ARTICLE CNAFC « NOUS PRENONS RENDEZ-VOUS DANS NOTRE AGENDA »

Ces deux-là sont mariés depuis 25 ans, et déclarent s’aimer « toujours autant » : « C’est tous les jours les noces de Cana ! » s’exclame Jean-Marc, devant sa femme Stéphanie. S’ils témoignent aujourd’hui quand on le leur demande (ils l’ont fait devant la caméra de Steven et Sabrina Gunnel, dans leur documentaire Une seule chair), c’est pour exprimer combien leur conversion au Christ, il y a bientôt dix ans, a renouvelé leur amour.

Avec leur vie d’avant, « y’a pas photo », affirment-ils : « D’ailleurs, nos proches nous le disent », reprend Jean-Marc. Parmi les changements, le temps de prière quotidien à deux qu’ils ont instauré, pendant qu’ils prennent leur petit déjeuner : « La prière nous a permis d’être plus en vérité l’un avec l’autre, réfléchit Stéphanie. Sous le regard de Dieu, nous nous disons des choses que nous n’aurions peut-être pas osé nous dire ». La vie sacramentelle les a aussi aidés à approfondir leur relation, remarque Jean-Marc : « Vivre le sacrement de l’eucharistie et de la miséricorde est précieux pour la vie de couple. Forcément, nous sommes pécheurs, nous nous blessons parce que nous sommes différents par nos origines, homme et femme. Nous avons bien besoin de la Miséricorde ! ». Des habitudes nouvelles qui infusent toute la vie de famille : chez les Roux, parents et enfants sont attentifs à se remercier ou à se demander pardon, que ce soit lors de la prière familiale ou à table : « Ça renforce beaucoup nos liens », observent-ils.

Sur les conseils d’un prêtre, ces tout juste quinquagénaires, parents de trois enfants de 10 à 25 ans ont pris l’habitude d’inscrire leurs rendez-vous à deux dans leur agenda : « C’est vital ! On se donne tellement pour notre vie de famille ou pour nos boulots qu’il nous faut absolument nous tenir à ces moments pour entretenir notre couple ». Pas besoin d’un programme extraordinaire pour s’assurer un temps de qualité : « Parfois, nous partons juste pour un pique-nique ou une balade ». S’extraire d’une vie de famille souvent agitée ou bruyante ne veut pourtant pas forcément dire « passer son temps à se parler » : « Parfois, on ne se dit rien, et ça fait aussi du bien : regarder la télé rien que tous les deux, ou se prendre dans les bras l’un de l’autre ou faire une balade en silence, main dans la main, cela aussi fait grandir notre amour ! »

Bien sûr, « chaque couple sait ce qui est bon pour lui », avertit Jean-Marc : « Il est bon de discuter en couple de ce dont nous avons besoin dans notre vie relationnelle, affective et sexuelle, en exprimant simplement ce que nous attendons l’un de l’autre, et ce qui nous rend heureux ». Mais il veut quand même inviter les couples, notamment catholiques, à être prudents quant à une tentation qui les guette parfois : le « surengagement ». Jean-Marc et Stéphanie le savent, eux qui ont fait partie d’une communauté nouvelle : « Nous finissions par être pris en étau entre notre désir missionnaire et notre vie de couple. Cela mettait de la discorde entre nous ». Il leur a fallu revoir les équilibres : « Trouver le bon équilibre demande du discernement et un bon dialogue », recommandent-ils.

« Nous prenons rendez-vous dans notre agenda »

ARTICLE CNAFC – FIN PROGRAMMEE DES TICKETS MAGNETIQUES RATP/SNCF.

D’ici fin 2025, les tickets magnétiques traditionnels disparaîtront définitivement du réseau RATP/SNCF. Voici ce qu’il faut savoir pour anticiper sereinement ce changement.

