Communiqué de presse AFC : Sex Education 2, une série toujours à éviter

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Il est difficile en ce moment de passer à côté du matraquage publicitaire de la saison 2 de cette série britannique de Netflix : Sex Education.

Les Associations Familiales Catholiques déconseillent fortement cette série qui présente une vision déformée, utilitaire et purement technique des relations amoureuses, dite  » sans tabous « , et formellement déconseillée aux moins de 16 ans.

Cette saison, un manuel  » d’éducation sexuelle  » peut aussi être commandé gratuitement. Hélas, celui-ci n’a rien d’éducatif.

Les AFC rappellent que l’éducation à l’amour est une œuvre au long cours pour laquelle les parents sont les premiers et principaux éducateurs. Elle nécessite que des adultes se forment pour transmettre une bonne nouvelle sur l’homme et la femme, sur le corps,l’amour, la sexualité et la transmission de la vie et ne laissent pas la culture de la  » sexualité-consommation  » faire l’éducation des enfants et des jeunes. C’est ce qu’elles proposent avec leurs formations  » Grandir et Aimer « .

Elles proposent également trois séries disponibles sur la chaîne You Tube, pour à aborder le sujet de la vie affective et sexuelle :  » Lucas et Léa  » pour les enfants,  » Hugo et Lucie  » pour les adolescents et  » Alex, Manon et les autres  » à destination des étudiants. https://www.youtube.com/channel/UCjGKeLTcVQuQ47lk0dGu6VA

Conçues par des éducateurs à la vie, une conseillère conjugale et familiale et un médecin, ces web-séries veulent offrir une réponse positive aux adolescents pour les accompagner dans leur construction affective et relationnelle.

La série Sex Education, saison 2 ne s’impose pas. A l’heure d’un accès aisé à Internet et à ses contenus pornographiques, d’autres moyens d’éveiller les enfants et adolescents à la vie, promus par les parents eux-mêmes, existent.

Les AFC invitent ceux qui veulent dire non à la série Sex Education, à signer la pétition mise en ligne par Liberté pour aimer. https://www.mesopinions.com/petition/social/dites-serie-sex-education/79123#HeaderGestion

Dossier AFC : Eduquer à la fertilité

Vers une prise de conscience d’un enjeu national ? La France est en tête des pays de l’Union Européenne avec ses 758 000 naissances par an mais garde un taux de fécondité en-dessous du seuil de renouvellement des générations. L’État devrait mettre en place prochainement un plan de lutte contre les causes de l’infertilité. Mais ne devrait-on pas plutôt parler, d’une manière plus positive, d’action en faveur de la fertilité ? La CNAFC agit depuis de nombreuses années auprès des adultes et des jeunes pour les inciter à adopter un nouveau regard.

Retrouver la joie d’accueillir un enfant

Le projet de loi de bioéthique rencontre de nombreuses résistances. Dans le même temps, paradoxalement, beaucoup d’initiatives nationales ou associatives voient le jour pour mettre en avant la fertilité dans…

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Parcours TeenSTAR Apprendre à s’ouvrir à la vie

Lors d’une après-midi festive, la fédération des AFC de l’Ariège a proposé une conférence tenue par des animateurs du parcours Teenstar. Il en existe plus d’une centaine qui propose aux adolescents une éducation…

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Éduquer à la fertilité – Concrètement

Les AFC vous apportent quelques réflexions pour éduquer à la fertilité à travers des textes du pape François, des conseils de livre ou de formation et la chronique du P. philippe Verdin o.p.

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Retards de langage chez les enfants : trop d’écrans ?

C’est une étude de Santé publique France qui vient, une fois encore, démontrer la nocivité des écrans pour les plus jeunes de nos enfants. Précisément : les enfants qui ont le nez sur la télé, le smartphone, la tablette ou l’ordinateur avant de dire bonjour à papa et maman ont six fois plus de risques que les autres de présenter des troubles du langage.

L’étude a porté sur 276 enfants âgés de 3 à 6 ans en Ille-et-Vilaine, un département aux marches de Bretagne, préfecture Rennes.

Les résultats publiés par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire montrent que, sur ce panel, 167 enfants ont été diagnostiqués avec des troubles primaires du langage (dysphasie, bégaiement, manque de vocabulaire… non liés à une maladie ou une surdité) et 109 ne présentent aucun retard.

Sur la foi du témoignage des parents, « au cours d’une semaine scolaire classique, 44,3 % des cas [enfants diagnostiqués] et 22 % des témoins [enfants non diagnostiqués] étaient exposés aux écrans le matin avant l’école. Dans les deux groupes, ils étaient seuls face à l’écran 40 % du temps. »

Conclusion de Manon Collet, médecin généraliste et coauteur du dossier, pour 20 Minutes Santé : « Cette étude de cas-témoins montre qu’un enfant qui est exposé aux écrans le matin serait trois fois plus à risque de développer des troubles du langage. Et pour celui qui, en plus, ne parlerait pas avec ses parents après avoir consommé des écrans, le risque serait six fois supérieur. »

Ça vous étonne ? Pas moi.

Il faut dire qu’à observer les recommandations récentes de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), on demeure perplexe, voire inquiet, sur ce qu’elles signifient. En effet, que l’OMS en soit réduite – au nom de la santé, donc – à recommander aux parents de « bannir les écrans pour les enfants de moins de 2 ans et de limiter à une heure par jour leur usage entre 2 et 5 ans » en dit assez long sur la façon dont beaucoup éduquent leur progéniture.

Encore que le mot « élèvent » serait, en l’occurrence, plus juste car, on le devine, le problème est moins l’abondance des écrans que le manque des parents !

Les écrans sont des nounous commodes et finalement peu chères, mais aux conséquences délétères sur le cerveau des gamins : « L’exposition le matin va épuiser la concentration de l’enfant, moins apte aux acquisitions […] Il va répondre de façon réflexe à ce stimulus très important, qui n’a rien à voir avec l’attention volontaire face à un instituteur. L’adulte est capable de contrôler ce réflexe, pas le tout-petit, il est absorbé, en hypervigilance, excité », dit Manon Collet.

Résultat : des gamins qui arrivent en classe surexcités et ayant déjà épuisé toutes leurs capacités de concentration !

Enfin, et c’est sans doute le plus grave dans l’affaire, ces enfants sont seuls devant les écrans. Grégoire Borst, professeur de psychologie du développement à l’université Paris-Descartes, souligne lui aussi ce qui apparaît comme une évidence : « Peut-être que le problème n’est pas l’écran, mais le manque d’interaction avec les parents. » On en revient toujours à cela, constaté à longueur de temps : loin de créer du lien, les écrans isolent le plus souvent. On refuse de le dire, pourtant ils sont plus que jamais un élément majeur dans la construction de cette « fracture sociale » qu’on nous sert à toutes les sauces. Alors, on pourra bien dédoubler les classes, puis dédoubler les dédoublements, jamais on ne rattrapera l’écart qui se creuse dès le berceau entre l’enfant à qui l’on parle, celui qui écoute les histoires lues à l’heure du coucher, qui feuillette un livre assis sur les genoux de ses parents, apprend les mots de leur bouche en les collant sur des images, dit et répète, questionne… Celui qui, surtout, a des réponses à ses questions quand d’autres n’ont pour interlocuteur qu’un parent lui-même vissé à son smartphoneet qui l’éloigne d’un geste d’impatience quand, pauvre de lui, il ose se mettre en travers du paradis virtuel en quémandant un peu d’attention.

Marie Delarue

Ecrivain, musicienne, plasticienne