« Accompagner les familles est crucial pour le bien-être des communautés » : interview de Dubravka Šuica (Vice présidente de la Commission européenne).

Prérogative nationale, la politique familiale doit néanmoins faire partie des préoccupations de chaque échelon au sein de l’Europe. Vice-présidente de la Commission européenne, chargée de la démocratie et de la démographie, Dubravka Šuica, développe pour les AFC sa vision d’une politique familiale qui relève les défis de l’époque.

Dubravka Šuica est vice-présidente de la Commission européenne, chargée de la démocratie et de la démographie. Née le 20 mai 1957 à Dubrovnik, (Croatie), elle a été maire de Dubrovnik, députée au Parlement croate et députée européenne.

Vous plaidez pour que les familles soient accompagnées pour avoir le nombre d’enfants qu’elles désirent. Pourquoi ?

D.S. : En Europe, nous sommes confrontés à de nombreux défis démographiques comme le vieillissement de la population et la baisse des taux de natalité, qui ont un impact significatif sur nos économies et nos systèmes sociaux. Soutenir l’environnement familial contribue à encourager une croissance démographique saine, garantissant ainsi une main-d’œuvre dynamique et productive pour l’avenir. Il s’agit également d’une question d’égalité des genres. Trop de femmes se retrouvent exclues du marché du travail car elles doivent s’occuper soit de leurs enfants, soit de leurs parents. Nous devons également veiller à ce que des structures d’aides adaptées soient mises en place pour aider les femmes à intégrer le marché du travail sans avoir à choisir entre leur vie personnelle et professionnelle. L’accompagnement des familles est donc d’une importance fondamentale. Nous devons également reconnaître que les tendances démographiques jouent un rôle crucial dans la configuration du tissu social, économique et culturel de nos sociétés. Veiller à ce que toutes les familles puissent accueillir le nombre d’enfants qu’elles souhaitent, sans obstacles, n’est pas seulement une question de liberté individuelle, c’est aussi crucial pour le bien-être et la durabilité de nos communautés.

A tous les niveaux de gouvernance, notre société doit fournir un soutien adéquat à toutes les familles. J’entends par là des mesures visant à garantir un équilibre entre travail et vie personnelle, des services de garde abordables, des politiques de congé parental et des soins de santé accessibles, et à autonomiser les individus pour qu’ils prennent des décisions éclairées sur leur planification familiale, favorisant ainsi une société démographiquement équilibrée et socialement résiliente.

Quelle est la compétence de l’Union Européenne pour promouvoir ou mettre en œuvre des mesures de politique familiale, et quelles sont les prérogatives des États ou des échelons plus locaux sur cette question ?

D.S. : A strictement parler, la politique familiale relève de la compétence des États membres et l’Union européenne n’a pas de rôle direct dans ce domaine. Les politiques en matière de garde d’enfants, de congé parental et de soutien aux familles font partie de la politique sociale des États membres. Cependant, la Commission a un rôle à jouer, notamment par la coordination, l’échange des meilleures pratiques et la mise en œuvre de politiques plus larges ayant un impact sur les aspects sociaux et économiques pertinents pour les familles. Par exemple, le Socle européen des droits sociaux énonce des principes liés à l’égalité des chances, à l’accès au marché du travail et à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, qui peuvent avoir des implications pour les politiques familiales des États membres. Le Garantie européenne pour l’enfance vise à fournir aux enfants dans le besoin, et donc à leurs familles, un accès à des services de garde abordables, à l’éducation et aux services de santé, un repas chaud à l’école, etc.

Il n’y a pas de solution universelle, et les contextes sociaux, culturels et économiques de chaque endroit doivent être pris en compte lors de l’élaboration des politiques familiales. Cela permet la flexibilité et la réactivité quant aux besoins spécifiques des personnes dans leurs communautés. Les autorités locales et régionales ont un rôle crucial car elles ont souvent des responsabilités dans des domaines tels que l’éducation, les services sociaux et de santé, qui ont un impact direct sur les familles. L’une des préoccupations majeures est le fait que de nombreuses petites communautés, en particulier dans les zones rurales, connaissent un appauvrissement de ces services, ce qui contribue à un cercle vicieux de fuite des cerveaux et de mécontentement, puisque les jeunes, y compris les familles, s’en vont à la recherche de meilleures opportunités. C’est également un domaine où l’Union européenne peut jouer un rôle, comme nous l’avons fait en présentant notre initiative Valoriser les talents dans les régions européennes, qui aborde ces questions.

