Le programme d’Education à Vie Affective, Relationnelle et à la Sexualité approuvé par le Conseil Supérieur de l’Education fin janvier, suscite une grande appréhension tant du côté des enseignants que des parents d’élèves, pour les raisons suivantes :
Le programme EVARS est défini en des termes trop larges qui nécessitent une interprétation et une sélection des contenus transmis aux enfants : trois séances annuelles n’y suffiront pas.
Le Programme ainsi que la circulaire jointe à l’arrêté ne permettent pas de respecter le code de l’éducation s’agissant du rôle des parents, premiers éducateurs de leurs enfants ;
La place des parents en qualité de premiers et principaux éducateurs est fortement remise en question par le programme qui les relègue à de simples « adultes de confiance ».
Les AFC rappellent que plus l’autorité parentale est garantie et respectée par l’Ecole, plus la confiance entre parents et enseignants, indispensable pour le bien des enfants et adolescents, est renforcée.
Les AFC lancent une démarche juridique pour demander au Ministre de l’Education nationale d’édicter les mesures complémentaires suivantes :
Clarifier la place des parents dans le Programme en les distinguant des « adultes de confiance » ;
Préciser les modalités de définition des notions et compétences abordées lors de l’enseignement du Programme en organisant une concertation formelle entre les enseignants et les représentants des parents d’élèves, en début d’année, pour chaque classe ; Choisir les éventuels intervenants extérieurs en plein accord avec les
représentants des parents d’élèves. Ces demandes visent à garantir une application de ce programme respectueuse de la liberté de conscience des familles.
Communique_de_presse_EVARS_mesures-complementaires_14_05_2025.pdf