Communiqué de presse AFC : Les AFC s’engagent dans le grand débat

La Lettre aux Français du Président de la République, diffusée dimanche 13 janvier, précise un peu mieux les contours du grand débat.

Les AFC partagent l’urgence de travailler les 4 thèmes retenus par le Président : fiscalité et dépenses publiques, organisation de l’État, transition écologique, démocratie et citoyenneté.

Les AFC notent cependant, qu’une fois de plus, le renforcement des liens familiaux qui résoudrait pourtant de nombreux maux de notre société, n’est pas évoqué. Le pouvoir exécutif semble n’avoir aucune considération pour la famille, ni aucune volonté de soutenir une politique familiale forte, alors même que les chiffres éloquents publiés hier par l’INSEE continuent d’alarmer sur notre situation démographique. Les AFC redisent leur conviction que les familles sont le ciment de notre société. En ignorant la famille dans les politiques publiques, c’est le premier lieu d’apprentissage de la sociabilité, du « vivre ensemble », qu’on affaiblit. En réduisant les personnes à un rôle d’individus producteurs et consommateurs, on passe à côté de la solidarité, de la gratuité, du souci de l’autre qu’on apprend en famille et qui humanise la société tout entière.

Les AFC participeront à ce grand débat. En tant que corps intermédiaires, par la voix de leurs 300 associations locales en Métropole et Outre-Mer. Mais aussi par la voix de leurs 30 000 familles adhérentes. Elles y rediront, avec force, la nécessité d’une politique familiale ambitieuse, pour soutenir les familles et leur témoigner la reconnaissance de la Nation. Elles rediront qu’une famille stable est le meilleur remède au mal-être, et un puissant facteur d’espérance. Elles rediront que quand la famille va bien, la France se porte mieux !

*Les AFC sont signataires de l’Appel pour un nouveau catholicisme social : http://www.lavie.fr/debats/idees/appel-pour-un-nouveau-catholicisme-social-09-01-2019-95634_679.php

Communiqué de presse AFC – PMA : Un rapport de plus, toujours plus transgressif…

La mission d’information parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique a adopté son rapport le 15 janvier.

Elle préconise notamment l’extension de la PMA et son remboursement par la Sécurité Sociale. Elle va même encore plus loin, préconisant aussi l’autorisation de la PMA post-mortem, la conservation des ovocytes ou la création d’embryons transgéniques par exemple.

Sans surprise malheureusement, un rapport de plus dans la longue liste des rapports déjà rendus. Toujours plus transgressif et déstabilisateur des repères familiaux, des fondements de la bioéthique, du rôle de la médecine et des principes de la solidarité nationale, tels que définis au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Depuis le lancement de la révision de la loi de bioéthique, les AFC alertent sur les risques inconsidérés que feraient courir ces évolutions à la société tout entière, pour satisfaire d’infimes minorités agissantes, des tenants d’un prétendu progrès sans fraternité, l’air du temps, voire des intérêts financiers particuliers.

Le député Jean-Louis Touraine, rapporteur, se réjouit d’une proposition de « modification de la loi la plus importante depuis le début de la bioéthique dans notre pays ». Grisé par l’ampleur des bouleversements que le rapport préconise, il ne consent aucun effort pour assurer aux personnes une place centrale dans notre société, et accepte au contraire de les réduire encore davantage à de simples maillons de la chaîne de production et de consommation de la procréatique industrielle internationale, qui démontre une fois encore sa toute puissance face aux décideurs politiques.

Dans ce contexte, la notion même de bioéthique a-t-elle encore un sens ?

Si les AFC s’opposent vigoureusement aux conclusions de ce rapport, elles dénoncent aussi une connivence des institutions officielles qui, si elles laissent s’exprimer des avis plus nuancés ou divergents, n’en tiennent aucun compte, et mettent à nouveau en question la valeur des débats et des consultations dans notre pays.

Au moment de la grave crise sociale que nous traversons, les AFC sont convaincues qu’il est dangereux de déchirer davantage la société française, déjà tellement fragilisée.

Les AFC continueront à s’opposer à ces transgressions et appelleront à faire front contre de telles dérives.

* Les AFC ont été auditionnées à l’Assemblée Nationale le 2 octobre 2018 par la mission d’information sur la révision de la loi relative à la bioéthique : http://www.afc-france.org/societe/questions-de-societe/bioethique/3252-audition-des-afc-a-l-assemblee-nationale-le-2-octobre-