Juristes pour l’enfance : leurs dernières actions

  • Actions en faveur des enfants et des adolescents en questionnement de genre

Nous assistons à une augmentation inquiétante des enfants en questionnement de genre, et à une déferlante de l’approche dite « trans-affirmative » prônant « l’affirmation sociale » des enfants (leur auto-détermination dans le genre qui leur convient et l’obligation pour les tiers de les interpeller avec le prénom et le pronom qu’ils choisissent), ainsi que l’affirmation médicale (prise d’hormones bloquant la puberté et/ou d’hormones sexuées antagonistes donnant l’apparence du sexe opposé, puis chirurgie de « réassignation »).

Afin d’offrir aux parents et professionnels de l’enfance des pistes concrètes pour aider de façon constructive les jeunes concernés, Juristes pour l’enfance a organisé le 20 novembre un colloque sur ce thème, en partenariat avec l’association Famille et Liberté.

Environ 140 participants étaient réunis pour entendre des experts (le Dr Anne-Laure Boch neurochirurgienne, Jérôme Brunet consultant, le Dr Christian Flavigny pédopsychiatre, Inès de Franclieu intervenante en milieu scolaire, Rita de Roucy psychologue thérapeute, Olivia Sarton, Aude Mirkovic et Sabine Le Conte, juristes) exposer les dangers de l’approche trans-affirmative des questionnements de genre chez les enfants, et donner des pistes de réflexion et d’action.

Nous travaillons en vue d’une publication des actes afin de faire parvenir cette expertise précieuse au plus grand nombre ! Pour écouter Aude Mirkovic évoquer le sujet :

Audition des jeunes par un rapporteur du Comité des droits de l’enfant de l’ONU
Deux jeunes du groupe « Nous, Enfants » (branche jeunes de notre association) ont été auditionnés au mois de septembre 2021 par Madame Suzanne Aho Assouma, membre expert du Comité des droits de l’enfant (CRC), rapporteure en charge du dossier de la France dans le cadre du 6ème examen annuel périodique de notre pays par cet organe de l’ONU. Cette audition faisait suite au rapport circonstancié adressé au CRC par le groupe de jeunes en 2020.
Les deux jeunes ont détaillé leurs arguments sur :
les ravages de la pornographie chez les enfants et les jeunes 
l’inadéquation de l’éducation à la sexualité et l’atteinte au respect des opinions et convictions des enfants dans le cadre scolaire ;
la compromission de la France vis-à-vis de la gestation pour autrui.
Nous travaillons maintenant en vue de la participation physique directe de deux jeunes du groupe « Nous, Enfants » à la réunion du Comité des droits de l’enfant à Genève.