D’ici la fin de l’année 2025, la vente des tickets cartonnés à bande magnétique — utilisés depuis des décennies dans les transports en commun franciliens — sera définitivement arrêtée. Leur usage restera possible jusqu’à la mi-2026, avant leur retrait complet. Ce changement concerne l’ensemble des titres unitaires, qu’il s’agisse des tickets à 2 € pour les bus et trams, ou de ceux à 2,50 € pour les métros, RER et trains. Cette transition s’inscrit dans une volonté de modernisation du réseau et d’harmonisation des supports de transport à l’échelle régionale.

Plusieurs raisons justifient cette évolution. D’abord, la fragilité de ces tickets magnétiques, souvent sujets à la démagnétisation, pose régulièrement des problèmes aux usagers. Ensuite, le matériel nécessaire à leur fonctionnement (tourniquets, bornes de vente) devient obsolète et coûteux à entretenir. Enfin, la perspective d’ouverture de certaines lignes à la concurrence impose une modernisation des supports de validation et de contrôle. Le pass Navigo (ainsi que les cartes Navigo Easy ou Liberté+) restera le support unifié pour voyager sur l’ensemble du réseau francilien, même après l’ouverture à la concurrence. Cela fait partie des engagements d’Île-de-France Mobilités : quel que soit l’opérateur (RATP, SNCF ou futur concurrent), les voyageurs continueront d’utiliser les mêmes titres de transport.

Ce changement est déjà en vigueur sur certaines nouvelles lignes ou prolongements de lignes comme la ligne 14 du métro ou encore la ligne T10 du tramway, où les tickets magnétiques ne sont plus acceptés.

Pour accompagner les usagers dans cette transition, plusieurs alternatives sont déjà disponibles. Les voyageurs occasionnels peuvent opter pour la carte Navigo Easy, une carte sans nom vendue 2 €, rechargeable en borne ou au guichet. Elle permet de stocker différents types de titres selon les trajets, comme les tickets t+ (valables en bus, tram, métro ou RER dans Paris) ou les billets spécifiques aux trajets en train ou RER en grande couronne.

Les utilisateurs réguliers, domiciliés en Île-de-France, peuvent choisir la carte Navigo Liberté+, nominative, qui permet de voyager à tarif réduit : 1,60 € au lieu de 2 € pour le Bus-Tram, et 1,99 € au lieu de 2,50 € pour le Train-RER-Métro. Le montant des trajets est prélevé automatiquement en fin de mois. Cette carte bénéficie aussi de la réduction de 50 % pour les familles nombreuses.

Pour les voyageurs occasionnels, touristes ou étrangers, il est possible d’utiliser la version numérique du Navigo Liberté+ sur smartphone, ou encore de commander un ticket unitaire par SMS (valable uniquement pour les bus), en envoyant par exemple « BUS123 » au 93100 pour un trajet sur la ligne 123.

Les familles ont la possibilité de s’équiper individuellement de cartes Navigo Easy. À noter cependant qu’une même carte ne peut être utilisée qu’une seule fois par passage aux bornes : il n’est donc pas possible de valider plusieurs voyageurs en même temps avec une seule carte.

La CNAFC recommande à tous les usagers d’anticiper cette évolution dès maintenant afin d’éviter toute mauvaise surprise au moment du passage définitif au tout-numérique.

ARTICLE CNAFC – CREDIT AUTO CHEZ UN CONCESSIONNAIRE ET TAUX CACHES.

Pour financer l’achat d’un véhicule avec un crédit à la consommation, prenez garde aux taux cachés et au manque de transparence !

Lorsqu’on achète une voiture chez un concessionnaire, il est fréquent qu’on vous propose un crédit à la consommation pour financer l’achat. Ces offres peuvent sembler pratiques… mais attention : elles ne sont pas toujours transparentes.

Le problème consiste en des taux flous, parfois très élevés pour les consommateurs.

