Info conso AFC : Faire mesurer les champs magnétiques chez soi

Une inquiétude à propos des « ondes », très rarement justifiée, trouble certaines familles.

Il est toutefois facile de les renseigner avec les sites de l’Agence Nationale des Fréquences https://www.anfr.fr/accueil/

et Cartoradio  https://www.cartoradio.fr/index.html#/

En passant par les mairies ou les associations ayant l’agrément santé (dont les AFC), toute personne peut demander à l’ANFR que soit gratuitement mesuré le niveau des champs magnétiques chez lui. Mais ces tâches administratives sont lourdes pour une association ; il est pourtant très important d’aider à réduire l’inquiétude des familles par des mesures scientifiquement objectives.

Les AFC ont donc à jouer un rôle local d’information et de conseil pour les familles, afin d’orienter les demandeurs vers les mairies.

A l’évidence, les mairies sont les intermédiaires les mieux placés, à cause des horaires, parce que les maires sont les premiers intéressés, coincés qu’ils sont entre citoyens « demandeurs d’antennes » et « opposés aux antennes ».

Un Bulletin Conso détaillé a été mis sur l’intranet de la CNAFC. http://www.afc-france.org/intranet/connexion

Info conso AFC : Signalez à la FAFC et sur le site dédié des anomalies constatées en tant que consommateur…

Comme vous le savez peut-être, les AFC ont un agrément « association de consommateurs ».

La DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence Consommation et Répression des Fraudes), qui subventionne le travail du département consommation des AFC, demande de transmettre une information concernant une nouvelle formule de signalement d’anomalies que les consommateurs, dont vous faites partie en tant que familles adhérentes, pourraient constater.

Il s’agit de signaler ces anomalies sur le site

https://signalement.beta.gouv.fr/

Par exemple :

• L’absence d’une étiquette de prix.

• Dates de péremption dépassées.

• Une information insuffisante sur les garanties.

• Les pub « attrape nigaud » (promotions indisponibles).

• Etc…

Rhône-Alpes est  la 3ème région de France à démarrer ce signalement d’anomalies, qui sera étendu à toute la France ultérieurement.

Merci d’informer la FAFC du Rhône de vos signalements sur le site dédié de la DGCCRF.

INFO Conso AFC – Se protéger de la cyber malveillance : connaître les bonnes pratiques

Les risques informatiques sont de plus en plus élevés pour les particuliers avec le développement des smartphones et des tablettes, et les informations qu’on leur confie. Il faut donc savoir protéger les données qui y sont enregistrées.

L’INC a diffusé un webinaire, c’est-à-dire une vidéo où des spécialistes traitent le sujet. Il a été réalisé en liaison avec le service public chargé des conseils et de la protection des fichiers des particuliers.

Nous vous encourageons à consulter ces liens :

 le webinaire de l’INC : https://www.inc-conso.fr/content/cybersecurite-comment-proteger-son-materiel-informatique-et-ses-donnees-personnelles-2

la plateforme : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/

Service National Universel (SNU) : parents, grands-parents, renseignez-vous !

Chers amis de Juristes pour l’enfance, vous êtes parents, grands-parents ? Vous êtes donc concernés par le projet de Service national universel (SNU) qui s’adresse, dès cette année 2019, aux jeunes à partir de 15 ans.

Lors de la campagne présidentielle de 2017, le candidat Emmanuel Macron avait promis de créer « un service national universel obligatoire, sous encadrement militaire, pour dispenser une formation élémentaire sur la défense ». Une fois élu président, M. Macron dut admettre que l’armée n’avait pas les moyens d’assurer cette mission supplémentaire. C’est pourquoi, tout en maintenant l’appellation « service national universel », il définit une nouvelle orientation, beaucoup plus large, essentiellement civique.

La brochure de présentation de ce projet se trouve en ligne à l’adresse suivante : http://www.jeunes.gouv.fr/SNU

Cette année 2019, le dispositif est lancé à titre expérimental dans 13 départements : il comporte pour commencer un stage de 15 jours, appelé « séjour de cohésion », proposé auxjeunes garçons et fillesde 15 ou 16 ans du 16 au 28 juin 2019. Les jeunes sont invités à s’inscrire auprès de la préfecture des départements concernés sur la base du volontariat, car une mobilisation obligatoire de tout ou partie de la population française pour un but autre que ladéfense nationale nécessite une révision de la Constitution, non encore intervenue à ce jour. Ce nouveau SNU s’adresse donc à des enfants mineurs encore placés sous la responsabilité et l’autorité de leurs parents (article 371-1 du Code civil ).

