ARTICLE CNAFC : Alerte sur des dispositifs frauduleux de mesure de la glycémie

La Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC), association agréée de défense des consommateurs et membre de France Assos Santé, alerte, à la suite d’un communiqué de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), sur la commercialisation frauduleuse de dispositifs prétendant mesurer la glycémie sans prélèvement sanguin, simplement par contact avec la peau.

Ces produits, souvent vendus en ligne, sont présentés à tort comme capables de fournir une mesure fiable du taux de sucre dans le sang. Leur utilisation peut induire en erreur les patients diabétiques, les exposant à des risques graves pour leur santé, tels qu’une hyperglycémie non détectée, pouvant aller jusqu’à l’hospitalisation, le coma, voire le décès.

Dans ce contexte, la DGCCRF et l’ANSM recommandent de ne pas utiliser la fonction “glycémie” ou “blood glucose” de ces dispositifs. Les consommateurs ayant acheté ce type de produit sont invités à contacter le vendeur pour demander un remboursement.

Nous appelons à la plus grande vigilance, notamment face à l’utilisation abusive des logos de l’ANSM, de la Fédération française des diabétiques (FFD), de l’INSERM ou de la Société Francophone du Diabète (SFD), qui n’ont jamais validé ni certifié ces produits. Il s’agit de pratiques trompeuses visant à rassurer indûment les consommateurs pour favoriser l’achat.

La DGCCRF a notifié les plateformes de commerce en ligne des annonces frauduleuses et celles-ci ont entamé le retrait des produits signalés. La surveillance se poursuit activement.

Nous rappelons à tous les consommateurs qu’il est essentiel de consulter un professionnel de santé (médecin ou pharmacien) avant toute modification du suivi glycémique.

Alerte sur des dispositifs frauduleux de mesure de la glycémie

WEEK-END AFC Célib’ : UNE NOUVELLE EDITION – Rendez-vous les 21 & 22 juin pour un week-end convivial et inoubliable à destination des jeunes célibataires de 26 à 40 ans.

Cher Célib’,

Tu souhaites te lancer dans l’aventure d’un week-end rencontres sérieux et convivial organisé par les Associations Familiales Catholiques ?

Nous serions heureux de te compter parmi les participants les 21 et 22 juin 2025  !

Après le succès de l’édition 2024, qui a rassemblé près de 110 participants des quatre coins de France, les AFC renouvellent cette proposition pour les jeunes célibataires entre 26 et 40 ans.

Week-end AFCélib’ : une nouvelle édition

ARTICLE LE FIGARO du 19 mars 2025 (Marie-Laetitia Bonavita). Pascale Morinière : «La famille, plébiscitée par les Français, est la grande oubliée des décisions politiques»

ENTRETIEN – Le forum VIVA !, organisé par un collectif de 17 associations qui soutiennent les fragilités, la vie et les familles, se tiendra le 22 et 23 mars prochain au Parc floral de Paris. La présidente de la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) explique le sens de ce rendez-vous.

Une cinquantaine d’associations présenteront des initiatives positives en faveur de la vie quotidienne par toujours facile, des familles éprouvée, des personnes fragiles et de leur aidant. Cette rencontre, qui réunira grand public et nombreuses personnalités, est organisée par plusieurs associations dont la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC).

Sa présidente Pascale Morinière, médecin généraliste de formation, mère de famille de trois enfants et ex-vice-présidente des Scouts unitaires de France (Suf), appelle à l’engagement des Français pour prendre soin avec générosité de ceux qui les entourent.

LE FIGARO. – Le Forum Viva ! proposera de nombreuses conférences, ateliers… Quel public vise-t-il ?

Pascale MORINIÈRE. – Les 17 présidents des associations fondatrices du forum VIVA font le constat de la montée de la solitude, des délitements sociaux et familiaux, de la perte du sens de la vie et des difficultés éducatives des parents dans un contexte d’effacement des repères.

Ces journées s’adressent aux familles – plus souvent démunies que démissionnaires – pour éduquer leurs enfants, aux couples qui aspirent à être accompagnés pour construire une relation durable et vivante ou qui souffrent d’une infertilité, aux femmes marquées par un deuil périnatal, aux 14% de Français qui sont aidants de l’un de leurs proches, aux jeunes qui peinent à trouver un sens à leur vie et à tous ceux, très nombreux, qui cherchent à créer davantage de liens et à se mettre au service des autres…Quel que soit son âge ou sa situation : lycéens, étudiants, jeunes pros, couples ou célibataires, parents, grands-parents, Viva ! propose des initiatives positives pour soutenir chacun dans sa vie quotidienne.