Pour les AFC, la politique familiale doit servir d’une part à faciliter la vie des familles, et d’autre part à compenser les charges que n’ont pas ceux qui n’ont pas d’enfants. Quelle est votre vision de la politique familiale ?

D.S. : Comme je l’ai dit, la politique familiale relève de la compétence des États membres et non de celle de la Commission européenne, il n’y a pas de solution universelle et nous devons nous adapter aux besoins locaux. Cela ne signifie pas que nous ne sommes pas en mesure de promouvoir des politiques qui apportent une contribution à cet égard. C’est pourquoi, au niveau de l’Union européenne, nous promouvons l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, l’égalité des genres et l’inclusion sociale dans le but de contribuer à la cohésion sociale et au développement économique, en nous appuyant sur les valeurs et les principes sur lesquels est fondée l’Union européenne.

Selon un rapport de l’IGAS “l’intérêt de la prise en charge à l’extérieur du domicile parental pour les enfants de moins de 1 an est très contesté : l’accueil hors du domicile des parents, s’il intervient à un trop jeune âge, pourrait avoir des conséquences défavorables pour l’enfant”. Par ailleurs, la dernière enquête CNAF sur les modes d’accueil indique qu’une large proportion des parents juge qu’il est plus adapté de rester auprès de leur enfant pendant sa première année de vie. Comment l’Europe peut-elle aider les familles à avoir des modes de gardes plus adaptés à ces constats ?

Bien sûr, nous reconnaissons l’importance de fournir des options de garde d’enfants qui correspondent aux besoins de développement des enfants et aux préférences des familles. L’Union européenne peut jouer un rôle important dans le soutien aux États membres pour améliorer la qualité et l’accessibilité des options d’éducation et de garde des jeunes enfants. Dans le cadre de la stratégie européenne en matière de soins, le Conseil de l’Europe a émis une recommandation axée sur l’éducation et la garde des jeunes enfants, s’appuyant sur les objectifs de Barcelone établis en 2002. Nous avons fourni un cadre complet pour que les États membres améliorent leurs services. Cette recommandation fixe des objectifs spécifiques de participation pour les enfants de moins de trois ans et ceux âgés de trois ans jusqu’à l’âge de l’enseignement primaire obligatoire. Elle vise une participation d’au moins 45% pour les enfants de moins de trois ans. Elle ne demande pas que les enfants de moins d’un an soient gardés et encourage les États membres à améliorer les conditions d’accueil pour tous les enfants. L’accent mis sur des conditions d’accueil accessibles et abordables est essentiel, car il encourage les États membres à limiter les dépenses directes des parents et à développer des solutions pour ceux qui ont des horaires de travail atypiques. Non seulement, cette approche soutient les parents dans une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, mais elle respecte également leurs préférences.

Quels freins avez-vous rencontrés dans votre volonté d’accompagner les familles pendant votre mandat ?

D.S. : C’est la première fois qu’un membre du Collège des commissaires de la Commission européenne est chargé de relever les défis démographiques. Nous avons commencé par établir des bases solides, fondées sur des faits et des chiffres à travers deux rapports démographiques, et avons travaillé sur divers aspects du défi démographique global. Avec le Livre vert sur le vieillissement, nous avons ouvert une discussion sur le vieillissement sain et actif ainsi qu’une approche du cycle de vie entier pour vieillir. Nous avons porté une attention particulière au soutien et à l’autonomisation des enfants à travers la Stratégie pour les droits de l’enfant et la Garantie pour l’enfance. Nous avons également soutenu les aidants à travers la Stratégie européenne en matière de soins. Nous avons abordé la dimension géographique des changements démographiques grâce à l’initiative Valoriser les talents et à la Vision à long terme pour les zones rurales, travaillant à garantir que personne ne soit laissé pour compte, où qu’il vive. Enfin, nous avons élaboré une boîte à outils démographique pour aider les États membres à relever les défis démographiques qui leur sont spécifiques. Nous promouvons donc le bien-être des familles de nombreuses manières, mais nous devons en faire davantage. J’ai plaidé en faveur de la création d’une agence ou d’une institution chargée de la démographie au niveau de l’UE. Nous avons besoin de ressources supplémentaires et dédiées pour travailler sur la démographie et nous avons besoin du soutien des États membres pour amplifier ces appels.

