Pour répondre aux besoins des écoles, des clubs d’enfants ou des groupes de scoutisme ou de patronage, les AFC forment des adultes pour parler de sexualité aux enfants et être capable de répondre à leurs interrogations.
L’éducation à l’amour est la première pierre de leur vie affective d’adulte. Dans le cadre d’un projet cohérent et concerté, les établissements peuvent solliciter les AFC ou financer la formation à leurs propres intervenants.
Père ou mère de famille, enseignant, catéchiste ou éducateurs peuvent être formés. Il est idéal de se former en binôme pour pouvoir intervenir à deux devant devant les enfants…
Venez vous former à cette belle mission !
Les dates des prochaines formation :
A Paris : 26-27 septembre et 10-11 octobre 2025. Les inscriptions sont ouvertes !
Attention, il est indispensable d’être disponible pour les 4 journées de formation.
Les AFC ont appris l’évolution du programme d’EVARS suite à sa discussion et son vote jeudi 30 janvier au sein du Conseil Supérieur de l’Education.
L’information préalable des parents sur les contenus et les dates d’intervention, qui avait pourtant été réintroduite par rapport à la version de décembre, est à nouveau supprimée. L’Ecole s’arroge donc le droit, sur un sujet particulièrement intime, de passer outre toute information des familles. Le projet de programme apporte pourtant des éléments nouveaux et intéressants :
L’éducation à l’intimité et au respect, La prévention de la pornographie et la prostitution des mineurs, La prévention du harcèlement en ligne, L’utilisation de la littérature pour aider à la réflexion.
Néanmoins, les AFC prennent acte du fait que le bon sens, la connaissance élémentaire de la croissance psycho-affective des enfants, le respect de la liberté de conscience et de la primauté éducative des parents n’ont pas été pris en compte par les concepteurs de ce texte. Il nie et indifférencie toujours la place particulière des parents, qui sont considérés comme des adultes de confiance comme les autres, Il considère les émotions comme un absolu. Il y manque toujours une éducation au discernement fondée sur la raison et l’apprentissage de l’exercice de la liberté et non sur les ressentis. Cette éducation permet seule de créer les conditions d’un vrai consentement. Enfin, il maintient des enseignements portant sur le genre, qui qui ne peuvent que semer le trouble sans aider à la construction de la personne ni permettre une parole de sens à propos de l’altérité homme femme. Les familles attendent que l’Ecole remplisse ses missions élémentaires avant de dispenser une éducation comportementaliste aux élèves.
Les AFC demandent à la Ministre de l’Education nationale de ne pas publier un tel programme susceptible d’être source de conflits entre les parents et les écoles.
Depuis plusieurs années déjà, le Réseau Vie anime une communauté de prière sur le site Hozana.org
Chaque semaine, les membres sont invités à méditer sur un extrait de texte du magistère de l’Église catholique, puis à prier pour la vie selon une prière créée par Jean-Paul II.
S’engager pour la vie, c’est indissociablement prier, se former et agir. Notre communauté Hozana vous propose de vous former et de prier pour que votre action soit pertinente et féconde.
Rejoignez dès maintenant cette communauté. Vous pourrez vous désinscrire très facilement si vous changez d’avis.
La semaine dernière, nous vous partagions une lettre ouverte adressée à la ministre de l’Éducation nationale, dénonçant les dangers du futur programme EVARS (éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle). Plusieurs aspects sont profondément problématiques dans ce programme : l’invisibilisation des parents, l’omniprésence de la question du genre, la promotion du consentement comme norme éthique, et l’instrumentalisation des émotions. Grâce à votre soutien et à vos nombreuses signatures, cette lettre publiée dans le Journal du Dimanche a eu un véritable écho médiatique, notamment relayée par des médias tels que le 19.45 sur M6. A la suite, le ministre délégué Alexandre Portier a reconnu que le projet « n’était pas acceptable en l’état », dénonçant notamment le militantisme à l’école, avec la diffusion de l’idéologie du genre. Cette première victoire est loin d’être négligeable ! Elle montre l’impact de notre mobilisation collective et l’importance de continuer à faire entendre la voix des familles sur des sujets aussi importants que celui de l’éducation sexuelle. Restons mobilisés ! En signant la lettre et en la partageant à vos proches, vous amplifiez la voix des familles !
Ensemble, nous continuerons à faire entendre notre voix !
Pour soutenir et amplifier nos actions, votre soutien est indispensable.
Merci pour votre mobilisation à nos côtés et votre soutien !
Partagez cette pétition en personne ou ajoutez le code QR aux supports que vous imprimez.
Les Associations Familiales Catholiques demandent à la ministre de l’Éducation Nationale, Anne Genetet, de ne pas publier le programme EVARS prévu pour le 5 décembre prochain, et en expliquent les raisons dans une lettre ouverte (ci-dessous).
Cette lettre est ouverte, à la manière d’une pétition, aux signatures des Français qui s’opposent au programme, mais aussi pour les alerter.
Madame la Ministre,
Le futur programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité vise à donner un cadre aux 3 séances annuelles dispensées de la maternelle à la terminale.