Nous souhaitons vous alerter sur plusieurs points :

– la confusion entretenue par le terme trompeur de « service national » entre la conception initiale du SNU, à caractère militaire, et la conception actuelle à caractère civique sous l’égide de l’éducation nationale.

– le démarchage opéré depuis le 4 mars par le gouvernement directement auprès des enfants de 15 et 16 ans qui sont seuls destinataires des informations, au demeurant fort vagues, relatives àce projet sur lequel ils sont seuls et directement sollicités. Le « séjour de cohésion  » que les jeunes des treize départements sont invités à être « les premiers à expérimenter  » n’offre aucune des garanties que les parents sont en droit d’exiger avant d’autoriserla participation de leurs enfants à des activités extérieures : localisation non précisée, programme séduisant mais vague, encadrement de qualification inconnue et en tout cas d’origine civile et non militaire.

– SURTOUT, le « service national universel » est cette année facultatif dans les départements concernés et soumis à autorisation des parents. Mais il est prévu de le rendre OBLIGATOIRE, ce qui réaliserait une atteinte sans précédent à l’autorité parentale puisque les enfants seraient soustraits à leur famille sans l’accord des parents et enrôlés dans un projet sur le contenu duquel les parentsn’auraient aucun mot à dire.

Si vous le souhaitez, vous pouvez réagir pour rappeler aux représentants de l’État que les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants et qu’ils refusent une telle mainmise de l’État sur leurs enfants de 15 et 16 ans. Pour les départements pilotes (Ardennes, Cher, Creuse, Eure, Guyane, Hautes-Pyrénées, Haute-Saône, Loire-Atlantique, Morbihan, Nord, Puy-de-Dôme, Val d’Oise, Vaucluse), il convient d’écrire au préfet pour dire votre étonnement de la façon dont les parents sont tenus à l’écart, sollicités pour donner leur autorisation sans pouvoir obtenir la moindre information sur le stage pour lequel leur enfant est sollicité.

Vous trouverez ci-dessous un modèle de courrier que vous pouvez reprendre et/ou adapter.

Sans attendre la mise en place du stage obligatoire pour réagir, il convient d’écrire dès cette année aux préfets de tous les départements pour exprimer votre refus de ce futur stage de cohésion de deux semaines imposé à vos enfants de 15 et 16 ans, stage dont le lieu, le contenu, l’encadrement, l’organisation seraient imposés par l’État au mépris de votre autorité parentale.

Vous trouverez ci-dessous un modèle de courrier.

Enfin, chacun peut écrire à Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et chargé de mettre en œuvre le projet. Vous trouverez ci-dessous un modèle de courrier à lui adresser : Soit par courrier au 110 rue de Grenelle, 75357 PARIS SP 07 Soit sur internet : http://www.jeunes.gouv.fr/spip.php?page=Formulaire

Chers amis, nous comptons sur vous pour transmettre ce message à tous les parents concernés par ce projet bien mal nommé de Service national universel, susceptible de tromper les gens sur sa natureréelle, Soyez assurés de notre dévouement au service de l’enfance

Aude Mirkovic

Maître de conférences en droit privé Porte-parole de l’Association Juristes pour l’enfance

LETTRE-TYPE

Pour les parents domiciliés dans un département expérimentateur (Ardennes, Cher, Creuse, Eure, Guyane, Hautes-Pyrénées, Haute-Saône, Loire-Atlantique, Morbihan, Nord, Puy-de-Dôme, Val d’Oise, Vaucluse

