Les AFC veulent améliorer concrètement les conditions matérielles et morales des familles. Celles-ci sont le creuset de l’épanouissement de toute personne. Quand la famille va bien, c’est toute la société qui se porte mieux. En adhérant aux AFC, les familles se soutiennent et jouissent d’un plus grand poids et d’une crédibilité renforcée au sein des institutions familiales !
Familles, engageons-nous ! Rejoignons les AFC !
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ARTICLE CNAFC – LOI FIN DE VIE : L’EXAMEN SE POURSUIT A L’ASSEMBLEE.
L’examen dans l’hémicycle de la proposition de loi fin de vie se poursuit. Dans la dernière semaine avant le vote solennel du texte, les députés continuent à amender le texte. Le point avec Pascale Morinière, interviewée par RCF.
Une interview de Dr Pascale Morinière, présidente de la Confédération nationale des AF à retrouver sur RCF.
RCF : La proposition de loi Falorni sur la fin de vie est en cours d’examen à l’Assemblée nationale. Où en est-on ?
P.M. : L’examen du texte sur les soins palliatifs s’est achevé vendredi soir. Les députés ont ensuite entamé l’examen de celui sur « le droit à l’aide à mourir » qui va se poursuivre toute cette semaine.
Les députés ont commencé l’examen des 2600 amendements. Ils ont voté samedi soir l’article 2 qui valide la création d’un « droit à l’aide à mourir » et lève l’interdit de donner la mort.
Lundi, hier, la discussion s’est poursuivie sur les conditions d’accès à l’aide à mourir.
RCF : Quelles sont ces conditions ?
P.M. : Il faut être majeur, Français ou habitant en France de façon stable, être apte à manifester sa volonté. Cela s’adresserait à des malades souffrant d’une affection grave et incurable, dont le pronostic vital est engagé, en phase avancée ou terminale. Ces malades endurant une souffrance physique ou psychologique liée à cette affection et réfractaire aux traitements ou insupportable.
Autrement dit, de nombreuses pathologies sont concernées dès le diagnostic. Le critère de souffrance psychologique, tout à fait subjectif, ouvre à de nombreuses situations. Beaucoup de maladies engagent le pronostic vital mais, bien soignées, n’empêchent pas de vivre pendant des années, parfois des dizaines d’années. C’est le cas de l’insuffisance rénale compensée par la dialyse, du diabète insulino dépendant, de nombreux cancers…
RCF : Vous voulez dire que le cadre ne concerne pas seulement des exceptions en toute fin de vie ?
P.M. : Bien sûr que non ! Cela concerne aussi tous les malades du cœur, les maladies neurodégénératives, les maladies endocriniennes, un très grand nombre de maladies infectieuses etc… qui entrent dans les critères d’accès parce qu’elles engagent le pronostic vital.
Chacun a dans ses proches des parents ou des amis qui seraient « éligibles » à l’aide à mourir. Ce ne sont pas des cas extrêmes et exceptionnels.
Dès la discussion de ce texte, on constate que dès lors que l’interdit de donner la mort est levé, il n’y a plus de critère sûr et définitif. Les glissements s’enchainent sur une pente glissante que nul ne parvient plus à arrêter comme les pays étrangers, Pays Bas, Belgique, Canada nous le montrent.
J’encourage vivement les auditeurs à écrire à leur député pour faire part de leurs inquiétudes sur cette loi avec le site Ensemble pour la vie.
ARTICLE CNAFC – FIN DE VIE : QUELLE SOCIETE VOULONS-NOUS ?
Les AFC lancent une grande campagne de sensibilisation alors que le projet de loi fin est examiné à l’Assemblée nationale.
À l’approche de l’examen du projet de loi sur la fin de vie à l’Assemblée nationale, les Associations Familiales Catholiques (AFC) ont lancé une campagne nationale de sensibilisation à destination des parlementaires et du grand public. Leur objectif : alerter sur les conséquences de la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.
Placée sous la question « Quelle société voulons-nous ? », cette campagne invite à une réflexion collective sur les choix de société que suppose cette évolution législative.
Les AFC ont conçu une série de visuels illustrant des situations de souffrance vécues, présentées sous deux angles : celui d’une prise en charge fondée sur les soins palliatifs, et celui d’un traitement selon des législations favorables à l’euthanasie ou au suicide assisté. Ces mises en scène s’appuient sur des faits réels survenus dans des pays ayant déjà légalisé ces pratiques.
Fin de vie : quelle société voulons-nous ?
