Va, vis, prie … pour qu’ils respirent ! Un mouvement de prière pour la vie

Chers amis,La Marche pour la vie vous fait part du lancement de cette belle initiative catholique dans notre pays. Vas, vis, prie est une chaîne de prière pour la vie lancée le 25 mars, jour de la fête de l’Annonciation. Dans un contexte politique dégradé, avec les menaces toujours plus fortes contre la protection de la vie, nous nous réjouissons de cette initiative spirituelle pour le respect de la vie de sa conception à sa mort naturelle !

Les offensives contre la Vie n’ont jamais été aussi grandes.
Le président de la République a annoncé son intention d’inscrire l’IVG dans la Constitution française, le Parlement l’a suivi. Les centres d’écoute, les associations pro-vie subissent de nombreuses attaques.
Par ailleurs, un vote récent de la Convention citoyenne semble ouvrir la voie au suicide assisté et à l’euthanasie.
 
Il faut un nouveau soutien spirituel à la hauteur de ces enjeux !
 
« Va, Vis, Prie » a ainsi vu le jour.
 
POUR :
– Prier en réparation des 223.000 avortements par an en France,
 
– Prier afin que l’IVG ne soit pas inscrite dans la Constitution française,
 
– Prier pour la Vie dans ce contexte d’euthanasie.
 
Nous vous espérons nombreuses et nombreux à prier avec nous pour atteindre notre premier objectif !
 
PREMIER OBJECTIF
144 jours de l’Annonciation à l’Assomption
Pour dire 223 000 chapelets en raison des 223 000 IVG commis par an
Pour faire dire 300 messes
 
 
PRIEZ ET FAITES-LE NOUS SAVOIR !
en les inscrivant sur le site internet (ça nous facilite vraiment la vie !) www.vavisprie.org

Soutenez notre action et faites-le nous savoir !
Association “Va, Vis, Prie”
5 avenue du bosquet 44860 Pont-Saint-Martin.
vavisprie@gmail.com

Communiqué de presse de la FAFCE

Bruxelles, le 20 mars 2023

Familles et évêques ensemble en Europe: La COMECE et la FAFCE signent un protocole d’accord pour renforcer leur coopération dans le domaine des politiques familiales

La COMECE et la FAFCE ont signé le lundi 20 mars 2023 un protocole d’accord pour renforcer leur coopération dans le domaine des politiques familiales au niveau de l’Union européenne. Pour le Cardinal Hollerich, « il est essentiel de soutenir les familles et de se pencher sur les problèmes auxquels elles sont confrontées »

L’accord a été signé par S. Em. Le Cardinal Jean-Claude Hollerich SJ, Président de la Commission des Épiscopats de l’Union européenne (COMECE), et Vincenzo Bassi, Président de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE).

Avec cet accord, les deux organisations bénéficieront ainsi d’une expertise mutuelle. La FAFCE renforcera ses relations avec les représentants de l’Église catholique au sein de l’Union européenne (UE) par sa participation comme membre observateur aux réunions de la Commission des affaires sociales de la COMECE. Les évêques de l’UE auront eux accès à l’expérience de terrain dans le domaine des politiques familiales des nombreuses organisations nationales qui font partie de la FAFCE.

« Nous sommes reconnaissants du service que la FAFCE rend à l’Eglise en Europe – a déclaré le Cardinal Hollerich. Ce n’est pas un hasard si cet accord a été conclu durant du chemin synodal. Ensemble, dans le contexte d’une société plus fragmentée et individualiste, nous voulons offrir notre contribution au bien commun. Il est essentiel de soutenir les familles et de se pencher sur les problèmes auxquels elles sont confrontées », a poursuivi le Président de la COMECE.

« Ce mémorandum est un exemple de la façon dont les pasteurs, les familles chrétiennes et les associations familiales peuvent cheminer ensemble et unir leurs forces pour trouver de nouvelles manières de communiquer la beauté de la famille et d’appeler les institutions européennes à considérer la fonction fondamentale de la famille comme la pierre angulaire de l’avenir », a déclaré le Président de la FAFCE, Vincenzo Bassi.

Le mémorandum institutionnalise une collaboration active qui remonte déjà à plusieurs années, ayant donné lieu à la production de documents et l’organisation d’événements communs. Les derniers exemples en date sont le document de réflexion sur le rôle des personnes âgées en période de changement démographique et une conférence sur la Stratégie européenne en matière de soins.

Tribune de Mgr Olivier de Germay sur le projet de loi sur la fin de vie

Fin de vie ou fin de cohésion sociale ?

Publiée mardi 14 mars 2023.

Alors que la Convention citoyenne sur la fin de vie se prononcera, semble-t-il, en faveur de l’euthanasie et du suicide assisté, il est encore temps d’ouvrir les yeux sur ce qui est en train de se passer. L’interdit de tuer – qui est dans toute société l’un des principaux piliers de la cohésion sociale – menace de s’écrouler.

