Découvrez et soutenez l’association GENESES qui remet « à flots » des jeunes étudiants ou jeunes actifs…

Voici la présentation de l’association GENESES, basée en Saône-et-Loire (71), entre Mâcon et Charolles. L’association propose de remettre «à flot» de jeunes étudiants ou de jeunes actifs en leur proposant une période de pause et de réflexion personnelle et professionnelle pour mieux repartir : Un jeune qui aurait échoué dans ses études, un autre qui aurait pris conscience qu’il s’est peut-être trompé de voie professionnelle…Nous connaissons tous quelqu’un qui a pu traverser cette période.

GENESES propose des sessions de quelques mois avec un programme complet : sport, dépassement de soi, chantiers en BTP et paysagisme, cours en droit des entreprises et en sciences humaines, théâtre, chant…

 Découvrez ci-dessous le film présentant GENESES

Axelle Jacquemont www.geneses.org

Article paru dans le Point à propos de la théorie du Genre sur le mea culpa de Christopher Dummitt

Faute avouée est à moitié pardonnée mais comment rattraper absolument toutes les plumes d’une poule plumée un jour de grand vent ??

Christopher Dummitt, historien de la culture et de la politique, enseigne à l’université Trent, au Canada. Il avoue dans un texte traduit dans Le Point :

[…] Aujourd’hui, j’aimerais faire mon mea culpa. Mais je ne me contenterai pas d’être désolé pour le rôle que j’ai pu jouer dans ce mouvement. Je veux détailler les raisons qui me faisaient faire fausse route à l’époque, et celles qui expliquent les errements des socio-constructionnistes radicaux contemporains. J’ai avancé les mêmes arguments qu’eux et que je sais qu’ils sont faux. J’ai ma carte du club socio-constructionniste.

J’ai terminé mon doctorat en histoire du genre et publié en 2007 mon premier livre sur le sujet, TheManly Modern : Masculinity in Postwar Canada[Modernité virile : la masculinité dans le Canada d’après-guerre].

Mais ne vous fiez pas au titre, il ne s’agit en réalité que de cinq études de cas datant du milieu du XXe siècle, toutes centrées sur Vancouver, où des aspects « masculins » de la société ont pu faire l’objet d’un débat public.

Pour mes exemples, j’ai pioché dans la culture automobile, le système pénal, un club d’alpinisme, un terrible accident du travail (l’effondrement d’un pont) et une commission royale sur les anciens combattants.

Je n’entrerai pas dans les détails, mais j’ai honte de ma production, surtout en ce qui concerne les deux dernières parties.

J’ai également publié un article tiré de mon mémoire de maîtrise, dont la portée a sans doute été plus large que mes travaux académiques.

C’est un article divertissant consacré aux liens entre les hommes et le barbecue dans le Canada des années 1940 et 1950. Publié pour la première fois en 1998, il a été intégré à plusieurs reprises dans des manuels de premier cycle. Bien des étudiants embarqués dans l’étude de l’histoire du Canada ont été obligés de le lire pour en apprendre davantage sur l’histoire du genre et la construction sociale du genre.

Petit problème : j’avais tort. Ou, pour être un peu plus précis : j’avais partiellement raison.

Et pour le reste, j’ai globalement tout inventé de A à Z.

Je n’étais pas le seul. C’est ce que faisait (et que fait encore) tout le monde. C’est ainsi que fonctionne le champ des études de genre.

Je ne cherche pas à me dédouaner. J’aurais dû faire preuve de plus de discernement. Mais, rétrospectivement, je crois que c’était le cas : je ne me bernais pas moi-même. Raison pour laquelle je défendais ma position avec autant de ferveur, de colère et d’assurance. Cela me permettait de camoufler qu’à un niveau très élémentaire j’étais incapable de prouver une bonne partie de mes propos. Intellectuellement, ce n’était pas jojo.

[…] Mes réponses, je ne les ai pas trouvées dans mes recherches primaires. Je les ai tirées de mes convictions idéologiques, même si, à l’époque, je ne les aurais pas qualifiées ainsi. Sauf que c’est bien ce qu’elles étaient : un ensemble de croyances préconçues et intégrées a priori dans la pénombre académique que sont les études de genre. […]

Les papas pousse-pousse

Deux mamans discutent :

– Dans ta famille aussi, c’est le père qui fait la conduite à l’école du matin ?

– Oui, et je m’en réjouis tous les jours – enfin presque – car il faut reconnaître les exceptions : les réunions qui démarrent trop tôt, les chantiers qui imposent des trajets différents, les déplacements en région, etc. Mais ça valorise tous les possibles de nos vies.

– Oh, on sait très bien ! Il y a beaucoup de souris dans le métro ! Mon fils m’a rapporté l’anecdote suivante : « Sur un quai bondé du métro s’engouffraient des tonnes de travailleurs stressés tels des harengs essorés, lorsqu’a débarqué un jeune quadra à grandes foulées suivi de 4 petits canetons en cirés jaunes coiffés de cartables géants. Il criait joyeusement à sa couvée : « poussez, poussez, poussez ! » tel un bon rugbyman. Et le tout s’est retrouvé collé à la barre comme les moules à leur rocher savourant ardemment la fierté d’avoir réussi l’exploit quotidien : rester en banc et entrer ensemble dans la même rame ! »

– N’empêche, j’aimerais être une petite souris pour voir comment ils s’en tirent ! Ils ne font pas comme nous !

– Transformer les contraintes quotidiennes en jeu, c’est un sacré challenge ! Les hommes ne sont pas dépourvus de cet humour et cette créativité ! Mais personne ne reste à quai ?

– Non, pas que je sache. C’est un autre talent masculin : une confiance absolue dans les capacités des enfants à se débrouiller !

– Mais les plus petits ?

– Le petit dernier, caché sous son cartable et à moitié broyé par la foule ? Il s’est exclamé tout rempli de joie, « c’est comme un câlin géant ! »

– Belle leçon d’amour viril pour notre humanité compressée !

Béatrice, département du Vaucluse (84)

source site web CNAFC 12/11/19

Info Conso AFC – Webserie Arte « Dopamine » : Qu’est-ce qui nous pousse à surutiliser les applis ?

Arte lance une Websérie pour comprendre les addictions aux applis sur smartphone. Cette web-série dévoile de manière décalée comment nos applications préférées nous rendent accros. Portant le nom de cette molécule, la Dopamine, responsable de la motivation, du désir et de l’addiction, la série s’appuie sur l’analyse de 8 applications (Facebook, Instagram, Snapchat ou encore Candy Crush) pour nous expliquer les mécaniques génératrices d’addiction utilisées par les ingénieurs qui les conçoivent. La série apporte également un décryptage de ce qu’on appelle l’économie de l’attention qui est au cœur de l’économie numérique aujourd’hui. « Tu es accro à tes applis ? Tous les matins après Twitter, tu checkes tes flammes sur Tinder. Pas de métro sans YouTube ou Candy Crush. Instagram est irrésistible, Facebook addictif, t’es accro à Snapchat… et tu pètes les plombs quand t’as plus de batterie pour Uber. T’inquiète pas c’est normal. Toutes ces applis sont conçues pour te rendre complètement addict en activant dans ton cerveau la molécule responsable du plaisir, de la motivation et de l’addiction… la dopamine !  »

L’avis des AFC : Il faut dénoncer la méthode qui consiste à provoquer des mécanismes de récompenses et d’addiction avec la dopamine. Mais tout le comportement du cerveau ne se résume pas à un médiateur chimique et l’addiction n’est pas uniquement le fait de ces entreprises qui l’exploitent.

Personne ne peut être enfermé dans ce mécanisme biologique, la liberté de l’homme dépasse ces méthodes !

Dopamine Une websérie documentaire de Léo Favier Coproduction : ARTE France, Les Bons Clients, Réseau Canopé (France, 2019, 8 x 6’30’’)