Quels seront les thèmes traités au cours de ces deux jours ?

Une centaine d’ateliers et de conférences se dérouleront sur les deux jours et traiteront de pratiquement toutes les étapes de la vie dans un programme à la fois très divers et très accordé aux situations concrètes. Les couples pourront trouver de nouveaux moyens pour mieux communiquer, traverser ensemble les difficultés, trouver un bon équilibre entre la vie familiale et la vie pro, gérer la place des écrans ou vivre le départ des enfants.

Plébiscitée par les Français, la famille est pourtant la grande oubliée des programmes et décisions politiquesPascale Morinière

Quelles que soient les fragilités traversées, chacun pourra repartir avec plus de souffle pour faire face aux difficultés : qu’il s’agisse d’évoquer la souffrance au travail, prévenir et guérir le burn-out, trouver la juste attitude face à la maladie psychique d’un proche ou vivre le handicap…

La question de l’accueil de la vie sera essentielle, alors que les Français ne mettent pas au monde autant d’enfants qu’ils le souhaitent, avec les thèmes de l’infertilité, de l’accueil d’une grossesse imprévue, des repères bioéthiques, de la culture du no kids, de l’impact de l’avortement, des Napro technologies – technique médicale d’aide à la procréation naturelle – ou des mille premiers jours de l’enfant.

La famille sera bien sûr au cœur de ces journées. Plébiscitée par les Français, elle est pourtant la grande oubliée des programmes et décisions politiques. Les parents seront épaulés au plan éducatif, qu’il s’agisse de protéger les enfants des violences, d’apprendre à maîtriser les écrans, de transmettre une juste éducation affective et sexuelle ou de réussir à l’école. Les familles seront aussi éclairées face au défi de l’écologie, à la recomposition familiale, à la monoparentalité ou pour s’engager au service des autres.

Enfin, le thème plus difficile de la fin de vie sera abordé, qu’il s’agisse d’organiser le maintien à domicile ou d’envisager une entrée en Ehpad. L’actualité de la fin de vie, l’annonce d’un diagnostic difficile, la prise en charge de la douleur, les soins palliatifs, la toute fin de vie d’un proche ou le deuil seront traités afin d’évoquer toutes les situations de nos vies de famille.

Parmi ces divers sujets, quels sont ceux qui, à vos yeux, sont le plus révélateurs des maux de la société ?

On constate une montée de l’indifférence et une « culture du jetable », souvent dénoncée par le pape François. Elles sont les conséquences du primat de l’individualisme. L’idéal de l’autonomie mène à toujours plus de solitude et contribue à la séparation des couples, au non-accueil de l’enfant à naître et à l’indifférence vis-à-vis des malades, des personnes handicapées, âgées ou en fin de vie. Notre société souffre de notre incapacité à être « gardiens de nos frères », comme le déclare Caïn à la suite du meurtre d’Abel. Bien sûr, nous ne tuons personne mais la « mort sociale » ravage pourtant nos sociétés postmodernes.

Ce constat devrait amener une réaction vigoureuse et déterminée de tous les hommes et femmes de bonne volonté pour promouvoir une société plus humaine, une société de la relation et de l’attention aux plus fragiles.

On constate une montée de l’indifférence et une « culture du jetable », souvent dénoncée par le pape François. Elles sont les conséquences du primat de l’individualismePascal Morinière

De nombreuses personnalités sont invitées. Comment les avez-vous choisies?

Notre grande diversité associative permet de rejoindre un large panel de témoins et de personnes talentueuses et compétentes qui ont été sollicitées et ont adhéré à ce projet positif. Nous ne cherchons pas à dénoncer ou à déplorer mais à apporter de la valeur au plus près de chacun. Cette attitude a emporté une très large adhésion et nous a permis de réunir 150 intervenants, qu’il s’agisse d’Hélène Bonhomme, fondatrice des Fabuleuses au foyer, du philosophe Rémi Brague, du psychanalyste Jean-Guilhem Xerri, longtemps engagé auprès des gens de la rue, de Blanche Streb, auteur et conférencière ou de Jean-Didier Lecaillon, économiste et professeur émérite des Universités.

Plus d’une cinquante d’associations sera présente. Le but de Viva! Le forum est-il de mettre en avant leur rôle dans la société ?