COMMUNQUE DE PRESSE: La proposition des AFC pour limiter les effets de la pratique shrinkflation.

Pour assurer une meilleure information des consommateurs sur le prix des
produits alimentaires préemballés, la Confédération Nationale des
Associations Familiales Catholiques, demande l’étiquetage lisible du prix au
litre et au kilo.


Aujourd’hui, le prix indiqué est, essentiellement, celui du produit vendu à la
pièce, ce qui rend difficile la comparaison entre les offres de différentes
contenances. Comment faire un choix entre des sucres en poudre de qualité
différente vendus dans des emballages de 650g, 750g ou 500g sans avoir la
référence commune au prix au kilo ?


Utilisant ce flou, producteurs et distributeurs peuvent baisser la quantité offerte
d’un produit dans son emballage traditionnel pour en masquer l’augmentation
de prix. Avec ses collègues des organisations de consommateurs, la CNAFC
dénonce cette pratique appelée « schrinkflation » que des mesures
ponctuelles ne pourront pas combattre efficacement.


L’expérience montre également que le prix à l’unité de mesure n’apparait pas
toujours, qu’il est parfois erroné et, en tous cas, négligé. Cela permet d’ailleurs
un autre usage critiquable, souvent constaté, de vente en lot ou en plus grande
quantité d’un produit qu’il est moins cher d’acheter dans sa présentation de
base.


Dans le contexte de vive concurrence et d’inflation que nous connaissons, il est
indispensable de mettre en avant le prix à l’unité de mesure (litre, kilo et leur
subdivision) par un étiquetage disposé de manière visible, en caractères au
moins aussi important que le prix du produit vendu.

Communique-de-Presse-La-proposition-des-AFC-pour-limiter-les-effet-de-la-pratique-shrinkflation.pdf (afc-france.org)

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 11 mars 2024: Les AFC s’opposeront par tous les moyens à l’aide à mourir annoncée par Emmanuel Macron.

Le président de la République a donné dimanche 10 mars, dans une interview à La Croix et à Libération, les contours du projet de loi « fin de vie » qui devrait être présenté dans peu de temps en Conseil des ministres.


Ce projet ouvre à la fois le suicide assisté et l’euthanasie pour des malades en fin de vie à court ou moyen terme, conscients et atteints de souffrances physiques ou psychiques réfractaires. L’administration de la mort est appelée « aide à mourir ». La décision serait prise par une équipe médicale à la demande du patient. Les soins palliatifs seraient renforcés et présentés fin mars dans une « stratégie décennale ».


Les Associations Familiales Catholiques constatent que toutes les propositions et les mises en garde des soignants de soins palliatifs sont restées lettre morte. Les professionnels de ce secteur, qui accompagnent au quotidien des dizaines de milliers de malades avec une connaissance fine des besoins et des attentes des patients en fin de vie, n’ont pas été écoutés.
Elles sont alarmées par le détournement du sens des mots : « loi de fraternité » pour mettre fin à la vie des grands malades et « aide à mourir » au lieu d’euthanasie et de suicide assisté alors que le président affirme que cette loi ne contient ni euthanasie, ni suicide assisté. Mais aussi l’emploi de l’expression « être accompagné » en lieu et place « d’être euthanasié ». Où est la fraternité alors que le système de santé et l’hôpital sont en crise
profonde ? Ils peinent à remplir leurs missions.

