PROCHAINES FORMATIONS GRANDIR ET AIMER (NANTES, TOULOUSE ET PARIS)

De bons outils EARS permettent de donner aux enfants une vision positive de la relation de couple et de la sexualité. Les AFC en sont convaincues : mieux vaut présenter une vision positive de la vie sexuelle aux enfants avant que les images ou vidéos qu’ils pourront voir ne leur en donne une négative.

C’est pour cette raison que les AFC accompagnent les familles au sujet de l’EARS avec notamment Grandir & Aimer, un programme pour former de futurs intervenants à l’EARS et une websérie disponible gratuitement en ligne.

EARS : la formation “Grandir & Aimer” pour les futurs intervenants

Pour répondre aux besoins des écoles, des clubs d’enfants ou des groupes de scoutisme ou de patronage, les AFC forment des adultes pour parler de sexualité aux enfants et être capable de répondre à leurs interrogations. L’éducation à l’amour est la première pierre de leur vie affective d’adulte. Dans le cadre d’un projet cohérent et concerté, les établissements peuvent solliciter les AFC ou financer la formation à leurs propres intervenants. Père ou mère de famille, enseignant, catéchiste ou éducateurs peuvent être formés. Il est idéal de se former en binôme pour pouvoir intervenir à deux devant devant les enfants…

Venez vous former à cette mission !

EN SAVOIR PLUSEARS – Formation Grandir & Aimer (afc-france.org)

SIGNEZ LA LETTRE DES AFC A LA MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE : « PARENTS INVISIBLES, ENFANTS EN DANGER : NON AU PROGRAMME EVARS ACTUEL ! »

Les Associations Familiales Catholiques demandent à la ministre de l’Éducation Nationale, Anne Genetet, de ne pas publier le programme EVARS prévu pour le 5 décembre prochain, et en expliquent les raisons dans une lettre ouverte (ci-dessous).

Cette lettre est ouverte, à la manière d’une pétition, aux signatures des Français qui s’opposent au programme, mais aussi pour les alerter.

Madame la Ministre,

Le futur programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité vise à donner un cadre aux 3 séances annuelles dispensées de la maternelle à la terminale.

S’il prend bien en compte l’éducation à l’intimité, la prévention des risques  – en particulier via les écrans – et la lutte contre les abus et les discriminations ,, le futur programme d’éducation à la vie affective etc. n’est cependant pas acceptable pour les familles pour les quatre raisons suivantes :

  • Les parents sont invisibilisés

Les enfants sont entrainés, dès la classe de maternelle, à repérer les « adultes de confiance » de leur entourage, qu’ils soient professeurs, parents, éducateurs sportifs ou soignants. Les parents, pourtant premiers et principaux éducateurs, occupent dans ce texte une place relative qu’ils partageraient avec les autres éducateurs. Or, les parents sont les premiers et les principaux éducateurs de leurs enfants. Le programme indifférencie ainsi dans l’esprit des enfants la place particulière et l’autorité légitime de leurs parents. Les familles s’inquiètent de savoir si l’Etat, et en particulier l’Education nationale, reconnait effectivement leur primauté éducative ou si chaque père ou mère n’est vu que comme un adulte maltraitant en puissance.

De la même manière, les différents types de famille sont mis sur un même plan, des familles unies jusqu’aux situations d’enfants confiés à l’ASE. Le respect est dû à tous, sans pour autant ignorer les souffrances de certains enfants, dues à des drames [ou des dysfonctionnements] familiaux

Enfin et surtout, le programme ne donne aucun rôle ni aucune reconnaissance aux pères et aux mères sur des sujets qui touchent pourtant à l’intimité des transmissions familiales. Les parents doivent être informés, à l’avance, de ce qui sera transmis à leurs enfants et pouvoir exercer leur liberté et leur droit d’exprimer leurs réserves éventuelles.

Quelle est la légitimité de l’Etat pour contourner ainsi les parents ?

  • Le genre est omniprésent

La lutte contre les « stéréotypes de genre et les assignations de rôle » est déployée de manière répétitive tout au long du cursus scolaire. Dès la maternelle, les exercices sur l’inversion de l’attribution des métiers selon le sexe ou la vigilance sur la mixité effective des jeux, des espaces et même des couleurs, rappellent les propositions mises en place pour les ABCD de l’égalité, et déjà rejetées à cette époque par les familles

En CM1 (9-10 ans), on propose eux enfants « d’exploiter des articles de presse pour identifier les inégalités homme-femme dans la sphère professionnelle, politique, financière, familiale, et de rechercher les stéréotypes de genre qui en sont à l’origine ». En classe de Première, il est question « d’identifier les normes qui influencent l’identité et les comportements ».

L’Education nationale s’est-elle arrogé le droit de rééduquer les familles à travers leurs enfants ?