Par cette initiative, les AFC entendent souligner les dérives possibles d’un tel cadre juridique, qu’ils estiment potentiellement néfastes pour les patients, les familles et le système de santé dans son ensemble.
Les cinq visuels de la campagne ont été adressés par courrier à l’ensemble des parlementaires. En parallèle, ils sont également diffusés sur les réseaux sociaux afin de sensibiliser le grand public.
Contre l’euthanasie, les AFC agissent !
- Les souffrances cachées de l’euthanasie : un documentaire inédit a été tourné par les AFC auprès de personnels soignants en Belgique
- Ensemble pour la Vie : c’est le site lancé par les AFC qui permet d’écrire aux parlementaires sur le sujet de la fin de vie
- Campagnes de sensibilisation et rencontres avec les parlementaires
Déjà en 2024 :
- Les AFC ont rencontré la sénatrice Christine Bonfanti-Dossat, afin de présenter le documentaire au Sénat
- En mai 2024, la mairie de Paris annule son affichage faisant la promotion de l’euthanasie suite au référé liberté initié par les AFC
- En 2024, Les AFC ont soutenu le tractage organisé par Faim2Vie, l’association des conventionnels opposés à toutes formes d’euthanasie
- La Confédération nationale a envoyé les livrets La fin de vie en question aux députés pour qu’ils se posent les bonnes questions au moment des débats dans l’hémicycle.
- Une lettre signée par 44 médecins a été envoyée au Conseil national de l’Ordre des médecins, pour lui demander une position ferme sur l’aide à mourir.
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CAMPAGNE DE SENSIBILISATION DES AFC, DES LE 5 MAI : « QUELLE SOCIETE VOULONS-NOUS ? »
Les AFC lancent une campagne de sensibilisation à destination des parlementaires et des Français sur le sujet de l’euthanasie et du suicide assisté.
Une société du soin et de l’attention, ou une société du renoncement et de la mort sur ordonnance ? Voilà le thème de sensibilisation et de réflexion proposé dans cette campagne des AFC.
Sous forme de visuels expressifs, une même situation de souffrance est illustrée selon la logique du développement des soins palliatifs ou selon celle de l’aide à mourir.
Les scènes sont tirées de faits réels survenus dans les pays qui ont déjà légalisé l’euthanasie et/ou le suicide assisté.
L’objectif est d’alerter les parlementaires et le grand public sur les effets négatifs que la Loi sur le « droit à l’aide à mourir » produirait : – elle concernerait chaque personne qui aurait à se poser la question de ne plus « peser » à la fin de sa vie, – elle introduirait une confusion entre « soigner » et « faire mourir », – elle créerait des conflits au sein des familles, – elle n’éviterait pas les dérives successives – elle affaiblirait la relation de confiance avec les soignants.
Les cinq visuels seront envoyés aux parlementaires par courrier dès le 5 mai et diffusés en même temps sur les réseaux sociaux.
Ensemble pour la vie – Les Associations Familiales Catholiques
COMMUNIQUE DE PRESSE : ASSEMBLEE GENERALE DES AFC.
La CNAFC a tenu son assemblée générale annuelle ce samedi 5 avril au foyer Adèle Picot à Paris 6ème. A l’issue du renouvellement partiel de son Conseil d’administration, Mme Pascale MORINIERE a été reconduite dans son mandat de présidente accompagnée d’un nouveau bureau composé de M Laurent GIRY (Secrétaire général), M Jean-Baptiste LECOEUR (Trésorier), Mme Bénédicte BRETECHE et MM Jean-Joseph BODET et Antoine HARMEL (vice-présidents), et Mme Anne LESCUYER (membre). M Jérôme Husson et le Père Pierre Machenaud restent respectivement délégué général et conseiller ecclésiastique de l’organisation.
La présidente a rappelé la mission des AFC : « Nous poursuivons un idéal : celui d’une société qui serait régie par l’Enseignement social de l’Eglise, où la famille serait la cellule de base de la société ; famille elle-même fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme fidèles, durable, ouvert à la vie ; société qui reconnaitrait les parents comme les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants même s’ils ne sont pas les seuls. Et société où la dignité de la personne humaine de sa conception à sa mort naturelle serait pleinement
respectée. »
L’Assemblée Générale fut précédée d’une conférence donnée par le professeur Jean-Didier Lecaillon sur le thème de « La Famille au cœur de l’économie ». Le conférencier, auteur d’un livre éponyme, a expliqué le lien entre activité économique et famille, rappelant que la famille est l’unité économique de base et non un facteur parmi d’autres.
Communique_de_presse_Assemblee-generale-de-la-confederation-annee-elective_VF-1.pdf