Certains concessionnaires proposent des crédits sans indiquer clairement le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), ou donnent des chiffres contradictoires selon les vendeurs. Pourtant, le TAEG est l’indicateur officiel obligatoire pour comparer le coût réel d’un crédit. Il comprend le taux d’intérêt, les frais de dossier, l’assurance, etc.

Ne pas le communiquer dès la simulation est illégal. Et cela peut cacher un taux beaucoup plus élevé que ce qu’on vous annonce oralement.

Ce qu’il faut faire :

  • Exigez le TAEG écrit, dès la première simulation.
  • Comparez systématiquement avec d’autres offres (banque, organismes de crédit, simulateurs en ligne).
  • Ne signez rien dans la précipitation. Prenez le temps de vérifier le coût total du crédit (mensualités × durée).
  • Refusez toute offre qui manque de clarté sur le taux ou les conditions.

Bon à savoir : Votre banque propose souvent des conditions plus avantageuses que celles des crédits proposés en concession. Il est donc essentiel de ne pas se limiter à l’offre du vendeur.

En définitive, un bon prix pour une voiture peut cacher un mauvais crédit. La vigilance s’impose : transparence du taux, comparaison des offres et refus de toute pression à signer doivent devenir des réflexes.

COLLOQUE JURISTES POUR L’ENFANCE – PARENTS PREMIERS ET PRINCIPAUX EDUCATEURS.

Parents : premiers et principaux éducateur : cela semble familier, évident même : qui d’autres que les parents pourraient bien être les 1ers et principaux éducateurs des enfants ? 

Prochainement : les vidéos seront mises en ligne en accès libre sur la chaine YouTube de Juristes pour l’enfance. Juristes pour l’Enfance – YouTube

Le site des juristes pour l’enfance

CE QUE LEON XIV DIT DE LA FAMILLE (ARTICLE ALETEIA EMMA GATTI 29 MAI 2025).

Léon XIV doit célébrer ce week-end à Rome une messe pour le Jubilé des familles. Dès le début de son pontificat, dans l’un de ses premiers discours publics, il a affirmé que la famille était « fondée sur l’union stable entre un homme et une femme », et il a rappelé la dignité de l’enfant à naître et de la personne âgée, se montrant un vif défenseur de la doctrine traditionnelle de l’Église. Il a aussi exprimé à plusieurs reprises sa compassion pour les souffrances endurées par les familles, que ce soit à cause de « l’instabilité affective » ou des conflits.

Le 16 mai, une semaine après son élection, le nouveau pape a reçu, comme le veut la coutume, les ambassadeurs des 184 pays qui entretiennent des relations avec le Saint-Siège. Devant eux, il a appelé les dirigeants du monde à « construire des sociétés civiles harmonieuses et pacifiées ». Plaçant ses pas dans ceux de ses prédécesseurs, il a aussitôt défini la base de telles sociétés : la famille, « une société très petite sans doute, mais réelle et antérieure à toute société civile ». Ces mots étaient une référence directe à Rerum novarum, signée 134 ans plus tôt par Léon XIII – dont il a pris le nom. Dans cette encyclique, le père de la Doctrine sociale de l’Église attribuait à la famille « certains droits et certains devoirs absolument indépendants de l’État ». Il lui donnait « une priorité logique et une priorité réelle » sur la société civile, et condamnait toute entremise du pouvoir civil « dans le sanctuaire de la famille ». Ce furent les prémisses d’une pensée qui se développera avec le Concile Vatican II (Gaudium et Spes) puis Jean Paul II (Familiaris consortio) et les papes suivants.