S’il prend bien en compte l’éducation à l’intimité, la prévention des risques – en particulier via les écrans – et la lutte contre les abus et les discriminations ,, le futur programme d’éducation à la vie affective etc. n’est cependant pas acceptable pour les familles pour les quatre raisons suivantes :
Les parents sont invisibilisés
Les enfants sont entrainés, dès la classe de maternelle, à repérer les « adultes de confiance » de leur entourage, qu’ils soient professeurs, parents, éducateurs sportifs ou soignants. Les parents, pourtant premiers et principaux éducateurs, occupent dans ce texte une place relative qu’ils partageraient avec les autres éducateurs. Or, les parents sont les premiers et les principaux éducateurs de leurs enfants. Le programme indifférencie ainsi dans l’esprit des enfants la place particulière et l’autorité légitime de leurs parents. Les familles s’inquiètent de savoir si l’Etat, et en particulier l’Education nationale, reconnait effectivement leur primauté éducative ou si chaque père ou mère n’est vu que comme un adulte maltraitant en puissance.
De la même manière, les différents types de famille sont mis sur un même plan, des familles unies jusqu’aux situations d’enfants confiés à l’ASE. Le respect est dû à tous, sans pour autant ignorer les souffrances de certains enfants, dues à des drames [ou des dysfonctionnements] familiaux
Enfin et surtout, le programme ne donne aucun rôle ni aucune reconnaissance aux pères et aux mères sur des sujets qui touchent pourtant à l’intimité des transmissions familiales. Les parents doivent être informés, à l’avance, de ce qui sera transmis à leurs enfants et pouvoir exercer leur liberté et leur droit d’exprimer leurs réserves éventuelles.
Quelle est la légitimité de l’Etat pour contourner ainsi les parents ?
Le genre est omniprésent
La lutte contre les « stéréotypes de genre et les assignations de rôle » est déployée de manière répétitive tout au long du cursus scolaire. Dès la maternelle, les exercices sur l’inversion de l’attribution des métiers selon le sexe ou la vigilance sur la mixité effective des jeux, des espaces et même des couleurs, rappellent les propositions mises en place pour les ABCD de l’égalité, et déjà rejetées à cette époque par les familles
En CM1 (9-10 ans), on propose eux enfants « d’exploiter des articles de presse pour identifier les inégalités homme-femme dans la sphère professionnelle, politique, financière, familiale, et de rechercher les stéréotypes de genre qui en sont à l’origine ». En classe de Première, il est question « d’identifier les normes qui influencent l’identité et les comportements ».
L’Education nationale s’est-elle arrogé le droit de rééduquer les familles à travers leurs enfants ?
Le consentement est promu comme nouvelle norme éthique
Le « consentement » apparait comme la norme éthique indépassable dans les relations entre les personnes. Or, la pédocriminalité nous a amplement montré qu’il est possible de consentir à des situations objectivement néfastes, ce d’autant plus que la personne est jeune et vulnérable. Le consentement est à la fois nécessaire et très largement insuffisant. A quoi se réfère-t-il ? Quels sont les critères donnés à l’enfant, au jeune pour « consentir » ? Comment apprend-on à l’enfant, à l’adolescent puis au jeune à poser des choix libres et responsables ? Dès le CE1, le programme inclut l’item « Savoir penser de façon critique » : quel est le sens de cette injonction sans contenu à l’âge de 7ans ? Elle est régulièrement réitérée. Ainsi en Quatrième (13 ans) : « Faire des choix responsables ».
La minorité est par définition cet âge, avant 18 ans, où l’enfant puis l’adolescent n’est pas encore capable de choix personnels entièrement responsables et doit être protégé par les adultes. Si le consentement est nécessaire, il devrait être accompagné de points de repères éthiques, mais aussi juridiques, solides. Ce programme qui voudrait ne pas transmettre de norme, promeut en fait des normes comportementales qui laissent les enfants et les jeunes sans boussole éthique.
Les émotions sont instrumentalisées
Nous devons aider les enfants à comprendre et nommer leurs émotions. Mais celles-ci ne suffisent pas comme seul référentiel pour la prise de décision. Or, le programme se réfère aux émotions de manière itérative et insistante tout au long des cycles 1 à 3. Or les émotions, tout comme les informations fournies par les cinq sens, doivent être passées au crible de l’intelligence pour juger de leur pertinence et de leur importance. La formation aux émotions est nécessaire, mais elle ne suffit pas. Un abuseur peut savoir comment s’y prendre avec un enfant qui pourrait se sentir bien en sa présence (émotion positive) et « consentir » à des gestes d’abus. L’identification des émotions doit être complétée par une formation objective de l’intelligence et de la raison.
N’est-ce pas précisément le rôle attendu de l’Ecole ?
Dans cette période où la démocratie est mise à mal et la société fracturée, nous vous demandons, de ne pas créer de point de crispation supplémentaire entre les familles et l’Ecole. Ayons la clairvoyance de laisser les questions sociétales, en dehors des murs de l’Ecole car elles relèvent de la liberté de conscience,
Madame la Ministre, nous vous demandons solennellement de ne pas publier ce programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité.