COMMUNIQUE DE PRESSE CNAFC: PROGRAMME EVARS: LES AFC DENONCENT UN PROGRAMME SOURCE DE CONFLITS POTENTIELS ENTRE LES PARENTS ET LES ECOLES.

Les AFC ont appris l’évolution du programme d’EVARS suite à sa discussion et son vote jeudi 30 janvier au sein du Conseil Supérieur de l’Education.


L’information préalable des parents sur les contenus et les dates d’intervention, qui avait pourtant été réintroduite par rapport à la version de décembre, est à nouveau supprimée. L’Ecole s’arroge donc le droit, sur un sujet particulièrement intime, de passer outre toute information des familles. Le projet de programme apporte pourtant des éléments nouveaux et intéressants :

L’éducation à l’intimité et au respect,
La prévention de la pornographie et la prostitution des mineurs,
La prévention du harcèlement en ligne,
L’utilisation de la littérature pour aider à la réflexion.


Néanmoins, les AFC prennent acte du fait que le bon sens, la connaissance élémentaire de la croissance psycho-affective des enfants, le respect de la liberté de conscience et de la primauté éducative des parents n’ont pas été pris en compte par les concepteurs de ce texte. Il nie et indifférencie toujours la place particulière des parents, qui sont considérés comme des adultes de confiance comme les autres, Il considère les émotions comme un absolu. Il y manque toujours une éducation au discernement fondée sur la raison et l’apprentissage de l’exercice de la liberté et non sur les ressentis. Cette éducation permet
seule de créer les conditions d’un vrai consentement. Enfin, il maintient des enseignements portant sur le genre, qui qui ne peuvent que semer le trouble sans aider à la construction de la personne ni permettre une parole de sens à propos de l’altérité homme femme.
Les familles attendent que l’Ecole remplisse ses missions élémentaires avant de dispenser une éducation comportementaliste aux élèves.

Les AFC demandent à la Ministre de l’Education nationale de ne pas publier un
tel programme susceptible d’être source de conflits entre les parents et les
écoles.

BIBLIOTHEQUE DES AFC A ECULLY (MODIFICATION DES HORAIRES).

Venez nous découvrir ou nous retrouver à la bibliothèque des AFC (Associations Familiales Catholiques) au 8 rue Luizet à Ecully.

Vous y trouverez des livres pour tous les âges et des nouveautés ! Vous pouvez d’ores et déjà consulter le catalogue et faire votre choix avant de vous déplacer !

La bibliothèque est ouverte (sauf vacances scolaires) :

  • Mercredi après-midi de 14h30 à 16h30,
  • Samedi matin de 10h à 12h

Hélène Roizard 06 16 93 94 49

biblioafc69@gmail.com

ARTICLE CNAFC : QUEL USAGE DES ECRANS POUR NOTRE FAMILLE CETTE ANNEE ?

La rentrée c’est le moment de trouver de nouvelles organisations, de remettre en route les bonnes habitudes alors pourquoi ne pas en profiter pour aller regarder du côté de l’usage de nos téléphones et des réseaux sociaux dans notre famille ? Un bon conseil de famille et nous voilà partis pour faire un pas de côté et aller scruter nos usages et leurs répercussions sur chacun des membres de notre famille. Les AFC, à la suite du travail des Chantiers-Éducation sur cette question, vous proposent quelques pistes de réflexion pour avancer.

Un outil qui sort de l’ordinaire

Ce smartphone avec toutes ses applications n’est pas un outil ordinaire. Prenons par exemple votre vélo. Vous vous en servez uniquement quand vous en avez besoin. Le reste du temps, il ne vient pas vous chercher à grands renfort de notifications, couleurs alléchantes et changeantes, contenus toujours plus adaptés à vos souhaits…Le smartphone remplace bon nombre d’objets : réveil, appareil photo, podomètre, agenda, journaux, livres, lecteur de musique, etc…Et c’est bien là la différence.

Smartphones et applications sont conçus pour venir vous chercher même quand nous n’en avons pas besoin. Ils sont mêmes conçus pour pirater notre cerveau et se servir de ses failles. Rien de grave en soi mais il est utile d’en avoir conscience et d’apprendre à réguler nos usages en fonction des caractéristiques particulières de ces outils.

Nous, parents, avons appris sur le tas avec de multiples erreurs d’appréciation : combien de partages hasardeux sur les réseaux sociaux, d’utilisation excessive qui se met en travers de la relation avec nos proches.

Quelques pistes pour améliorer notre usage du portable

On peut, avant d’en donner un à notre enfant, se rappeler combien il est difficile de lutter contre le temps passé mais aussi la multitude de risques potentiels. L’âge moyen actuel d’accès au smartphone en France est de 9 ans ¾, un âge bien trop jeune compte tenu des risques ! Nos enfants sont les rois de la combine quand il s’agit de contourner les contrôles parentaux.

A quoi servira ce portable ? Est-ce qu’il s’agit juste de pouvoir le joindre et dans ce cas un « 9 touches » pourrait suffire ou bien d’avoir accès à d’autres applications ?

Une start-up vient de lancer « The phone », un téléphone qui permet d’avoir uniquement les options basiques sans accès à internet mais avec l’apparence d’un véritable smartphone, permettant ainsi d’apprendre les bases de l’outil sans ses travers. Ce portable si attirant, on peut le rendre moins attirant en modifiant les paramètres et en le passant en mode « noir et blanc », notre œil est tout de suite moins capté.

Nous avons interrogé plusieurs familles afin qu’elles nous partagent les règles mises en place chez elles. Chez Florence et Philippe les portables sont dans une caisse dans l’entrée pendant les repas, dès lors qu’une activité est proposée à l’ensemble de la famille. Toute la famille doit aussi déposer son portable pour la nuit, pas de portable dans les chambres ! L’achat d’un réveil classique a permis à chacun de se lever sans avoir besoin de la sonnerie de son smartphone. Chez Soline, maman solo, le smartphone est déposé dans l’entrée dès qu’elle rentre afin d’être complètement disponible pour sa fille, sans interférence possible. Elle ne le reprend qu’une fois sa fille couchée. Pour Myriam et Guillaume, effort est fait de regarder son smartphone le plus tard possible le matin et de désinstaller au maximum les applications inutiles. Ils ont aussi décidé de ne regarder leurs réseaux sociaux que sur l’ordinateur familial et de supprimer sur chaque application les notifications pour ne pas être tentés.

Accompagner notre enfant sur les réseaux sociaux

Avoir un smartphone, c’est la possibilité d’accéder aux réseaux sociaux. Attention, contrairement à l’usage constaté chez nos jeunes, ils sont interdits aux moins de 13 ans. Une manière simple de résister est donc de transmettre la loi et de la faire respecter auprès de nos enfants. Avant cet âge, leurs données personnelles ne peuvent être monnayées par les réseaux.

Rappelons nous aussi que si ces réseaux sont gratuits c’est bien parce que nous y laissons un nombre considérable d’informations : sites consultés, temps passé, vidéos regardées ou au contraire évitées, etc. Toute notre vie sur les réseaux fait l’objet d’analyses de données pour être revendues ensuite.

Cependant, les réseaux sociaux font partie de leur vie, de leur univers. Leur vie y est tout aussi « réelle » que la vie physique. Il faut avouer aussi que si les réseaux sociaux présentent de nombreux risques (sédentarité, mauvaises rencontres, contenus à risque, harcèlement, addiction, troubles de la santé mentale, pédocriminalité, piratage, usurpation d’identité…) ils présentent également des chances incroyables de contacter des experts dans des domaines pointus, de monter des projets, de garder des liens, de devenir autonome, d’exercer son esprit critique, de s’engager, d’avoir accès au savoir. Ce sont aussi des lieux d’échange, de solidarité, de réflexion, de soutien.

Avant que notre enfant aille sur les réseaux, posons-nous quelques questions simples : à quoi lui seront utiles ces réseaux (organisation d’activités, possibilité de rester en lien avec ses amis, ses cousins, la famille, de trouver du soutien…) ? De quelle manière allez-vous ensemble paramétrer son compte ? Est-il conscient que tout ce que l’on publie (même auprès d’un cercle restreint et choisi) est donc public ? Mettons en place un mot de passe fort pour que son compte ne puisse être piraté.

Quelles règles mettons-nous en place dans la famille pour qu’il puisse y aller avec confiance ? De quoi avons -nous besoin chacun pour que tout se passe au mieux ? Est-ce que la maturité ou les caractéristiques personnelles de notre enfant nous permettent d’envisager sereinement l’utilisation des réseaux sociaux ? Questionnons-le sur la frontière qu’il met entre vie public et vie privée, qu’est- il prêt à publier et que s’interdit-il de publier.

Est-ce que l’accès au réseau social ne peut pas se faire sur notre smartphone dans un premier temps ? Il aurait ainsi le temps d’avoir une « conduite accompagnée » pour apprendre les règles de bases de la vie sur les réseaux sociaux.

Quelle posture parentale adopter pour les accompagner ?

Raconte-moi, explique-moi, qu’est-ce que tu fais avec ce réseau, comment-est-ce que cela fonctionne ? En posant un regard authentiquement curieux et bienveillant sur notre enfant et ses réseaux sociaux, on peut se tenir informé des évolutions. C’est le monde dans lequel ils sont amenés à évoluer, rien ne sert de dénigrer en bloc si l’on veut pouvoir échanger avec eux.

Ils ont à en apprendre et comprendre les codes. Si nous ne sommes pas toujours les plus compétents en la matière, nous pouvons en revanche leur permettre la prise de recul, les aider à acquérir des points de repères, à faire preuve d’esprit critique et avoir généré un bon espace de dialogue en cas de problème.

Proposer une vie « physique » pour équilibrer la vie virtuelle

Nos enfants (et nous) sommes vissés sur nos écrans. Que pourrions-nous mettre en place cette année pour équilibrer les usages, remettre du contact physique dans nos vies ?

Chez Wilfried, ce sont les enfants eux-mêmes qui ont proposé à toute la famille de regarder précisément le temps passé sur les écrans et de télécharger l’application Screenzen pour rendre moins facile l’accès aux applications. Dans la famille de Lou et Matthieu, on a choisi de faire des propositions ancrées dans le réel : scoutisme, jeux de société, lecture, sorties culturelles, activités avec des amis, chant, cuisine, discussions à bâtons rompus. Chez Cécile, le dimanche a été décrété sans écran pour tout le monde. Chez Caroline, on encourage vivement les rencontres avec les amis que ce soit chez eux ou à l’extérieur en se retrouvant dans un parc, en allant les uns chez les autres pour partager véritablement leurs joies, leurs craintes, leurs peines, leurs réflexions, leurs projets. Enfin chez Bruno et Karine, l’accent a été mis sur la nature et le sport : vélo, randonnée, escalade, excursions, tout est bon pour mettre le nez dehors. L’habitude d’aller sur les réseaux sociaux ne se supprime pas, elle se remplace.

Des réseaux pour rester présents et attentifs aux autres

Si le monde des réseaux sociaux n’est pas le monde des bisounours, on peut apprendre à y évoluer en visant le bien, le beau, le vrai. Tout d’abord en évitant les écueils et les risques liés à l’usage des réseaux par leur connaissance et leur conscience. Sur les réseaux on peut aussi tisser des relations, pratiquer une culture de rencontre vers l’autre qui promeut la paix et l’amitié. On peut aussi y développer l’écoute, ingrédient indispensable à la communication et condition d’un vrai dialogue.

Nos jeunes peuvent également prendre conscience du rôle du silence et de l’espace pour penser lentement, de manière ciblée. Le silence est une denrée précieuse pour la concentration et le discernement.

Ils peuvent enfin passer des réactions rapides, commentaires impulsifs à des opportunités de dialogue, d’attention, de compassion. Cultivons leur capacité à être à la fois sur les réseaux et dans la plénitude de la vie humaine et sociale. Les deux sont complémentaires. Le web social ne remplace pas une rencontre en chair et en os. S’ils restent connectés avec leurs amis, leur famille c’est pour pouvoir ensuite se rencontrer, se réunir à table, se regarder dans les yeux.

En guise de conclusion

Nous parents, comme nos enfants, sommes victimes de cette fameuse « technoférence » qui nous rend indisponibles pour nos proches dès lors que le téléphone est sur la table, dans notre main. Nos enfants nous voient faire et apprennent de nos usages. Tout n’est pas perdu cependant, les générations qui arrivent sont certes énormément sur leur portable mais commencent aussi à être plus prudentes, plus attentives à ce qu’elles diffusent sur les réseaux. De plus en plus vont même jusqu’à remiser leur smartphone pour opter pour un téléphone portable basique. Il est aussi utile de rappeler que les problèmes révélés par l’usage du smartphone et des réseaux sociaux ne sont souvent que le révélateur de problèmes qui existaient auparavant chez le jeune.

Alors, encourageons-nous à limiter les écrans et privilégions la relation en famille, et avec les autres !

Pour aller plus loin

Gabrielle Sebire est mère de famille nombreuse, enseignante et consultante dans le domaine éducatif.
Elle est formée sur le sujet du HPI et ses impacts sur le quotidien de l’enfant, de la fratrie, de la famille, ainsi qu’à l’école. Gabrielle est également co-fondatrice de Happy HP Family, pour aider parents et enfants à faire du haut potentiel un atout pour s’épanouir.

Gabrielle Sebire est également l’auteur, pour les AFC de la brochure 12 questions à se poser sur les réseaux sociaux, parue en septembre 2023 aux éditions Téqui. La brochure est en vente sur notre boutique en ligne au prix de 6€.

COMMUNIQUE DE PRESSE CNAFC : Les AFC dénoncent : « Le transgenrisme met en jeu la santé de nos enfants ».

Suite à l’article du Figaro faisant « fuiter » un document de travail de la HAS
puis à la « mise au point » de la HAS ce vendredi 13 décembre, les AFC
demeurent extrêmement inquiètes quant à ces prémices de mesures qui ne
vont absolument pas dans le sens de la protection des mineurs.


Les Associations Familiales Catholiques condamnent fermement les
propositions de la Haute Autorité de Santé concernant les parcours de
transition des personnes éprouvant une dysphorie de genre.
Il n’est pas acceptable que des mineurs de 16 ans puissent accéder à ces
transitions de genre alors que leurs parents s’y opposent, ni que ceux-ci
puissent voir mis en cause leurs droits et leur autorité de parents dans un tel
cas.


La mise en œuvre de parcours de transition de genre n’est pas anodine, elle a
des caractères irréversibles et met en jeu la santé des personnes concernées.
Il serait paradoxal que la France s’engage dans cette voie alors qu’un certain
nombre de pays pionniers en la matière comme la Suède, la Norvège, le
Danemark, la Finlande et le Royaume-Uni, font maintenant machine arrière en
réduisant fortement l’accès aux traitements hormonaux pour les mineurs.


Les Associations Familiales Catholiques demandent aux pouvoirs publics non
seulement de ne pas encourager la transition de genre des mineurs, mais de
ne pas permettre l’accès aux traitements hormonaux ou chirurgicaux avant la
majorité comme la proposition de loi votée le 29 mai dernier au Sénat en
première lecture y invite.


Les AFC encouragent les parents à accueillir ce type de demande sans y céder
en privilégiant une écoute attentive et un accompagnement psychologique de
leur enfant. Ce sont également les recommandations de l’Académie de
médecine dans son avis du 25 février 2022.


Les transitions médicalisées (bloqueurs de puberté et hormonothérapies
croisées) sont en partie irréversibles et ne restent pas sans conséquences
pour la santé. Il est nécessaire de consulter des spécialistes compétents et
objectifs qui ne soient pas soumis à des lobbys influents. Tel n’a pas été le cas
du groupe d’experts de la Haute Autorité de Santé qui a réuni en grande
majorité des militants transactivistes, des professionnels adeptes de ces
revendications et des personnes transexuelles, au mépris de l’affichage
d’indépendance de cette instance.


Les AFC demandent que la France rejoigne la prudence des pays nordiques et
du Royaume Uni afin de mieux protéger les jeunes mineurs de décisions qui
impacteraient définitivement leur santé, leur sexualité et leur fécondité.

VOS JEUNES SONT INVITES AUX SOIREES DU RESEAU VIE JEUNES.

Transmettez aux jeunes que vous connaissez le lien ci-dessous, ils vous en seront reconnaissants !

« Défendre la Vie est un souci qui nous concerne tous. La défense de la Vie est exigeante, de tous les instants. Elle nécessite une formation afin de pouvoir agir.

Étudiants, jeunes professionnels, rejoignez-nous une fois par mois pour vous former tout en vivant un moment convivial à raison d’un mercredi soir par mois ! »

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