Le but de Viva ! est de faire connaître le bien qui est fait à travers ces associations pour permettre à davantage de personnes de s’y engager. Mais le principal objectif est d’apporter des services à toutes les personnes qui passeront dans le village des associations, qu’il s’agisse des conseillers conjugaux et familiaux du Cler Amour et Famille qui tiendront un point-écoute, des Fabuleuses au Foyer qui soutiendront les mères dans leur équilibre familial et professionnel, de l’Office Chrétien des personnes handicapées (OCH) qui sera à l’écoute des familles concernées par le handicap, ou du comédien Mehdi Djaadi qui donnera son dernier spectacle « Couleur framboise » qui évoque la question de l’infertilité, par exemple.

Quels messages positifs voulez-vous apporter à travers ce forum ?

Notre message essentiel est qu’il n’y a pas de fatalité du délitement social ! Il existe une générosité réelle chez les Français qui ne demande qu’un peu d’encouragements et des occasions pour s’exprimer. Nous avons commandé un sondage à l’Ifop pour préparer le forum Viva ! et nous ajuster au mieux aux attentes des Français. L’une des questions de cette enquête cherchait à évaluer si nos concitoyens seraient prêts à donner du temps chaque mois pour passer une heure avec une personne isolée. Ils ont été 76% à répondre positivement ! Avant d’appeler à la responsabilité des pouvoirs publics, reconnaissons qu’il existe une mine de dévouements inexprimés à stimuler et galvaniser pour le bien de tous. N’attendons pas que tout vienne des pouvoirs publics ! Ils ne peuvent pas tout, leurs moyens sont limités et ils n’ont pas la souplesse d’adaptation des familles ou des associations.

Ce sont les personnes qui ont la chance d’avoir des liens familiaux qui ont la grave responsabilité de prendre soin de ceux dont le tissu relationnel est fragile.

LES BONS SAMARITAINS DE LA FIN DE VIE – UN ECLAIRAGE DE LA DOCTRINE SOCIALE DE L’EGLISE SUR LA FIN DE VIE. (Article de la CNAFC du 17 mars 2025)

C’est la figure du Bon Samaritain, « médecin des âmes et des corps et “témoin fidèle” (Ap 3, 14) de la présence salvatrice de Dieu dans le monde » qu’a convoqué le Magistère dans son texte le plus récent sur « le soin des personnes en phases critiques et terminales de la vie ». Dans cette lettre de 2020, Samaritus Bonus, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi reprend tout l’enseignement du Magistère sur la question de la fin de vie. Elle entend donner des pistes pour « accompagner la personne malade dans les phases terminales de la vie, de manière à l’assister tout en respectant et en promouvant toujours sa dignité humaine inaliénable, son appel à la sainteté et, par conséquent, la valeur suprême de son existence même ». 

De nos jours, constate le texte, « la gestion organisationnelle ainsi que l’articulation et la complexité élevées des systèmes de santé contemporains peuvent réduire la relation de confiance entre le médecin et le patient à une relation purement technique et contractuelle. Un tel risque pèse lourdement sur les pays où sont adoptées des lois légitimant les formes de suicide assisté et d’euthanasie volontaire des patients les plus vulnérables. » (§3) Face à ces défis, « Les soins dits palliatifs sont l’expression la plus authentique de l’action humaine et chrétienne qui consiste à prendre soin, le symbole tangible du fait “d’être debout” par compassion auprès de ceux qui souffrent. » (§63) 

La lettre plaide pour qu’un « effort déterminé » soit fait « pour étendre ces soins à ceux qui en auront besoin, non seulement dans les phases terminales de la vie, mais aussi comme une approche intégrée des soins en relation avec toute pathologie chronique et/ou dégénérative, qui peut avoir un pronostic complexe, douloureux et funeste pour le patient et sa famille ». Elle insiste aussi sur le fait que « L’assistance spirituelle au malade et à sa famille fait partie des soins palliatifs » : « L’horizon vital d’une maladie terminale génère une profonde souffrance chez le malade, qui nécessite une attention qui ne soit pas seulement technique. Spe salvi facti sumus, c’est dans l’espérance, l’espérance théologale orientée vers Dieu, que nous avons été sauvés, dit saint Paul (Rm 8, 24). » (§67) 

