oeufs 125g de sucre en poudre 300g de crème fraîche Faire cuire la pâte dans un moule à tarte 15min, four à 200°. Faire chauffer la crème fraîche dans une casserole jusqu’à frémissement. Baisser le feu et ajouter le chocolat en morceaux ; mélanger jusqu’à ce qu’il soit fondu. Battre les oeufs entiers avec le sucre en poudre. Ajouter la crème au chocolat, mélanger. Recouvrir la pâte sablée. enfourner 20min à 200°.

Apporter mon aide(dans le respect du confinement) :

1/ « Un vaste réseau de couturières au secours des soignants » ; je peux apporter mon aide en donnant du tissu coton, élastique…., en cousant des blouses selon le patron fourni, en me proposant pour laver, repasser. https://over-the-blues.com (contacter son antenne locale).
2/ Il existe bien entendu de multiples autres possibilités, notamment prendre des nouvelles de ses voisins isolés et / âgés, prendre des nouvelles des parents de votre chantier-éducation….

PJ 1 : La charte de la maîtresse de maison :

La charte de la maîtresse à la maison de Valérie de Minvielle 13 avril 2020

Moi, mère de mes enfants en classe de …, tenant à la fois à prolonger le travail scolaire de mes enfants, à faire le mien tout en conservant ma santé mentale, je m’engage chaque jour de confinement à :

• Remercier le Ciel, la Terre et moi-même pour internet qui permet d’être en lien avec les enseignants et avec ceux que j’aime

• Me regarder dans le miroir le matin en me disant : « Aujourd’hui, je vais faire ce que je peux en matière d’école à la maison »

• Décider quel moment de la journée sera consacré à mon travail, et quel moment sera consacré aux enfants

• Me priver pendant le temps de l’école à la maison de toute activité autre – pas même un coup de fil à une copine ou à ma mère

• Oser écrire au prof si vraiment je ne comprends pas ce qu’il attend de moi

• Me souvenir que mes enfants, parce qu’ils sont peu nombreux et que je suis toujours sur leur dos, travaillent plus vite ici qu’en classe.

Par conséquent, me fixer une plage horaire de 3 heures environ pour faire l’école à la maison (primaire – début de collège), suivie d’un temps calme, et décider d’une autre forme d’occupation l’après-midi (cours de biologie via « Il était une fois la vie », podcast « Les odyssées » pour travailler l’Histoire ou la culture générale par exemple, atelier collage sur cartes postales à partir des magazines qu’on trouve dans le salon, atelier cuisine pour préparer un apéro dinatoire ce soir, ou les laisser jouer en leur disant le temps dont ils disposent pour jouer)

• Me répéter que je suis le bras, et laisser le cerveau à l’enseignant (ne pas chercher à remplacer l’enseignant, ni à faire rattraper tout son retard à mon fils en 4 semaines, ça va forcément se passer mal)

• Me laisser guider par mon enfant qui s’y connaît mieux que moi en rituels de travail (par exemple demander à mon enfant comment il a l’habitude de faire cet exercice quand il est à l’école, avant de lui proposer ma vision des choses).

•Accompagner son travail et non vérifier que tout soit juste : Ce n’est pas mon job. Si j’ai envie de l’aider à réfléchir, c’est bien. Mais ce n’est pas à moi de lui faire la leçon.

• Me détendre si « Zoom » ou la plateforme de lien avec l’école ne fonctionne pas bien : c’est le cas pour tout le monde, et les enseignants le savent. Proposer à mon enfant de passer à la consigne suivante, ou à l’activité suivante.

• Sonner des récréations courtes et défoulatoires chaque fois que je l’estime bénéfique.

• Organiser un concours de cris si nécessaire, en deux minutes chrono (et en prévenant les voisins peut-être)

• Nommer des responsables chaque jour, comme à l’école : Un responsable petit-dej qui doit ranger le petit-dej, un responsable concours de cris, qui anime le concours, un responsable aspirateur, qui passe l’aspi ou le balai dans la cuisine après le pique-nique, un responsable pique-nique, qui installe le déjeuner.

• Prendre des libertés par rapport au programme

Par exemple, si le sport en famille nous fait du bien la matin, nous offrir cette heure même si elle mord un peu sur le premier cours des collégiens, ou encore si je suis passionnée d’électricité, démonter avec eux mon réveil-matin ou ma lampe de poche pour leur expliquer comment ça marche ; si ça coince sur le programme d’anglais, regarder ensemble un « C’est pas sorcier » sur l’Angleterre et en parler tous ensemble après.

• Déculpabiliser quand j’entends mon dernier crier « Maman, j’ai finiiiii » pour la troisième fois et que je suis en pleine prise de tête en espagnol avec l’aînée. Penser aux enseignants qui en ont trente, et demander à mon enfant :

« Que fais-tu à l’école quand tu as fini ? Tu retournes ta feuille et tu fais un dessin/lis un bouquin ? Eh beh fais pareil, j’arriverai quand j’aurai fini avec ta sœur. »

• Déléguer à son grand-père le cours de maths si je me sens dépassée ou si ça me prend trop de temps :

J’envoie l’énoncé au grand-père, et je confie mon téléphone avec écouteurs à mon fiston pour qu’ils discutent ensemble de comment résoudre cette équation. Idem pour les cours d’histoire ou tout autre sujet épineux pour moi

• Instaurer le règne du chuchotement pendant le temps de l’école à la maison, pour que chacun puisse se concentrer.

• Simplifier au max le repas du déjeuner – voire le transformer en pique-nique chaque jour : quelques pois chiches déjà cuits, des carottes crues, des olives dénoyautées, du fromage, du jambon, des œufs durs et du pain – le tout dans un panier à sortir chaque jour par le responsable du pique-nique

• Me féliciter en fin de journée pour tout ce que j’ai accompli, pour le cœur que j’y ai mis.

Me pardonner mes cris, mes doutes et mes ratés : j’apprends, moi aussi !

PJ2 Questionnaire des Chantiers -Education

2 vidéos à regarder :

Lecture repère : 7 astuces pour travailler efficacement depuis chez vous

source : Aletetia

Dans mon cas, étant mère d’une famille nombreuse, pouvoir travailler depuis chez moi a été un vrai bol d’air frais après toutes ces années – et quelques périodes de dépression – de bataille quotidienne pour garder la maison dans un état décent et répondre à mes obligations professionnelles tout en éduquant mes enfants.

Je sais ce que c’est que de quitter la maison en précipitation sans avoir petit-déjeuné, et de s’excuser jour après jour d’être en retard à la sortie de l’école.

Pouvoir travailler de chez soi est une option géniale et devrait être plus courante. Maman est à la maison quand un des enfants a de la fièvre ou quand c’est l’heure des devoirs. Il n’y a plus autant besoin de cours de soutien après l’école quand vous n’êtes pas en train de courir pour être partout à la fois.

Quelques défis à relever :

Néanmoins, bien que dans beaucoup de cas ce soit une très bonne option pour les professionnels, cela comporte quelques défis.

Psychologiquement, il peut y avoir un sentiment de solitude et d’isolement, la sensation de ne jamais arrêter de travailler ; même l’estime de soi peut en prendre un coup, affectant la santé de toute la famille. Souvent les enfants ne comprennent pas que même si maman est à la maison, elle doit travailler et n’est donc pas disponible tout le temps. Leurs besoins peuvent ajouter de la pression à l’espace de travail à domicile et peut être difficile à supporter.

Suite à ces années passées à expérimenter le télétravail, j’ai découvert quelques astuces pour ceux qui considèrent cette option, la première étant d’apprendre les pour et les contre, en particulier l’impact que cette situation professionnelle aura sur votre relation avec votre conjoint si vous êtes mariés.

1. Vous n’êtes toujours pas Superwoman. La flexibilité a ses limites. Il est important de mettre les choses au clair avec votre famille dès le début. Même si vous êtes à la maison, vous travaillez. Ce qui signifie par exemple, que votre sœur ne peut pas débarquer à l’improviste pour prendre un café et que vous ne pouvez pas emmenez votre maman faire du shopping à n’importe quelle heure de la journée.

Cela signifie également que pendant vos heures de travail, vous ne pouvez pas faire le ménage ou superviser les devoirs. Comme n’importe quel autre professionnel, il faut vous concentrer sur votre travail. Vous devez être réaliste quant à votre emploi du temps. N’imaginez pas que vous pourrez faire toutes les tâches ménagères maintenant que vous travaillez depuis chez vous. Vous aurez sûrement tout autant besoin d’une femme de ménage que votre voisin qui se rend au bureau.

2. Trouvez un coin de votre maison où installer votre bureau, à l’écart de l’agitation familiale et qui puisse fermer à clé. Vos fournitures de bureau ne doivent servir à rien d’autres. L’ordinateur ou l’imprimante ne peuvent pas servir aux projets d’école de votre enfant de 5e. Établissez des limites pour que vos enfant comprennent bien que vos documents et matériel de bureau sont pour le travail et qu’ils ne peuvent pas les utiliser.

3. Établir un emploi du temps. Respectez le et assurez-vous que les autres le respectent aussi. C’est l’astuce la plus dure parce que ne pas avoir à faire le trajet entre le bureau et la maison rend plus difficile la « déconnexion ». Il est facile de se laisser envahir par le travail. Être chez soi ne signifie pas être disponible 24h heure sur 24h pour votre patron ou votre entreprise. Si vous êtes malade ou en congé maternité, ne commencez pas à travaill