Treize organisations professionnelles de santé, représentant 700 000 soignants, ont récemment exprimé leur opposition à ce projet de loi. Donner la mort ne saurait être considéré comme un soin, nous disent-ils. Et un simple artifice de langage ne saurait étouffer le cri de notre conscience.

Les personnes favorables à l’euthanasie et au suicide assisté invoquent le respect des droits individuels. Cette attention est importante, bien entendu, mais tout le monde sait qu’elle doit s’articuler avec le souci du bien commun. Sinon, on ne s’arrêterait plus aux feux rouges.

L’enjeu est là. A force d’ériger les droits individuels en absolu, on finit par ne plus voir les évolutions qu’ils induisent dans la société tout entière. Or les lois dites « sociétales » ne concernent pas que des individus. Comme leur nom l’indique, elles transforment et façonnent la société.

Les mesures prises ces dernières années en faveur des personnes porteuses de handicap, ou celles pour prévenir le suicide des jeunes, même si elles sont imparfaites, vont dans le bon sens. Elles rappellent qu’une société va mieux lorsqu’elle prend soin de la fragilité. Elles disent aux personnes vulnérables que leur vie a du prix et vaut le coup d’être vécue. Elles encouragent aussi des personnes à oser la rencontre avec les plus fragiles, et à faire l’expérience que de telles rencontres nous enrichissent.

Va-t-on faire marche arrière en légalisant l’euthanasie et le suicide assisté ? Quel message va-t-on envoyer aux personnes en fin de vie ? Qu’elles sont un poids pour la société ? Qu’elles coûtent cher ? Que tout irait mieux si elles disparaissaient ? Qu’on ne tient pas à elles ? On invoque parfois la liberté de choisir de vivre ou de mourir. Sous une telle pression de l’entourage, de quelle liberté parle-t-on ?

Les parlementaires qui devront se prononcer portent une lourde responsabilité. Cette loi dépasse en effet largement le cadre de son objet. Si le respect de la vie humaine est remisé dans un angle mort de notre conscience collective, si le fait de donner la mort est banalisé, faudra-t-il s’étonner de la montée de la violence ? Si les libertés individuelles deviennent le critère principal pour régir la vie en société, faudra-t-il s’étonner de voir l’individualisme grandissant ruiner la cohésion sociale ?

+ Olivier de Germay

Archevêque de Lyon

COMMUNIQUE DE PRESSE de la CNAFC du 10 mars 2023:

La liberté d’avorter contre la liberté de
naître

À l’occasion de l’hommage national à l’avocate Gisèle Halimi,
organisé le mercredi 8 mars 2023, Emmanuel Macron a annoncé
un projet de loi pour inscrire l’IVG dans la Constitution.

En France, l’IVG n’est aucunement remise en cause par les décideurs
politiques : Le nombre d’IVG continue d’augmenter régulièrement,
avec un taux de recours qui était de 14,8 pour 1000 femmes en 2017
et qui est passé à 15,5 en 2021. Il y a désormais 1 IVG pour 3,3
naissances et 223 300 IVG ont eu lieu en 2021. Aucun texte législatif
n’est susceptible d’être renversé comme ce fut le cas en juin dernier
aux Etats Unis.


La CNAFC s’interroge sur cette annonce en pleine crise de la
réforme des retraites. Emmanuel Macron veut-il rééquilibrer son
image aux yeux des Français en annonçant cette évolution
sociétale ? Les enfants à naître seraient-ils l’enjeu d’une
manœuvre politique ?


Si l’IVG obtenait le statut de liberté constitutionnelle, qui pourrait
encore la limiter et poser des garde-fous ? Comment ne pas penser
que l’inscription de l’IVG dans la Constitution pourrait être mise
en balance avec la liberté de conscience des médecins et des
sages femmes qui refuseraient de pratiquer cet acte ? Cette
réforme constitutionnelle ouvrirait la porte aux risques de voir
s’allonger encore les délais de l’IVG ou bien de limiter toute
action de soutien aux femmes enceintes, sans recours possible.


La Confédération Nationale des Associations Familiales
Catholiques (CNAFC) s’oppose vivement à un tel projet qui
banaliserait un peu plus le drame de l’avortement et priverait
l’enfant à naître d’une liberté essentielle : celle de vivre.

Un sujet aussi grave et lourd de conséquences devrait être traité en
écoutant les femmes alors que 92% d’entre elles pensent que l’IVG
« laisse des traces psychologiques difficiles à vivre » et 73% que « la
société devrait aider les femmes »* .


09 mars 2023
Contact presse :
Benoît HAUTIER
01 48 78 82 72 – 07 66 42 72 33
b.hautier@afc-france.org

Communiqué
Les AFC appellent les parlementaires à la clairvoyance et à une prise
de conscience réaliste de cette question.

*Les Français et l’IVG (ifop.com)