Inévitablement, pour un texte qui aborde le sujet de la fin de vie, Samaritus Bonus « juge nécessaire de réaffirmer comme un enseignement définitif que l’euthanasie est un crime contre la vie humaine parce que, par un tel acte, l’homme choisit de causer directement la mort d’un autre être humain innocent. » Une conviction que l’Église a toujours défendue : déjà, en 1957, dans un discours prononcé devant des anesthésistes que le pape François a qualifié de « mémorable », le pape Pie XII avait défini cette ligne de crête de la position de l’Église, réaffirmant que l’euthanasie n’était pas licite, tout en définissant comme moralement acceptable de s’abstenir ou de suspendre l’utilisation de mesures thérapeutiques lorsque leur utilisation ne correspond pas au critère de « proportionnalité du traitement ». Il s’agit de la première allusion d’un pape à « l’acharnement thérapeutique ». 

« Choisis donc, la vie » du Deutéronome 30,19

Tout au long de son existence, l’être humain est appelé à effectuer des choix. Des choix plus ou moins importants, des choix qui auront ou non des répercussions, et qui vont ou non changer sa vie et celle de ses proches. 

Certains choix peuvent être rapidement posés : par exemple, celui d’accueillir ou non la vie ! 

Mais n’oublions jamais que toute vie est sacrée, depuis sa conception jusqu’au moment du grand passage qui nous conduit vers le Père. 

La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Elle peut parfois même ressembler à un combat, comme nous le rappelle sainte Mère Teresa de Calcutta, qui a humanisé la vie de bien des personnes en train de mourir sur le trottoir. 

Puissions-nous tout mettre en œuvre pour aider les personnes à vivre jusqu’au bout de leur existence, avec le moins de souffrances possible. 

« La vie est beauté, admire-la. La vie est félicité, profites-en. La vie est un rêve, réalise-le. La vie est un défi, relève-le. La vie est un devoir, fais-le. La vie est un jeu, joue-le. La vie est précieuse, soigne-la bien. La vie est richesse, conserve-la. La vie est amour, jouis-en. La vie est un mystère, pénètre-le. La vie est une promesse, tiens-la. La vie est tristesse, dépasse-la. La vie est un hymne, chante-le. La vie est un combat, accepte-le. La vie est une tragédie, lutte avec elle. La vie est une aventure, ose-la. La vie est bonheur, mérite-le. La vie est la vie, défends-la. » Mère Teresa (1910-1997).

Père Pierre Machenaud (conseiller ecclésiastique de la CNAFC). 

Les Bons Samaritains de la fin de vie

COMMUNIQUE DE PRESSE CNAFC: PROGRAMME EVARS: LES AFC DENONCENT UN PROGRAMME SOURCE DE CONFLITS POTENTIELS ENTRE LES PARENTS ET LES ECOLES.

Les AFC ont appris l’évolution du programme d’EVARS suite à sa discussion et son vote jeudi 30 janvier au sein du Conseil Supérieur de l’Education.


L’information préalable des parents sur les contenus et les dates d’intervention, qui avait pourtant été réintroduite par rapport à la version de décembre, est à nouveau supprimée. L’Ecole s’arroge donc le droit, sur un sujet particulièrement intime, de passer outre toute information des familles. Le projet de programme apporte pourtant des éléments nouveaux et intéressants :

L’éducation à l’intimité et au respect,
La prévention de la pornographie et la prostitution des mineurs,
La prévention du harcèlement en ligne,
L’utilisation de la littérature pour aider à la réflexion.


Néanmoins, les AFC prennent acte du fait que le bon sens, la connaissance élémentaire de la croissance psycho-affective des enfants, le respect de la liberté de conscience et de la primauté éducative des parents n’ont pas été pris en compte par les concepteurs de ce texte. Il nie et indifférencie toujours la place particulière des parents, qui sont considérés comme des adultes de confiance comme les autres, Il considère les émotions comme un absolu. Il y manque toujours une éducation au discernement fondée sur la raison et l’apprentissage de l’exercice de la liberté et non sur les ressentis. Cette éducation permet
seule de créer les conditions d’un vrai consentement. Enfin, il maintient des enseignements portant sur le genre, qui qui ne peuvent que semer le trouble sans aider à la construction de la personne ni permettre une parole de sens à propos de l’altérité homme femme.
Les familles attendent que l’Ecole remplisse ses missions élémentaires avant de dispenser une éducation comportementaliste aux élèves.

Les AFC demandent à la Ministre de l’Education nationale de ne pas publier un
tel programme susceptible d’être source de conflits entre les parents et les
écoles.