Défendant clairement cette vision traditionnelle de l’Église catholique devant les ambassadeurs, Léon XIV a enjoint les politiques à miser « sur la famille fondée sur l’union stable entre un homme et une femme ». Une mention qui n’est pas passée inaperçue. « Le pape Léon XIV défend la famille et le mariage traditionnel », a titré une partie de la presse anglophone après les paroles du nouveau pape. Dans ce même discours aux diplomates – considéré traditionnellement comme indicatif pour les grandes lignes d’un pontificat –, Léon XIV a aussi demandé la protection de « la dignité de chaque personne », en particulier « celle des plus fragiles et des plus vulnérables, de l’enfant à naître à la personne âgée, du malade au chômeur, que celui-ci soit citoyen ou immigrant ». À nouveau cette mention a été soulignée par les observateurs comme une prise de position claire sur des sujets sociaux délicats – IVG, euthanasie – qui agitent de plus en plus de nations. La veille déjà, le 15 mai, Léon XIV avait mentionné la famille et son rôle éducatif incontournable, en recevant les frères des Écoles chrétiennes. Il avait insisté pour « la participation des familles dans le parcours scolaire, selon le principe du ’triangle éducatif’ ». 

Les familles souffrantes

Dans ses prises de parole, le 267e pape, dont la sollicitude pour les familles était connue lorsqu’il était évêque de Chiclayo au Pérou, a aussi mentionné diverses réalités de souffrances vécues par celles-ci. Devant les religieux lasalliens, il a ainsi décrit les carences du contexte social actuel, peu propice à l’épanouissement des familles. Il a déploré « des modèles relationnels insidieux de plus en plus marqués par la superficialité, l’individualisme et l’instabilité affective ». Et il a regretté « la prévalence de rythmes et de styles de vie qui ne laissent pas suffisamment de place à l’écoute, à la réflexion et au dialogue, à l’école, dans la famille, parfois aussi entre des personnes du même âge, avec la solitude qui en résulte ».

Lors de l’audience générale du 28 mai, Léon XIV s’est aussi attristé du sort des habitants de Gaza, où « les larmes de plus en plus intenses des mères et des pères, qui serrent contre eux le corps sans vie de leurs enfants, montent vers le ciel ». Il s’est désolé pour ces familles contraintes « de se déplacer en permanence à la recherche d’un peu de nourriture et de refuges plus sûrs contre les bombardements », appelant à un cessez-le-feu et à des aides humanitaires.

Lors de son premier Regina Cæli, le 11 mai, trois jours après son élection, le chef de l’Église catholique a souligné le lien spirituel existant dans les familles même après un décès. À l’occasion de la fête des mères célébrée en Italie, il a adressé « un salut chaleureux à toutes les mamans, avec une prière pour elles, et pour celles qui sont déjà au ciel », déclenchant un tonnerre d’applaudissements. « Il a toujours été très attentif aux familles, à leur formation et à leur intégration dans la société en tant que noyau fondamental. En tant que pape, je crois qu’il recherchera une Église dans le Christ, l’unité de tous et la promotion du rôle fondamental de la famille », a déclaré Edinson Delgado, directeur de l’école catholique diocésaine Saint-Turibe de Mogrovejo à Chiclayo, au média ACI Prensa.

La grande famille de Dieu

Plus largement, le pontife américano-péruvien a désigné à plusieurs reprises l’Église comme une famille, « la famille de Dieu ». Une réalité qui embrasse « la riche diversité de nos langues, de nos cultures et de nos expériences », a-t-il déclaré devant les Œuvres pontificales missionnaires. En s’adressant aux Romains depuis la basilique Sainte-Marie-Majeure dimanche dernier, le pape a appelé les fidèles « à marcher ensemble dans l’Église, unis comme unique famille de Dieu ».

Lors de la messe d’inauguration de son pontificat, le successeur de Pierre s’est présenté également sous les auspices de la famille. « J’ai été choisi sans aucun mérite et, avec crainte et tremblements, je viens à vous comme un frère qui veut se faire le serviteur de votre foi et de votre joie, en marchant avec vous sur le chemin de l’amour de Dieu », a-t-il confié. Et d’exhorter : « Écoutez sa proposition d’amour pour devenir son unique famille : dans l’unique Christ, nous sommes un ».