Jeudi 19 mars, le Sénat a adopté le projet de loi Urgence Covid-19 permettant l’instauration d’un état d’urgence sanitaire.
La sénatrice Laurence Rossignol, profitant de cette situation d’urgence, a déposé un amendement visant à permettre au Gouvernement d’allonger de deux semaines le délai légal d’accès à l’interruption volontaire de grossesse, pour le porter de 12 à 14 semaines, et à supprimer l’exigence d’une deuxième consultation pour les femmes mineures.
Cet amendement a heureusement été rejeté.
Les Associations Familiales Catholiques dénoncent ce procédé scandaleux qui, sous couvert d’une nécessaire adaptation à la crise sanitaire avérée, constitue en fait une avancée masquée de la culture de mort chère aux idéologues.
Les AFC rappellent avec force qu’au moment où le pays entier cherche à sauver des vies, il est indigne de vouloir faciliter l’avortement.