Les Français affirment, pour 51% d’entre eux, « avoir un accès « compliqué, long ou partiel » aux services de soins. Un Français sur 10 dit n’avoir accès à aucun médecin. (Sondage Elabe pour Les Echos, janvier 2023). Comment ne pas imaginer qu’il sera plus, simple, plus rapide et moins onéreux de recourir à la mort plutôt qu’aux soins jusqu’au bout ?


Les AFC sont particulièrement indignées de la possibilité, décrite par Emmanuel Macron, que le médicament létal puisse être administré par un proche de la personne malade. C’est introduire au sein même de la famille des conflits irréconciliables entre ceux des proches qui auront voulu accélérer la mort et ceux qui s’y seront opposés. Combien de souffrances cette loi apportera-t-elle aux familles déjà éprouvées par le décès ? Comment peut-on avoir imaginé une telle disposition autorisant les Français à se suicider les uns les autres ?


Un « cadre strict » serait proposé pour « ouvrir un possible », alors que nul ne peut ignorer que tous les cadres stricts inscrits dans la loi sont amenés à voler en éclat au fil du temps. (Voir le film « Les souffrances cachées de l‘euthanasie » disponible sur Youtube.)


On ne bafoue pas impunément la conscience d’une partie importante de la population sans entrainer des clivages et des oppositions majeurs particulièrement délétères alors que la société française est déjà sous forte tension.


Les Associations Familiales Catholiques appellent à une prise de conscience des enjeux liés à ce projet de loi, en particulier en regardant les dérives des pays qui y ont déjà recours, et à développer un modèle français fondé sur les soins palliatifs qui sont la seule vraie réponse aux souffrances en fin de vie.


Par ce Communiqué de Presse les AFC annoncent qu’elles s’opposeront par
tous les moyens possibles aux dérives annoncées.

Communique-de-Presse-Les-AFC-sopposent-a-laide-a-mourir.pdf (afc-france.org)

Les cinq cadeaux que la famille apporte à la société (article Aleteia) – Pascale MORINIERE.

Lors de la soirée de clôture de l’Université de la Vie organisée par Alliance Vita, le 5 février dernier, Pascale Morinière, présidente des Associations Familiales Catholiques (AFC), a résumé en cinq points les bienfaits de la famille pour chaque être humain et pour la société : école de l’amour, accueil de la vie, humanisation, socialisation, solidarité.

Si le mouvement des no kids ou child free fait bien souvent les titres de la presse, il est loin de refléter l’opinion très majoritaire de nos concitoyens : dans un sondage du Parisien d’octobre dernier, 83% des Français interrogés plaçaient la famille en tête de leurs préoccupations, bien avant le travail, les loisirs ou l’argent… A rebours du courant malthusien des child free, les Français plébiscitent la famille. Le cœur de chaque Français bat d’abord pour sa famille ! 

La famille apporte à chaque être humain et à la société cinq présents qu’elle seule est capable de transmettre. Voici ces cinq présents :

La famille est un lieu de croissance humaine, elle est la première école de l’amour, là où on apprend, si on le veut bien, à se décentrer du « moi d’abord » qui nous encombre si souvent !

La famille offre la vie. Elle est le berceau de la vie humaine. La philosophe Hannah Arendt rappelait qu’à chaque génération, « le miracle qui sauve le monde, c’est la naissance d’hommes nouveaux ». C’est dans la famille que ce miracle s’accomplit.

La famille apporte aussi l’humanisation des nouveaux êtres humains, par l’amour, bien sûr, mais aussi par la transmission du langage sur les genoux de nos parents. Entrer dans le langage permet de se comprendre soi-même, ouvre à la relation avec autrui avec les mots et non par la violence et, enfin, permet de s’insérer dans une culture. 

La famille est encore la matrice, l’incubateur de la vie sociale : elle apprend à chacun à se situer dans des relations d’altérité et à sortir de la toute-puissance du petit enfant. Elle permet de découvrir par « l’irréductibilité du masculin au féminin », comme l’écrit Sylviane Agacinski, que  » je » ne suis pas le tout de l’humanité. De proche en proche, cette aptitude à la vie sociale tisse et consolide toute la société.