Monsieur le Préfet, Notre fils (ou fille)PRÉNOM, NOM, DATE ET LIEU DE NAISSANCE actuellement / scolarisé(e) en classe de troisième, au collège…. (à préciser éventuellement)/ apprenti (e) … / autre … m’a donné connaissance d’une documentation émise à l’en-tête du SNU « Service National Universel » l’invitant à être « parmi les premiers à s’inscrire » à un stage dénommé « Séjour de cohésion ». Ce stage se tiendrait du samedi 16 juin au vendredi 28 juin. Je suis très surpris(e) par cette communication directement adressée à notre enfant. Je vous rappelle en effet que les parents sont investis de l’autorité parentale jusqu’à la majorité de leur enfant, soit ses 18 ans, lorsqu’aucune émancipation n’a été sollicitée. A ce titre, selonles termes de l’article 371-1 du Code Civil, ils ont le devoir de « le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement … Ils l’associent aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degréde maturité ». A notre connaissance, notre enfant n’a pas montré d’attirance particulière pour la carrière militaire, mais là n’est pas tout à fait la question, puisque le document ne mentionne aucun encadrement relevant de l’armée. Il est en effet écrit « Le centre est dirigé par un directeur, un conseiller éducatif, un conseiller d’encadrement et un gestionnaire ». Mais conseiller en quoi, et vers quelle finalité ? Cela n’est pas précisé. En outre, aucune garantie n’est donnée sur les qualités de ce personnel d’encadrement. Le lieu du stage n’est pas précisé non plus, si ce n’est qu’il se tiendra dans une autre région que celle oùnous résidons. Vous comprendrez que nous manquerions à notre responsabilité de parents en autorisant notre enfant à s’inscrire à un stage d’une quelconque association sur laquelle nous disposerions d’aussi peu de renseignements. Pour ces différentes raisons, nous nous trouvons dans l’obligation de refuser la sollicitation effectuée à notre insu par l’Administration auprès de notre enfant. En espérant que vous comprendrez nos raisons et que vous en ferez part aux responsables de cette opération, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Préfet, l’assurance de notre considération distinguée.

LETTRE-TYPE Adressée par les parents au Préfet de leur département

(TOUS les départements sont concernés)

Monsieur le Préfet,

Nous avons appris le lancement cette année d’un service national universel dans plusieurs département « pilote », avant sa généralisation progressive jusqu’à son caractère obligatoire pour tous lesjeunes. Nous vous écrivons dès à présent pour vous annoncer notre refus catégorique que nos enfants participent à ce « service ». Tout d’abord, nous regrettons ce terme trompeur de « service national » qui entretient une confusion entre la conception initiale du SNU, à caractère militaire, et la conception actuelle à caractère civique sous l’égide de l’éducation nationale. En effet, lors de la campagne présidentielle de 2017, Emmanuel Macron avait promis de créer « un service national universel obligatoire, sous encadrement militaire, pour dispenser une formation élémentaire sur la défense ». Or, le « service » qui se met en place n’a rien d’un service militaire et se trouve d’ailleurs sous l’égide de l’éducation nationale. Ensuite, le dispositif lancé dès cette année 2019 manifeste déjà une mise à l’écart des parents puisque le stage de 15 jours, « séjour de cohésion » proposé auxjeunes garçons et filles de 15 ou 16ans, est proposé directement aux jeunes sans que nous parents ne soyons destinataires de la moindre information : permettez-nous de vous rappeler que ce projet s’adresse à des enfants mineurs placés sous la responsabilité et l’autorité de leurs parents (article371-1 du Code civil). Des parents conscients de leurs responsabilités ne peuvent autoriser leurs enfants à participer à un séjour de 15 jours sur lequel ils ne disposent d’aucun renseignement : localisation non précisée, programme séduisant mais vague, encadrementde qualification inconnue et en tout cas d’origine civile et non militaire. Surtout, le gouvernement a annoncé que ce pseudo service serait généralisé et rendu obligatoire : il est de notre responsabilité de parents de refuser cette atteinte sans précédent à notre autorité parentale. Avant d’autoriser nos enfants à participer à quelqu’activité que ce soit, nous sommes vigilants sur les modalités et les garanties qu’elle offre, c’est pourquoi il est inconcevable pour nous de laisser nos jeunes garçons et filles pendant 15 jours dans un contexte sur lequel nous n’aurions aucun droit de regard. Permettez-nous de vous rappeler, cordialement mais fermement, que nous sommes les premiers éducateurs de nos enfants et que nous ne pouvons pas accepter une telle mainmise de l’État sur nos enfantsde 15 et 16 ans. En espérant que vous comprendrez nos raisons et que vous en ferez part aux responsables de cette opération, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Préfet, l’assurance de notre considération distinguée.

