La Confédération Nationale des AFC alerte l’opinion sur le triste record du nombre des avortements. La baisse du pouvoir d’achat des familles et les difficultés économiques et sociales d’un nombre grandissant de ménages viennent se surajouter à la banalisation de l’avortement.
La perte de niveau devie occasionnée par une naissance, ne permet pas d’accueillir un premier enfant ou un enfant de plus alors même que le désir d’enfant des Français (2,27 enfants par femme) est bien plus élevé que sa réalisation effective (1,62) en 2024.
Ces mauvais chiffres sont à rapprocher de l’effondrement de la natalité engendrant un baby krach pour notre pays. L’année 2024 recense 251 270 avortements ce qui représente une hausse de 3% par rapport à 2023. La natalité a, elle, chuté de 17 000 naissances en 2024
par rapport à 20231, soit une baisse de 2,5%. Les mêmes causes produisant un même résultat : il est aujourd’hui devenu difficile de mettre en route ou de poursuivre une grossesse.
La CNAFC tire la sonnette d’alarme sur cette chute du nombre des naissances qui maintient la France dans un « hiver démographique » et nous plonge dans l’impasse du non-renouvellement de la population. L’avenir démographique de la France est en danger tout comme notre système social fondé sur la solidarité intergénérationnelle. Les Associations Familiales Catholiques rappellent qu’une société qui ne veut plus d’enfants est une société sans avenir. Elles demandent d’initier de nouvelles politiques afin d’éviter qu’une femme sur quatre traverse le drame de l’avortement.
Elles soutiennent des mesures incluant en particulier :
- La lutte contre les facteurs de risque (pauvreté, déscolarisation) de
recourir à l’IVG en cas de grossesse imprévue. - La mise en place d’aides matérielles et financières en faveur des mères
en difficultés et de leurs familles. - La valorisation de l’accouchement sous le secret.
- Le développement de mesures pour prévenir la « déconjugalisation ».
- La refondation d’une politique familiale ambitieuse, pérenne et lisible.
- L’IVG est bien plus un indicateur de détresse psycho sociale qu’un totem féministe. Une autre politique est possible.