  • Le consentement est promu comme nouvelle norme éthique

Le « consentement » apparait comme la norme éthique indépassable dans les relations entre les personnes. Or, la pédocriminalité nous a amplement montré qu’il est possible de consentir à des situations objectivement néfastes, ce d’autant plus que la personne est jeune et vulnérable. Le consentement est à la fois nécessaire et très largement insuffisant. A quoi se réfère-t-il ? Quels sont les critères donnés à l’enfant, au jeune pour « consentir » ? Comment apprend-on à l’enfant, à l’adolescent puis au jeune à poser des choix libres et responsables ? Dès le CE1, le programme inclut l’item « Savoir penser de façon critique » : quel est le sens de cette injonction sans contenu à l’âge de 7ans ? Elle est régulièrement réitérée. Ainsi en Quatrième (13 ans) : « Faire des choix responsables ».

La minorité est par définition cet âge, avant 18 ans, où l’enfant puis l’adolescent n’est pas encore capable de choix personnels entièrement responsables et doit être protégé par les adultes. Si le consentement est nécessaire, il devrait être accompagné de points de repères éthiques, mais aussi juridiques, solides. Ce programme qui voudrait ne pas transmettre de norme, promeut en fait des normes comportementales qui laissent les enfants et les jeunes sans boussole éthique.

  • Les émotions sont instrumentalisées

Nous devons aider les enfants à comprendre et nommer leurs émotions. Mais celles-ci ne suffisent pas comme seul référentiel pour la prise de décision. Or, le programme se réfère aux émotions de manière itérative et insistante tout au long des cycles 1 à 3. Or les émotions, tout comme les informations fournies par les cinq sens, doivent être passées au crible de l’intelligence pour juger de leur pertinence et de leur importance. La formation aux émotions est nécessaire, mais elle ne suffit pas. Un abuseur peut savoir comment s’y prendre avec un enfant qui pourrait se sentir bien en sa présence (émotion positive) et « consentir » à des gestes d’abus. L’identification des émotions doit être complétée par une formation objective de l’intelligence et de la raison. 

N’est-ce pas précisément le rôle attendu de l’Ecole ?

Dans cette période où la démocratie est mise à mal et la société fracturée, nous vous demandons, de ne pas créer de point de crispation supplémentaire entre les familles et l’Ecole. Ayons la clairvoyance de laisser les questions sociétales, en dehors des murs de l’Ecole car elles relèvent de la liberté de conscience, 

Madame la Ministre, nous vous demandons solennellement de ne pas publier ce programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité.

REDECOUVREZ LES BROCHURES DES AFC (EN VENTE DANS VOTRE FEDERATION DU RHÔNE).

Nos brochures

Les AFC proposent à la vente des brochures sur différents thèmes, que vous pouvez vous procurez au bureau de la fédération des AFC du Rhône (4 rue des Remparts d’Ainay, 69002) ou en envoyant un mail à fafcrhone@hotmail.fr.

  • Confusion dans le genre – Comment aider vos enfant à y voir clair ?
  • La fin de vie en question
  • Guide familial des funérailles catholiques

Dans la série 12 questions :

  • 12 questions à se poser sur l’argent de poche [NOUVEAUTE SEPTEMBRE 2024]
  • 12 questions à se poser sur les réseaux sociaux [paru 2023]
  • 12 questions à se poser pour protéger ses enfants de la pornographie
  • 12 questions à se poser avant de crier sur ses enfants

Pour toute commande, vous pouvez envoyer un mail à la fédération des AFC du Rhône: fafcrhone@hotmail.fr

AGIR DES MAINTENANT POUR LES AFC, UN QR CODE A TRANFERER VIA WHATSAPP ! MERCI !

C’est le retour du message WhatsApp pré-enregistré à envoyer à vos proches pour les inviter à adhérer aux AFC.

Comment ça marche ?

C’est très simple : depuis votre smartphone en suivant le QR Code ou le lien ci-dessous, vous serez automatiquement redirigé sur WhatsApp avec le message déjà écrit, vous n’aurez plus qu’à saisir les noms des destinataires et le tour est joué ! Vous pouvez bien sûr modifier le texte à votre convenance.

(ARTICLE CNAFC) DISCERNER POUR VOTER EN CONSCIENCE.

Comment faire son choix entre des candidats à nos yeux imparfaits ? Sur quels critères les catholiques doivent-ils fonder leur décision ? Entretien.

Qui sont-ils ?

  • Fabrice Hadjadj est écrivain et philosophe, directeur de l’institut Philanthropos en suisse
  • Le Père Marc Lambret est prêtre du diocèse de Paris et aumônier des parlementaires depuis 2018

Voter est-il si important pour un chrétien dont l’espérance est celle de la vie éternelle ?