LETTRE-TYPE

Destinée à Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse Monsieur le secrétaire d’Etat,

Nous avons appris le lancement cette année d’un service national universel dans plusieurs département pilote, avant sa généralisation progressive jusqu’à son caractère obligatoire pour tous les jeunes. Nous vous écrivons dès à présent pour vous annoncer notre refus catégorique que nos enfants participent à ce « service ». Tout d’abord, nous regrettons ce terme trompeur de « service national » qui entretient une confusion entre la conception initiale du SNU, à caractère militaire, et la conception actuelle à caractère civique sous l’égide de l’éducation nationale. En effet, lors de la campagne présidentielle de 2017, Emmanuel Macron avait promis de créer « un service national universel obligatoire, sous encadrement militaire, pour dispenser une formation élémentaire surla défense ». Or, le « service » qui se met en place n’a rien d’un service militaire et se trouve d’ailleurs sous l’égide de l’éducation nationale. Ensuite, le dispositif lancé dès cette année 2019 manifeste déjà une mise à l’écart des parents puisque le stage de 15 jours, « séjour de cohésion » proposé auxjeunes garçons et filles de 15 ou 16ans, est proposé directement aux jeunes sans que nous parents ne soyons destinataires de la moindre information : permettez-nous de vous rappeler que vous vous adressez à des enfants mineurs placés sous la responsabilité et l’autorité de leurs parents (article371-1 du Code civil). Des parents conscients de leurs responsabilités ne peuvent autoriser leurs enfants à participer à un séjour de 15 jours sur lequel ils ne disposent d’aucun renseignement : localisation non précisée, programme séduisant mais vague, encadrementde qualification inconnue et en tout cas d’origine civile et non militaire. Surtout, vous avez annoncé que ce pseudo service serait généralisé et rendu obligatoire : il est de notre responsabilité de parents de refuser cette atteinte sans précédent à notre autorité parentale. Avant d’autoriser nos enfants à participer à quelqu’activité que ce soit, nous sommes vigilants sur les modalités et les garanties qu’elle offre, c’est pourquoi il est inconcevable pour nous de laisser nos jeunes garçons et filles pendant 15 jours dans un contexte sur lequel nous n’aurions aucun droit de regard. Permettez-nous de vous rappeler, cordialement mais fermement, que nous sommes les premiers éducateurs de nos enfants et que nous ne pouvons pas accepter une telle mainmise de l’État sur nos enfants de 15 et 16 ans. En espérant que vous comprendrez nos raisons et que vous en tiendrez compte pour réorienter ce projet, nous vous prions de recevoir, Monsieur le secrétaire d’Etat, l’assurance de notre considération distinguée

Ces applis pour ado dont il faut se méfier (source : Aleteia)

Elles se font discrètes, mais se prêtent facilement à des dérives. D’où l’importance pour les parents de connaître le fonctionnement de certaines appli chéries des ado pour en parler avec eux, toute en délicatesse. Si Facebook, Twitter et Instagram sont bien connus du grand public, et à peu près maîtrisés par les générations de parents, d’autres applications, plus discrètes, conquièrent de nombreux adolescents, qui semblent mettre un point d’honneur à les garder secrètes. Pourtant, leur utilisation peut connaître des dérives et s’avérer dangereuses si on n’y prête pas attention.

Yubo, un Tinder pour ado

Regroupant 20 millions d’utilisateurs dans le monde, Yubo, anciennement appelé Yellow, est présenté comme un réseau social « pour se faire de nouveaux amis ». Créée en 2015 par trois Français, l’application mêle site de rencontres, accessible dès 13 ans, et des live vidéos, discussions retransmises en direct où les jeunes se mettent en scène. Sur Yubo, on swipe (on balaie l’écran de son smartphone pour sélectionner le profil qui plaît), on chat, on match, et on crée ou on rejoint des live où dix utilisateurs (appelés « streameurs ») peuvent se filmer et diffuser des contenus. S’affichant comme une application de rencontre amicale, Yubo est en réalité utilisé par les adolescents pour rencontrer des partenaires sexuels occasionnels. « J’ai un date Yubo dimanche prochain », peut-on lire sur un forum. Appli de drague, terrain de chasse pour les prédateurs sexuels, l’application est également mise en cause pour des cas de harcèlement, notamment envers les jeunes filles. Incitées à envoyer des photos ou des vidéos intimes, pour séduire un petit copain ou devenir « populaires » dans la communauté, de jeunes adolescentes sont victimes de chantage ou de harcèlement lorsque les contenus se mettent à circuler. Des « procès » sont même organisés, jugeant le physique des filles ou dénonçant leur comportement.