Enfin, la famille est le tout premier lieu de la solidarité. C’est le premier amortisseur social parce que c’est le lieu de l’amour « sans si, ni mais », l’amour inconditionnel, celui qui affirme : « Quoi qu’il arrive, je serai là pour toi ».

Dans une famille, il y a aussi des éclats de voix et des portes qui claquent, des familles blessées et des familles blessantes ! Bien sûr, mais à force de ne regarder que ce qui dysfonctionne, on en oublie de présenter les bienfaits des familles pour chacun et pour la cohésion de la société dans son ensemble : école de l’amour, accueil de la vie, humanisation, socialisation, solidarité. La famille ouvre l’avenir ! Quand les familles vont bien, c’est toute la société qui va mieux. La famille est la première agence de paix. Avant tout engagement pour une noble cause, commençons par prendre soin des nôtres : c’est la paix du monde qui à chaque fois en ressortira grandie.

Interpellation des élus contre l’euthanasie et le suicide assisté – Tout Mais Pas Ça ! (toutmaispasca.org)

Pour empêcher la légalisation de l’euthanasie

IL FAUT AGIR

Alertons les parlementaires sur les dangers du projet de légaliser une «aide active à mourir» et appelons-les à protéger la vie. Il est de notre devoir d’interpeller nos élus et de leur enjoindre de ne pas voter ce projet de loi qui leur sera soumis avant l’été !

L’année 2024 serait celle de « nos valeurs » a proclamé le premier ministre Gabriel Attal dans son discours de politique générale le 31 janvier 2024 au Sénat. « Permettre à chacun de mourir dans la dignité » en est une, explique-t-il avant de rentrer dans le détail de l’« en même temps »,  « d’une part nous déploierons plus d’unité de soins palliatifs – une par département, au moins. D’autre part, nous examinerons avant l’été, un projet de loi sur l’aide active à mourir ».

Ce discours réamorce l’offensive euthanasique qui semblait fragilisée en janvier 2024. Le changement de gouvernement n’y était pas pour rien : sortie de la ministre déléguée à la santé Agnès Firmin le Bodo qui portait avec ardeur le projet de loi depuis son origine; nomination de Catherine Vautrin à la tête d’un vaste ministère (Travail Santé Solidarités). Cette ancienne sarkoziste s’est sentie obligée d’exposer une forme d’approbation vis à vis de la mort administrée : « je n’ai pas de difficulté à aborder ce sujet [mais il faut] légiférer d’une main tremblante ». Elle vient de se voir attribuer un ministre délégué à la Santé : le député Frédéric Valletoux.
Le député Valletoux signait en juillet dernier une tribune dans Le Monde affirmant très justement « La fin de vie c’est encore la vie », mais l’avis du député sera-t-il celui du ministre délégué à la Santé nouvellement nommé ? On voit mal comment l’intention déterminée, plusieurs fois réitérée de sa ministre de tutelle pourrait changer. Il ne peut ignorer qu’il a intégré un gouvernement piloté par un exécutif favorable à la légalisation de l’euthanasie.

Dans ce contexte, les promoteurs de l’euthanasie se sont employés à « mettre la pression ». Tribune de députés supporters de la mort maîtrisée, mobilisation de l’ADMD et exposition de leur égérie, Line Renaud, sur le plateau de 7 à 8 pour diffuser gaiement son message mortifère.

Face à ce lobbying qui n’a que la mort à offrir aux Français accablés par la hausse du taux de suicide des jeunes ; Face aux exemples étrangers qui ne cessent de prouver qu’une légalisation de la mort administrée augmente le nombre de suicides et étouffent les soins palliatifs ; on ne peut baisser les bras.

Il est de notre devoir d’interpeller nos élus et de leur enjoindre de ne pas voter ce projet de loi qui leur sera soumis avant l’été. Leur sensibilisation à la vie humaine, au respect des plus dépendants, malades, en fin de vie, commence maintenant. Contactez vos élus pour leur donner votre point de vue (de vie ) : Tout mais pas ça !


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