Père Marc Lambret – Les chrétiens savent que leur responsabilité pour ce monde vient aussi de leur élection au Royaume qui n’est pas de ce monde. Voter, c’est pour tout être humain une responsabilité à l’égard de tous, mais celle-ci est d’autant plus pressante et grave pour les chrétiens que la charité les presse, et qu’ils sont la lumière du monde par leur baptême. Cet apport qu’ils sont censés fournir à leurs contemporains, personne ne pourra le remplacer. Donc, s’ils manquent à leur devoir, si le sel s’affadit, qu’est-ce qui pourra saler ?

Fabrice Hadjadj – Je voudrais d’abord rappeler que la vie politique  comprend beaucoup d’autres dimensions que l’élection  présidentielle, à commencer par l’exercice de notre métier, ou nos engagements locaux ou associatifs. Je crains toujours que la  présidentielle ne confisque les énergies politiques au profit d’un  grand spectacle d’intronisation et de décapitation successives. En commençant sa vie politique par le bas, le chrétien se souvient que ce qui le commande dans l’action est l’amour du prochain.  Deuxièmement, je rejoins le P. Lambret : être tourné vers le Père Éternel, c’est être tourné vers Celui qui est le créateur de ce monde temporel et donc être confirmé, par la foi en sa Providence, qu’il est bon pour moi d’être né Français et de participer à la vie française au XXIe siècle. Le chrétien, parce qu’il sait que la politique n’est pas tout, a une attitude qui ne pourra jamais le tourner vers des formes totalitaires ou fascisantes. Cette juste distance n’est pas un dédain ou un mépris, mais lui permet d’être suffisamment dégagé pour opérer un discernement.

« En commençant sa vie politique par le bas, le chrétien se souvient que ce qui le commande dans l’action est l’amour du prochain. » Fabrice Hadjadj

Le président ou la présidente de la République peut-il (elle) être un homme ou une femme providentiel(le) ? Quelles attentes faut-il placer en lui (ou elle) ?

Père M. L. – Toutes les époques et toutes les sociétés ont cette tentation de déifier le roi, le chef. Dans notre histoire politique récente, celle-ci a été relayée par le fait que, à la suite de la Seconde Guerre mondiale, nous avons eu des statures historiques comme le général de Gaulle ou François Mitterrand. Il ne faut pas s’étonner si l’éloignement de ces périodes extraordinaires nous prive de rôles  extraordinaires. Mais ce qui me paraît essentiel, concernant notre regard sur l’élection présidentielle, c’est surtout l’affaiblissement d’une grande part des structures institutionnelles, y compris des partis politiques. Voilà pourquoi cette tentation est à la fois plus pressante, plus hystérique et plus désespérée que jamais. Il est donc important de désillusionner nos contemporains.

F.H. – Je trouve très pertinent ce rapport de proportion inverse entre l’affaiblissement institutionnel et le désir d’un homme qui incarne toutes les dimensions du pouvoir. Mais aujourd’hui, les grands enjeux sont des enjeux écologiques, planétaires : dès lors, la dimension historique, nationale, tend à s’affaiblir. On risque de ne même plus rechercher un homme providentiel, mais de se confier, avec la faiblesse des institutions politiques, à des experts, ou même à des systèmes experts et à des algorithmes. Au moins, l’homme providentiel nous présente encore une forme d’incarnation du pouvoir et une figure humaine de responsabilité. D’autre part, la Bible ne cesse de nous parler à la fois de libérateurs – Abraham, Moïse, chacun des Juges… – mais aussi de liberté. On attend un libérateur, mais si l’on se focalise sur lui, celui-ci peut tout d’un coup devenir un dictateur, avec notre consentement. Le Christ, le libérateur par excellence, à un moment, abdique, s’efface. C’est ça la Pentecôte ! C’est le passage de la libération, comme acte passif, à la liberté comme exercice de ma responsabilité. Je ne suis pas l’ennemi de tout libérateur, mais si on se focalise sur la figure du libérateur, on perd sa liberté et sa responsabilité.

Père M. L. – Le risque du passage du prétendu libérateur au despote est réel, si bien qu’avant de voter il faut évaluer le rapport des candidats aux institutions, dont le président est le garant selon la Constitution. La question de la confiance qu’on peut faire aux  candidats pour ce qui est de respecter celles-ci et de les défendre est capitale.

Aucun candidat ne propose un programme qui soit en adéquation parfaite avec l’Évangile et la foi catholique. Peut-on voter pour un moindre mal ?

Père M. L. – Ne cédons pas à la facilité de dire : « Ils sont tous mauvais ! » Certes, ils sont tous mauvais, mais Dieu seul est bon ! Pour répondre à cette question, je vais citer le cardinal Vingt-Trois dans le document publié par les évêques de France en 2011 : « Nous devons soigneusement distinguer ce qui relève de l’impossibilité de conscience et ce qui relève d’un choix encore acceptable, même s’il ne correspond pas totalement à nos convictions, parce que, alors, un bien, même modeste, reste réalisable ou peut être sauvegardé, en tout cas davantage que dans d’autres hypothèses. » Bien sûr, il y a des principes qui doivent être tenus très fermement, à l’aune  desquels certains candidats peuvent se trouver en opposition avec notre foi. Mais pour pouvoir agir, il faut donc soigneusement travailler avant de conclure dans un sens ou dans l’autre. Attention à ne pas habiller un moment d’émotion ou un premier penchant d’une déclaration de principe sur tel ou tel candidat : « celui-là est  insupportable, je le raye ». Nous risquerions d’avaler le chameau en ayant filtré le moucheron. Dès lors, il nous reste à faire une pondération entre les possibles, en nous fiant à des sources institutionnelles et non à des propos de café du commerce.

F. H. – L’ordre de la cité temporelle n’est jamais celui d’une lumière sans ombre et du bien sans tache. Il est normal qu’on soit dans un domaine de pénombre. Le domaine de la politique n’est pas celui des mathématiques, il n’y a pas de propositions univoques, avec des possibilités de déductions, comme on le ferait d’un théorème. On est livré à des situations multifactorielles, dans un domaine où l’on ne maîtrise pas les conséquences, puisqu’elles sont liées à une société multiple et libre et à la contingence propre de l’avenir. Il y a un moment où on fait un choix, de l’ordre de la responsabilité personnelle.

« Attention à ne pas habiller un moment d’émotion ou un premier penchant d’une déclaration de principe sur tel ou tel candidat. Nous risquerions d’avaler le chameau en ayant filtré le moucheron. » Père Marc Lambret

Y a-t-il des critères qui soient prioritaires sur les autres ?

F. H. – C’est la question de l’ordre des biens : est-ce que la défense de la vie l’emporte sur la répartition des richesses ? Imaginons que quelqu’un veuille donner moins aux pauvres et plus aux riches et qu’en même temps il soit contre l’avortement et le mariage pour tous : la réponse n’est pas si claire que ça, et elle appartient à chacun, en conscience. En Italie, le mouvement Communion et Libération donne une consigne de vote à ses membres, sur le seul critère de la liberté de l’Église. Ce à quoi doit veiller le chrétien, c’est qu’il ait la possibilité de défendre la vie, de s’occuper des pauvres, d’enseigner, d’annoncer la Bonne Nouvelle. On peut imaginer un pouvoir qui distribuerait parfaitement les richesses mais qui interdirait tout culte : le chrétien devrait s’y opposer.

M.L. – Le critère principal de la liberté religieuse est une donnée de toujours et partout, même si elle nous échappe en France avec notre tradition laïque. Pourtant, nous n’avons pas du tout à renoncer à ce critère mais à le renforcer. Il porte en lui la question de la liberté de conscience, que Vatican II a reconnue comme un bien de droit divin. Celle-ci ne mène ni au libertarisme ni au libéralisme, mais au respect des droits de chacun, de la personne humaine et de la conscience de chacun. Ce respect est éclairé par le sens de la liberté de l’Église. Voilà le critère principal.

F. H. – Ce critère est doublé par la liberté de l’Église à prêcher la vérité pour que ces personnes puissent librement y avoir accès. Derrière ce critère de liberté, il y a aussi le droit et le devoir à l’enseignement, à l’éducation, et – pour le chrétien – à l’annonce de la Bonne Nouvelle.

M.L. – Bien sûr, reconnaître la liberté de conscience, c’est aussi reconnaître que toute conscience humaine est faite pour la vérité. L’Église est Mater et Magistra, et son sens de la vérité est un service qu’elle doit à tous.

Comment former sa conscience pour faire un choix libre et responsable ?

F. H. – On pourrait penser que le mieux informé est celui qui a suivi tous les débats, qui sait à quoi s’en tenir. Mais ceux-ci sont souvent faits pour qu’il y ait un triomphateur plutôt que pour que des idées soient pesées et développées. Le chrétien sera toujours un très bon politique quand il fera son devoir d’état. C’est là, de proche en  proche, que se joue notre être politique. J’écoute très peu les gens débattre, je lis peu les journaux. Si on ne veut pas que ce soit simplement un spectacle, il faut d’abord être au courant des sujets qui sont en jeu, pas de ce qu’en disent les candidats.

M.L. – Je suis tellement d’accord avec vous que je n’ai pas pensé une seconde à citer les débats ou les professions de foi des candidats pour former la conscience ! Ma recommandation est extrêmement pratique : il faut s’intéresser aux informations et aux discours qui sont repérables, signés et sourcés. Ne vous contentez pas des idées qui traînent. Nous sommes dans une époque de l’image et de l’émotion, ce qui est très ruineux pour la formation éclairée du jugement.

Discerner pour voter en conscience (afc-france.org)