(COMMUNIQUE DE PRESSE CNAFC) « NATALITE : UNE TIMIDE ACCALMIE DANS LA DYNAMIQUE BAISSIERE ».


Les AFC proposent des solutions et demandent à l’État de réagir rapidement
face au déclin de notre démographie.
L’INSEE vient de publier le nombre des naissances enregistrées en juin 2025 qui
se monte à 54 186, en hausse de 2,6 % par rapport au mois de juin 2024.
C’est la première fois depuis 3 ans que le nombre des naissances est supérieur
à celui du même mois de l’année précédente. Ce meilleur résultat est à
relativiser puisque le mois de juin 2024 avait été marqué par un nombre de
naissances particulièrement faible.
Les chiffres de la natalité publiés par l’INSEE pour le premier semestre de l’année
montrent que 2025 confirme le déclin démographique général enclenché depuis
2010, avec 317 340 naissances depuis le début de l’année, en retrait de 2,2 %
par rapport au 1er semestre 2024. La courbe jointe en fait une démonstration
édifiante.
En 10 ans, la natalité s’est effondrée de plus de 155 000 naissances, soit
l’équivalent de la ville d’Angers.
Les enfants non nés aujourd’hui ne participeront pas dans 20 ans à notre
système social fondé sur la solidarité entre les générations ; leur absence incite
bien moins à investir dans notre économie ou à consommer ; le vieillissement
de la population nous tourne vers le passé et contribue à l’humeur décliniste des
Français ; par ailleurs, notre pays continue de perdre du poids dans des
équilibres géopolitiques en pleine mutation et, enfin, nous ne permettons pas
suffisamment au désir d’enfant des couples de se réaliser.
En effet, les Français ne parviennent pas à accueillir le nombre d’enfants qu’ils
souhaitent. Ce désir d’enfants était de 2,27 en 2023 alors que l’indice de
fécondité s’élevait à 1,62 enfant par femme en 2024. L’État doit prendre en
compte cette différence entre le désir d’enfant et sa réalisation et comprendre
les raisons d’un tel écart.
Les AFC ont apporté une première réponse grâce à un sondage réalisé en juillet
2023 auprès d’adultes ayant renoncé à avoir un enfant ou un enfant de plus. Les
couples attendent : –
Le développement de modes de garde abordables, proches et de
qualité ;

L’accompagnement financier des familles qui prennent un congé
parental long avec un relèvement du montant de la PreParE ;
Des mesures d’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
Le congé de naissance proposé pour le « réarmement démographique » est un
premier élément de réponse mais il reste insuffisant, en particulier si les couples
n’ont pas la liberté de le répartir comme ils le souhaitent entre le père et la
mère.
Les AFC exhortent le gouvernement à écouter les besoins des familles pour
réaliser un diagnostic précis et mettre en place les réformes adéquates.
Il s’agit d’un investissement vital pour l’avenir de notre pays.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.