Tik Tok, ou quand les ados se prennent pour des stars

Toute jeune appli également, Tik Tok fait déjà 9 millions d’adeptes en France et 500 millions dans le monde. Créée en septembre 2016 par Zhang Yiming, l’application chinoise lance chaque semaine un nouveau défi à ses utilisateurs : réaliser une vidéo de 15 secondes, sur un thème donné, en dansant et faisant du play-back, façon karaoké. L’enjeu est de se montrer inventif, créatif, à grand renfort d’effets ou de filtres. On voit de nombreuses utilisatrices, très jeunes, recélant des trésors d’imagination pour imiter leurs idoles du moment. Maquillage, poses suggestives, tenues sexy, Tik Tok est le royaume de l’apparence… et de la médisance lorsque les canons de beauté ne sont pas conformes à un certain idéal de perfection. En outre, depuis son lancement, Tik Tok collectait les données personnelles de ses utilisateurs mineurs sans l’autorisation de leurs parents. L’appli vient donc d’écoper d’une amende de 5,7 millions de dollars, la plus lourde amende jamais infligée par la Federal Trade Commission des États-Unis.

Snapchat, une promesse bien éphémère

Réunissant 188 millions d’utilisateurs actifs chaque jour dans le monde, Snapchat est dans le top trois des applis préférées des jeunes : sur la tranche d’âge 15-24 ans, Snapchat arrive en tête du classement des applications les plus utilisées, devant Facebook et Instagram. Le concept ? Envoyer des photos, notamment des selfies, ou des vidéos éphémères, qui s’autodétruisent, en théorie, au bout d’une, dix, vingt secondes, selon la durée choisie par l’expéditeur. L’application permet également aux utilisateurs de créer une « story », juxtaposition de plusieurs photos ou vidéos. Une « story » peut être vue autant de fois que l’utilisateur le souhaite mais chaque élément de la story possède une durée de vie de 24 heures. Parmi les dérives, au-delà de la pression engendrée par le réseau pour poster des nudes (photo d’une partie du corps dénudée), Snapchat ne peut tenir la promesse d’effacer tous les contenus dans la mesure où nul n’est à l’abri d’une capture d’écran. C’est pourquoi l’appli est un des premiers fournisseurs de photos détournées à caractère sexuel.

Askip, où l’anonymat est roi

Créée en 2017, Askip, raccourci de « À ce qu’il paraît », rassemble un million d’utilisateurs. Le principe est plutôt étrange : c’est une application conçue pour recevoir des messages anonymes… (seuls les pseudos apparaissent). Alors que le but avoué est de briser la timidité et d’engager la conversation, le résultat est sans surprise : les messages à caractère sexuel sont légion.

Squad, la toute dernière-née

Elle émerge depuis fin janvier, et permet de partager avec ses amis son écran à distance, tout en continuant à discuter avec eux, à consulter son fil Instagram, à regarder une vidéo sur YouTube… Si jusqu’à maintenant ces activités étaient faites en solitaires, la vocation de Squad est de les vivre à plusieurs, six maximum, à distance. Il est désormais possible d’utiliser la fonction « partage d’écran » avec les membres d’un groupe sur la plupart des applications. Les messages privés n’auront donc plus rien de privés : des comptes inaccessibles au public, tels que Facebook ou Insta, pourraient voir leur contenu circuler sur la toile si l’un des utilisateurs décide de passer par Squad pour le partager avec d’autres personnes… Sans compter les captures d’écran, que Squad cherche à restreindre en intégrant prochainement un outil pour prévenir les utilisateurs qu’une autre personne fait des captures d’écran.